En début de semaine passée, Actusen.com avait marché sur les pas dudit journal, en rencontrant l’Imam Youssoupha Ndiaye, cité dans le fameux Livre du Colonel et qui a juré sur ce qu’il a de plus cher n’avoir jamais vu ou parlé une seule fois de son existence à ce dernier qu’il qualifie de menteur au sujet de ses écrits le concernant.
Cette fois-ci, Actusen.com, toujours habité par le désir de mettre la main sur des personnes citées dans le Livre, susceptibles de confirmer ou d’infirmer la véracité du contenu du brûlot, a pu décrocher un autre compatriote cité dans ledit bouquin. Il s’agit du Général de Division Mamadou Diop. Qui a déchiré, une à une, plusieurs feuilles du brûlot, au motif que, selon lui, ce n’est qu’un tissu de contrevérités.
Déniché par Actusen.com de sa paisible Villa de Sacré-cœur 2 où il se repose, depuis sa retraite, après de bons et loyaux services à la tête du Haut Commandement de la Gendarmerie, le Général de Division Mamadou Diop a la mémoire balafrée, à la simple évocation de certains passages du Livre où le Colonel lui prête des propos qu’il nie avoir tenus.
Mais il a davantage le cœur ô combien lourd, quand le Colonel Abdoulaye Aziz Ndao relate, dans son ouvrage, une discussion qu’il prétend avoir eue avec lui, au détour d’un cocktail de noël en 2007. «Je ne sais pas quelle mouche a pu piquer le Colonel Abdoul Aziz Ndao, mais je n’ai jamais eu, lors d’un quelconque cocktail, à avoir évoqué avec lui un seul sujet ayant trait au Général Abdoulaye Fall », a confié à Actusen.com le Général de Division Mamadou Diop.
«Jamais le Général Mamadou Keita, ancien CEMGA et moi, n’avons eu à évoquer avec le Colonel Ndao, un sujet concernant le Général Fall»
Très sûr de lui, le Général de Division Mamadou Diop affirme : «d’ailleurs, jamais le Général Mamadou Keita, ancien CEMGA et moi, n’avons eu à évoquer avec le Colonel Ndao, autour d’un quelconque cocktail, un sujet concernant le Général Abdoulaye Fall». Et de renchérir : «jamais je ne me serai permis d’interférer, à l’époque, dans les relations entre le Colonel Ndao et le Général Abdoulaye Fall, parce qu’ils étaient des amis intimes”.
Selon toujours le Général de Division Mamadou Diop, “c’est le Général Abdoulaye Fall, lui-même, qui avait remué ciel et terre pour faire de lui son second au Haut Commandement de la Gendarmerie. Et ce, au moment où beaucoup de Colonels, qui étaient à Dakar, rêvaient de ce poste. Pour dire vrai, je me méfiais d’eux, leurs relations me semblaient à l’époque très sincères, pour que je n’ose pas dire du mal de l’un ou de l’autre».
«Le Général Fall a tout mis en œuvre pour faire de lui son second ; leurs relations étaient profondes, au point que je me méfiais de dire du mal de l’un ou de l’autre»
A cela, ajoute le Général Mamadou Diop, «jamais, je n’ai eu à aborder une quelconque discussion avec le Général Abdoulaye Fall au sujet du limogeage du Colonel Ndao. Si celui-ci le dit, c’est faux et archi-faux». Et lorsque le Colonel Alioune Ndao écrit que, lors de ce cocktail offert par l’ancien CEMGA, il aurait affirmé «d’un go qu’il était inconcevable qu’un officier soit relevé de ses fonctions pour avoir été l’amant de la femme d’un ministre», le Général de Division Mamadou Diop se dit peiné, très peiné, d’ailleurs.
Au motif que, dit-il, «en l’accusant d’une telle énormité», l’auteur du brûlot tente de le faire passer pour un homme qu’il n’est pas. «Comment, en tant que musulman pratiquant, je peux, moi, encourager l’adultère ou je ne sais pas quelle autre relation entre un homme et une femme non mariés».
