"Dans un communiqué intitulé « Auchan, Orange Money, AIBD, SenegIndia, importations de poulets, autoroute à péage…Défendons les intérêts nationaux ! », le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine/FRANCE DEGAGE a demandé la suspension de l’installation des grandes surfaces au Sénégal jusqu’à ce qu’il soit démontré que celles-ci sont dans l’intérêt des consommateurs, des activités et emplois des différentes filières nationales…Morceaux choisis.
De la même manière qu’on s’arrache les maillots de l’équipe de football, nous citoyens sénégalais devons-nous arracher les maillots de nos autres équipes nationales. Maillots qui ont pour nom mil, maïs, sorgho et non blé ; lait de Dagana, de Kolda, de Sangalkam, de Dahra et non poudre de lait en provenance de l’Union européenne ; chaussures de Ngaye ; poulets, oignons et pommes de terre sénégalais. De la même manière qu’il ne viendrait à l’esprit d’aucun d’entre nous de ne pas supporter l’équipe nationale de football du Sénégal malgré ses faiblesses, ses insuffisances…pour supporter à la place l’équipe de la France, du Japon ou de la Belgique de la même manière nous ne pouvons abandonner nos autres équipes nationales pour supporter Auchan, Carrefour, Utile…
Une cacophonie a été notée sur la question de la filière avicole entre le ministre du commerce et son directeur de cabinet. Ce dernier ayant soutenu que l’ouverture des frontières aux importations était « inéluctable » contrairement à son ministre qui a lui soutenu 24 heures après son directeur de cabinet « Je dis clairement que le Sénégal maintient l’interdiction d’importer de la volaille. ». En réalité, le directeur de cabinet du ministre du commerce a dit tout haut ce que le gouvernement complote tout bas. Il a dit tout haut ce que les agents des ministères de l’élevage et du commerce disaient à chaque rencontre à la coalition nationale non aux APE, au front anti APE anti Cfa, aux membres du Collectif pour la Défense des Intérêts de la Filière Avicole Sénégalaise (CODIFAS). C’est pourquoi, tout en prenant acte de ce que le ministre du commerce a dit, le FRAPP rappelle aux différents acteurs de la filière avicole que le Sénégal est le pays où les paroles présidentielles, gouvernementales n’inspirent plus confiance.
Malgré les assurances du président de l’époque qui disait « il n’y aura pas de dévaluation » il y a eu dévaluation du franc CFA. Le Sénégal est le pays où l’actuel gouvernement a dit en 2014 qu’il ne signerait plus d’accords qu’il ne pourrait pas honorer et que les différents accords signés avec les enseignants, les travailleurs de la santé et de l’action sociale étaient des accords « réalistes et réalisables ». Les travailleurs se battent depuis 2014 pour le respect par l’Etat de sa parole donnée. Ce même Etat avait dit aux enseignants appelés animateurs polyvalents des cases des tout-petits qu’ils feraient deux ans de bénévolat aux termes desquels il les enverrait en formation diplômante. Ces enseignants ont aujourd’hui 07 ans de bénévolat et ont été obligés de faire trois jours de grève de la faim il n’y a guère longtemps après de multiples arrestation pour exiger le respect de la parole gouvernementale. Ce même ministre du commerce s’était engagé en mars 2017 à recevoir la Coalition nationale NON aux APE. Jusqu’à ce jour, le ministre du commerce n’a pas respecté sa parole.
C’est pourquoi le FRAPP encourage les différents acteurs de la filière avicole à exiger la suspension de l’implantation des multinationales étrangères qui contourne la mesure d’interdiction des importations de poulets vidée ainsi de son sens. Le FRAPP dit au gouvernement que l’interdiction des importations de produits avicoles seule ne saurait tenir lieu de politique de soutien à la filière. Le gouvernement doit réunir les conditions de souveraineté nationale en aliments de volaille. Et que cet aliment soit de bonne qualité, durable et à un prix qui permettent d’avoir des poulets sénégalais de qualité et à des prix plus accessibles pour la majorité du peuple. Le gouvernement doit comprendre que nous sommes prêts à tout pour sauvegarder la filière avicole sénégalaise qui nourrit depuis plus de 10 ans les sénégalais. Prêts à tout pour protéger les 50.000 emplois directs et 200.000 emplois indirects de cette filière. D’où notre slogan : SAMA GINAAR SAMA BAKKAN.
Le FRAPP/FRANCE DEGAGE a adressé pour la troisième fois, le 20 juin dernier, une demande de rencontre au ministre du commerce. Le ministre refusant de nous recevoir depuis décembre 2016 date de la première demande de rencontre. L’une des raisons pour lesquelles le FRAPP souhaite rencontrer le ministre du commerce est de savoir si des études d’impact de l’installation des grandes surfaces au Sénégal ont été faites et quels en sont les résultats. Voilà pourquoi, le FRAPP dit AUCHAN DEGAGE avec les commerçants, les consommateurs et les autres citoyens qui l’exigent.