«Comment Abdoulaye Fall, lieutenant-colonel d’alors, m’a une fois enlevé une grosse épine du dos et pourquoi j’ai voulu qu’il soit promu colonel»
Lorsque, dans son Livre, le Colonel Ndao affirme que c’est le Général de Division Mamadou Diop, qui a nommé Abdoulaye Fall au rang de Colonel, le Général de Division, Mamadou Diop, tient à rétablir la vérité et rien que la vérité des faits, dit-il.
«Ce qui s’est passé, c’est que quelques semaines avant mon départ du Haut Commandement de la Gendarmerie, j’ai vu celui qui devait me succéder à ce poste, en l’occurrence le Général Pathé Seck pour lui dire qu’il fallait dans le prochain tableau d’avancement, élever Abdoulaye Fall, lieutenant-colonel d’alors, au grade de Colonel, parce que personne n’en était plus méritant que lui».
Poursuivant, le Général Mamadou Diop ajoute : «je vais aujourd’hui dire aux Sénégalais pourquoi Abdoulaye Fall méritait plus que quiconque d’autre d’être élevé au rang de Colonel. Quelques années auparavant, j’étais confronté à un signe indien et qui consistait à trouver un haut gradé qui acceptait d’aller servir en Casamance, au moment où la situation était explosive».
«Je vais aujourd’hui dire aux Sénégalais pourquoi Abdoulaye Fall méritait, plus que quiconque d’autre, d’être élevé au rang de Colonel».
A ce moment-là, narre-t-il : «je me souviens de la réticence chez beaucoup de gens à aller servir là–bas. Je puis vous dire qu’à l’époque, je connaissais même un Colonel qui avait fait tous les couloirs du monde, pour ne jamais être envoyé sur place. C’est ainsi qu’un jour, un certain Abdoulaye Fall, venu fraîchement en vacances, en provenance de l’Ecole de guerre, s’est présenté à moi, pour dire qu’il se portait volontaire pour aller au Sud du pays. Puisque, m”avait-il dit, ce jour-là, il avait appris que j’étais confronté à un problème de gradé qui acceptait de s’y rendre».
«S’il dit que Abdoulaye Fall a quémandé son grade de colonel ; Le Colonel Ndao a tout fax ; il l’a amplement mérité»
«Abdoulaye Fall venait de m’enlever une grosse épine du dos. Je l’ai regardé, dans le blanc de l’œil, pour lui dire toute la fierté que j’avais de lui. Et je lui avais dit aussi que j’étais très content de lui et de son engagement pour son pays. C’est pour récompenser cet amour pour sa patrie et cette détermination à se sacrifier au nom du drapeau national que j’avais demandé à mon futur remplaçant de ne ménager aucun effort, pour que, dans le prochain tableau d’avancement, Abdoulaye Fall soit élevé au grade de Colonel. Parce qu’il en était plus méritant que quiconque d’autre».
«A l’époque, ce que j’ai dit au Général Pathé Seck sur le lieutenant-colonel d’alors, Abdoulaye Fall»
D’ailleurs, renchérit le Général Mamadou Diop, «si c’était à refaire, je le referai, les yeux fermés, car le lieutenant-colonel d’alors m’avait vraiment séduit». Maintenant si le Colonel Abdoul Aziz Ndao a écrit dans son Livre ou a raconté ailleurs que le Général Abdoulaye Fall m’a supplié ou a quémandé que j’intercède en sa faveur pour être élevé au rang de Colonel, il raconte tout sauf la vérité”. Car, fait-il remarquer, “c’est sur mon initiative personnelle que j’avais demandé à mon futur successeur de l’époque de le faire avancer. Abdoulaye Fall avait fait consenti un sacrifice que beaucoup n’avaient pas accepté de faire».
Ce que le Général Mamadou Diop pense des «vaches et de la menuiserie» du couple Fall évoqués dans le brûlot
Interpellé sur l’usine de menuiserie que détiendrait l’épouse du Général Abdoulaye Fall en Casamance, pour fructifier ses affaires, le Général Mamadou Diop dit ne croire à un seul piètre mot de tout cela. Quid des vaches que des Commandants de Brigade auraient achetées au Général Abdoulaye Fall pour le compte de son verger de Niagues ? Là aussi, la réponse du Général Mamadou Diop tombe sèche : «le Général Fall que je connais ne peut se permettre d’être descendu aussi bas. Cela ne cadre point avec sa personne», rétorque-t-il.
Actusen.com
BON A SAVOIR
Pour rappel, à la Page 181 de son Livre, «Pour l’honneur de la Gendarmerie sénégalaise», le Colonel Abdoulaye Aziz Ndao écrit : «j’évoque le cas de l’épouse de ce ministre, pour ouvrir une autre offensive du Général vers les officiers généraux de la deuxième section, à qui il fournit des versions mensongères sur mon limogeage. Je ne sus ces versions que durant le cocktail de noel 2007, offert par le CEMGA, qui m’imposa d’y participer.
Le Général de Division Mamadou DIOP, ancien Haut Commandant de la gendarmerie, et le Général Mamadou KEITA, ancien CEMGA, furent très heureux de me rencontrer et de me savoir en pleine forme et en bonne santé. Ils me demandèrent où en était mon cas et me firent part des démarches entreprises auprès du Général pour me trouver une solution.
Mamadou DIOP, pour banaliser le cas, affirma d’un go qu’il était inconcevable qu’un officier soit relevé de ses fonctions pour avoir été l’amant de la femme d’un ministre.
Il expliqua, face à notre surprise, que le Général lui avait donné la version d’une plainte de ce ministre contre moi pour des relations coupables avec sa femme. Ce dernier s’étant plein au Président qui avait décidé de me relever de mes fonctions.
Tout aussi surpris, le Général KEITA lui expliqua avoir reçu une autre version du Général. Suite à son intervention, pour me sortir du piège de l’état, le Général lui avait donné, comme version, un scandale au mess des officiers, en état d’ivresse publique et manifeste, qui m’avait conduit à insulter le Président de la République et l’état, et que les faits avaient été portés par les services de la police.
Ces deux versions, aux antipodes, mirent ces deux officiers dans tous leurs états et ils voulurent tirer au clair cette affaire tout de suite, parce qu’ils estiment que le Général leur a menti, à tous les deux, et les avaient éconduits sur une base malhonnête et inacceptable.
Le CEMGA dut les calmer pour éviter qu’ils interpellent le Général, présent dans le cocktail. » Bref, ce sont-là autant d’affirmations que le Général Mamadou Diop a balayées d’un revers de main, en acceptant de s’en ouvrir à Actusen.com.
Actusen.com
Cette fois-ci, Actusen.com, toujours habité par le désir de mettre la main sur des personnes citées dans le Livre, susceptibles de confirmer ou d’infirmer la véracité du contenu du brûlot, a pu décrocher un autre compatriote cité dans ledit bouquin. Il s’agit du Général de Division Mamadou Diop. Qui a déchiré, une à une, plusieurs feuilles du brûlot, au motif que, selon lui, ce n’est qu’un tissu de contrevérités.
Déniché par Actusen.com de sa paisible Villa de Sacré-cœur 2 où il se repose, depuis sa retraite, après de bons et loyaux services à la tête du Haut Commandement de la Gendarmerie, le Général de Division Mamadou Diop a la mémoire balafrée, à la simple évocation de certains passages du Livre où le Colonel lui prête des propos qu’il nie avoir tenus.
Mais il a davantage le cœur ô combien lourd, quand le Colonel Abdoulaye Aziz Ndao relate, dans son ouvrage, une discussion qu’il prétend avoir eue avec lui, au détour d’un cocktail de noël en 2007. «Je ne sais pas quelle mouche a pu piquer le Colonel Abdoul Aziz Ndao, mais je n’ai jamais eu, lors d’un quelconque cocktail, à avoir évoqué avec lui un seul sujet ayant trait au Général Abdoulaye Fall », a confié à Actusen.com le Général de Division Mamadou Diop.
«Jamais le Général Mamadou Keita, ancien CEMGA et moi, n’avons eu à évoquer avec le Colonel Ndao, un sujet concernant le Général Fall»
Très sûr de lui, le Général de Division Mamadou Diop affirme : «d’ailleurs, jamais le Général Mamadou Keita, ancien CEMGA et moi, n’avons eu à évoquer avec le Colonel Ndao, autour d’un quelconque cocktail, un sujet concernant le Général Abdoulaye Fall». Et de renchérir : «jamais je ne me serai permis d’interférer, à l’époque, dans les relations entre le Colonel Ndao et le Général Abdoulaye Fall, parce qu’ils étaient des amis intimes”.