Le FRAPP invite à la mise sur pied d’une grande alliance pour la défense des intérêts nationaux qui regrouperait ceux de nos concitoyens dont les investissements, les outils de travail sont menacés par les grandes surfaces, par Orange Money, Canal Horizon, la politique en cours à l’AIBD. Une alliance nationale qui regrouperait les maraichers, les tailleurs, les cordonniers, les aviculteurs…Le FRAPP, dont les membres se battent depuis des années contre le néocolonialisme économique, pour sa part est prêt à faire jonction dans ce cadre avec les autres acteurs pour faire face à l’oppression néocoloniale. »
De la même manière qu’on s’arrache les maillots de l’équipe de football, nous citoyens sénégalais devons-nous arracher les maillots de nos autres équipes nationales. Maillots qui ont pour nom mil, maïs, sorgho et non blé ; lait de Dagana, de Kolda, de Sangalkam, de Dahra et non poudre de lait en provenance de l’Union européenne ; chaussures de Ngaye ; poulets, oignons et pommes de terre sénégalais. De la même manière qu’il ne viendrait à l’esprit d’aucun d’entre nous de ne pas supporter l’équipe nationale de football du Sénégal malgré ses faiblesses, ses insuffisances…pour supporter à la place l’équipe de la France, du Japon ou de la Belgique de la même manière nous ne pouvons abandonner nos autres équipes nationales pour supporter Auchan, Carrefour, Utile…
Une cacophonie a été notée sur la question de la filière avicole entre le ministre du commerce et son directeur de cabinet. Ce dernier ayant soutenu que l’ouverture des frontières aux importations était « inéluctable » contrairement à son ministre qui a lui soutenu 24 heures après son directeur de cabinet « Je dis clairement que le Sénégal maintient l’interdiction d’importer de la volaille. ». En réalité, le directeur de cabinet du ministre du commerce a dit tout haut ce que le gouvernement complote tout bas. Il a dit tout haut ce que les agents des ministères de l’élevage et du commerce disaient à chaque rencontre à la coalition nationale non aux APE, au front anti APE anti Cfa, aux membres du Collectif pour la Défense des Intérêts de la Filière Avicole Sénégalaise (CODIFAS). C’est pourquoi, tout en prenant acte de ce que le ministre du commerce a dit, le FRAPP rappelle aux différents acteurs de la filière avicole que le Sénégal est le pays où les paroles présidentielles, gouvernementales n’inspirent plus confiance.
Malgré les assurances du président de l’époque qui disait « il n’y aura pas de dévaluation » il y a eu dévaluation du franc CFA. Le Sénégal est le pays où l’actuel gouvernement a dit en 2014 qu’il ne signerait plus d’accords qu’il ne pourrait pas honorer et que les différents accords signés avec les enseignants, les travailleurs de la santé et de l’action sociale étaient des accords « réalistes et réalisables ». Les travailleurs se battent depuis 2014 pour le respect par l’Etat de sa parole donnée. Ce même Etat avait dit aux enseignants appelés animateurs polyvalents des cases des tout-petits qu’ils feraient deux ans de bénévolat aux termes desquels il les enverrait en formation diplômante. Ces enseignants ont aujourd’hui 07 ans de bénévolat et ont été obligés de faire trois jours de grève de la faim il n’y a guère longtemps après de multiples arrestation pour exiger le respect de la parole gouvernementale. Ce même ministre du commerce s’était engagé en mars 2017 à recevoir la Coalition nationale NON aux APE. Jusqu’à ce jour, le ministre du commerce n’a pas respecté sa parole.
C’est pourquoi le FRAPP encourage les différents acteurs de la filière avicole à exiger la suspension de l’implantation des multinationales étrangères qui contourne la mesure d’interdiction des importations de poulets vidée ainsi de son sens. Le FRAPP dit au gouvernement que l’interdiction des importations de produits avicoles seule ne saurait tenir lieu de politique de soutien à la filière. Le gouvernement doit réunir les conditions de souveraineté nationale en aliments de volaille. Et que cet aliment soit de bonne qualité, durable et à un prix qui permettent d’avoir des poulets sénégalais de qualité et à des prix plus accessibles pour la majorité du peuple. Le gouvernement doit comprendre que nous sommes prêts à tout pour sauvegarder la filière avicole sénégalaise qui nourrit depuis plus de 10 ans les sénégalais. Prêts à tout pour protéger les 50.000 emplois directs et 200.000 emplois indirects de cette filière. D’où notre slogan : SAMA GINAAR SAMA BAKKAN.
Le FRAPP/FRANCE DEGAGE a adressé pour la troisième fois, le 20 juin dernier, une demande de rencontre au ministre du commerce. Le ministre refusant de nous recevoir depuis décembre 2016 date de la première demande de rencontre. L’une des raisons pour lesquelles le FRAPP souhaite rencontrer le ministre du commerce est de savoir si des études d’impact de l’installation des grandes surfaces au Sénégal ont été faites et quels en sont les résultats. Voilà pourquoi, le FRAPP dit AUCHAN DEGAGE avec les commerçants, les consommateurs et les autres citoyens qui l’exigent.
Le FRAPP invite à la mise sur pied d’une grande alliance pour la défense des intérêts nationaux qui regrouperait ceux de nos concitoyens dont les investissements, les outils de travail sont menacés par les grandes surfaces, par Orange Money, Canal Horizon, la politique en cours à l’AIBD. Une alliance nationale qui regrouperait les maraichers, les tailleurs, les cordonniers, les aviculteurs…Le FRAPP, dont les membres se battent depuis des années contre le néocolonialisme économique, pour sa part est prêt à faire jonction dans ce cadre avec les autres acteurs pour faire face à l’oppression néocoloniale. »