Selon toujours le Général de Division Mamadou Diop, “c’est le Général Abdoulaye Fall, lui-même, qui avait remué ciel et terre pour faire de lui son second au Haut Commandement de la Gendarmerie. Et ce, au moment où beaucoup de Colonels, qui étaient à Dakar, rêvaient de ce poste. Pour dire vrai, je me méfiais d’eux, leurs relations me semblaient à l’époque très sincères, pour que je n’ose pas dire du mal de l’un ou de l’autre».
«Le Général Fall a tout mis en œuvre pour faire de lui son second ; leurs relations étaient profondes, au point que je me méfiais de dire du mal de l’un ou de l’autre»
A cela, ajoute le Général Mamadou Diop, «jamais, je n’ai eu à aborder une quelconque discussion avec le Général Abdoulaye Fall au sujet du limogeage du Colonel Ndao. Si celui-ci le dit, c’est faux et archi-faux». Et lorsque le Colonel Alioune Ndao écrit que, lors de ce cocktail offert par l’ancien CEMGA, il aurait affirmé «d’un go qu’il était inconcevable qu’un officier soit relevé de ses fonctions pour avoir été l’amant de la femme d’un ministre», le Général de Division Mamadou Diop se dit peiné, très peiné, d’ailleurs.
Au motif que, dit-il, «en l’accusant d’une telle énormité», l’auteur du brûlot tente de le faire passer pour un homme qu’il n’est pas. «Comment, en tant que musulman pratiquant, je peux, moi, encourager l’adultère ou je ne sais pas quelle autre relation entre un homme et une femme non mariés».
«Comment Abdoulaye Fall, lieutenant-colonel d’alors, m’a une fois enlevé une grosse épine du dos et pourquoi j’ai voulu qu’il soit promu colonel»
Lorsque, dans son Livre, le Colonel Ndao affirme que c’est le Général de Division Mamadou Diop, qui a nommé Abdoulaye Fall au rang de Colonel, le Général de Division, Mamadou Diop, tient à rétablir la vérité et rien que la vérité des faits, dit-il.
«Ce qui s’est passé, c’est que quelques semaines avant mon départ du Haut Commandement de la Gendarmerie, j’ai vu celui qui devait me succéder à ce poste, en l’occurrence le Général Pathé Seck pour lui dire qu’il fallait dans le prochain tableau d’avancement, élever Abdoulaye Fall, lieutenant-colonel d’alors, au grade de Colonel, parce que personne n’en était plus méritant que lui».
Poursuivant, le Général Mamadou Diop ajoute : «je vais aujourd’hui dire aux Sénégalais pourquoi Abdoulaye Fall méritait plus que quiconque d’autre d’être élevé au rang de Colonel. Quelques années auparavant, j’étais confronté à un signe indien et qui consistait à trouver un haut gradé qui acceptait d’aller servir en Casamance, au moment où la situation était explosive».
«Je vais aujourd’hui dire aux Sénégalais pourquoi Abdoulaye Fall méritait, plus que quiconque d’autre, d’être élevé au rang de Colonel».
A ce moment-là, narre-t-il : «je me souviens de la réticence chez beaucoup de gens à aller servir là–bas. Je puis vous dire qu’à l’époque, je connaissais même un Colonel qui avait fait tous les couloirs du monde, pour ne jamais être envoyé sur place. C’est ainsi qu’un jour, un certain Abdoulaye Fall, venu fraîchement en vacances, en provenance de l’Ecole de guerre, s’est présenté à moi, pour dire qu’il se portait volontaire pour aller au Sud du pays. Puisque, m”avait-il dit, ce jour-là, il avait appris que j’étais confronté à un problème de gradé qui acceptait de s’y rendre».
«S’il dit que Abdoulaye Fall a quémandé son grade de colonel ; Le Colonel Ndao a tout fax ; il l’a amplement mérité»
«Abdoulaye Fall venait de m’enlever une grosse épine du dos. Je l’ai regardé, dans le blanc de l’œil, pour lui dire toute la fierté que j’avais de lui. Et je lui avais dit aussi que j’étais très content de lui et de son engagement pour son pays. C’est pour récompenser cet amour pour sa patrie et cette détermination à se sacrifier au nom du drapeau national que j’avais demandé à mon futur remplaçant de ne ménager aucun effort, pour que, dans le prochain tableau d’avancement, Abdoulaye Fall soit élevé au grade de Colonel. Parce qu’il en était plus méritant que quiconque d’autre».
«A l’époque, ce que j’ai dit au Général Pathé Seck sur le lieutenant-colonel d’alors, Abdoulaye Fall»
D’ailleurs, renchérit le Général Mamadou Diop, «si c’était à refaire, je le referai, les yeux fermés, car le lieutenant-colonel d’alors m’avait vraiment séduit». Maintenant si le Colonel Abdoul Aziz Ndao a écrit dans son Livre ou a raconté ailleurs que le Général Abdoulaye Fall m’a supplié ou a quémandé que j’intercède en sa faveur pour être élevé au rang de Colonel, il raconte tout sauf la vérité”. Car, fait-il remarquer, “c’est sur mon initiative personnelle que j’avais demandé à mon futur successeur de l’époque de le faire avancer. Abdoulaye Fall avait fait consenti un sacrifice que beaucoup n’avaient pas accepté de faire».
Ce que le Général Mamadou Diop pense des «vaches et de la menuiserie» du couple Fall évoqués dans le brûlot
Interpellé sur l’usine de menuiserie que détiendrait l’épouse du Général Abdoulaye Fall en Casamance, pour fructifier ses affaires, le Général Mamadou Diop dit ne croire à un seul piètre mot de tout cela. Quid des vaches que des Commandants de Brigade auraient achetées au Général Abdoulaye Fall pour le compte de son verger de Niagues ? Là aussi, la réponse du Général Mamadou Diop tombe sèche : «le Général Fall que je connais ne peut se permettre d’être descendu aussi bas. Cela ne cadre point avec sa personne», rétorque-t-il.
Actusen.com
BON A SAVOIR
Pour rappel, à la Page 181 de son Livre, «Pour l’honneur de la Gendarmerie sénégalaise», le Colonel Abdoulaye Aziz Ndao écrit : «j’évoque le cas de l’épouse de ce ministre, pour ouvrir une autre offensive du Général vers les officiers généraux de la deuxième section, à qui il fournit des versions mensongères sur mon limogeage. Je ne sus ces versions que durant le cocktail de noel 2007, offert par le CEMGA, qui m’imposa d’y participer.
Le Général de Division Mamadou DIOP, ancien Haut Commandant de la gendarmerie, et le Général Mamadou KEITA, ancien CEMGA, furent très heureux de me rencontrer et de me savoir en pleine forme et en bonne santé. Ils me demandèrent où en était mon cas et me firent part des démarches entreprises auprès du Général pour me trouver une solution.
Mamadou DIOP, pour banaliser le cas, affirma d’un go qu’il était inconcevable qu’un officier soit relevé de ses fonctions pour avoir été l’amant de la femme d’un ministre.
Il expliqua, face à notre surprise, que le Général lui avait donné la version d’une plainte de ce ministre contre moi pour des relations coupables avec sa femme. Ce dernier s’étant plein au Président qui avait décidé de me relever de mes fonctions.
Tout aussi surpris, le Général KEITA lui expliqua avoir reçu une autre version du Général. Suite à son intervention, pour me sortir du piège de l’état, le Général lui avait donné, comme version, un scandale au mess des officiers, en état d’ivresse publique et manifeste, qui m’avait conduit à insulter le Président de la République et l’état, et que les faits avaient été portés par les services de la police.
Ces deux versions, aux antipodes, mirent ces deux officiers dans tous leurs états et ils voulurent tirer au clair cette affaire tout de suite, parce qu’ils estiment que le Général leur a menti, à tous les deux, et les avaient éconduits sur une base malhonnête et inacceptable.
Le CEMGA dut les calmer pour éviter qu’ils interpellent le Général, présent dans le cocktail. » Bref, ce sont-là autant d’affirmations que le Général Mamadou Diop a balayées d’un revers de main, en acceptant de s’en ouvrir à Actusen.com.
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