M. le Président, en mars 2000 nous vous avions porté démocratiquement à la tête du pays. On peut même affirmer que, de nos trois présidents, vous êtes le seul élu démocratiquement. Cependant, vous et vos partisans avez dénaturé et vidé totalement la république de son sens.
M. le Président, vous le savez sans doute mieux que moi, un bon dirigeant s’entoure toujours d’hommes compétents et travailleurs. Mais vous avez choisi le clan des politiciens médiocres, véreux comme Farba Senghor, Serigne Mbacké Ndiaye et autres dont leur seul objectif est de satisfaire leurs propres intérêts. Le Sénégal va très mal sur tous les plans : politique, religieux, économique, éducatif et social. Nous vivons aujourd’hui la période la plus noire et la plus scandaleuse de notre histoire. Le Sénégal de 2000 à maintenant excelle seulement dans le culte de la médiocrité. Les problèmes auxquels le Sénégal est aujourd’hui confronté sont l’œuvre des inconduites politiques et des désastres sociaux dont vous êtes le seul responsable. Vous avez détruit notre cher tissu social que le président Senghor nous a légué. Je ne peux m’empêcher de croire que ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire puisse arriver au Sénégal. Nous avons tous vu lors des manifestations politiques du 23 juillet dernier, que le pays s’était divisé en deux clans qui étaient prêts à s’affronter s’il le fallait. Il faut arrêter de penser que nous sommes beaux, intelligents et religieux par conséquent rien de mauvais ne pourrait nous arriver. Actuellement, tous les ingrédients sont réunis pour que le pays explose. En êtes-vous conscients, Président ?
Au sens le plus élémentaire, le concept d’institution de la république renvoie aux attentes qu’un peuple a envers son gouvernement. Aujourd’hui, le peuple Sénégalais n’attend plus rien de vous et de votre gouvernement. Concernant la validité de votre candidature, je ne m’y prononcerai pas, je vous ferai l'économie de resesser ici ce qu'en pensent bon nombre de nos compatriotes. Car le bon sens voudrait à 90 ans, qu’on prenne sa retraite, et à cet âge, on se doit d’être sage, faudrait-il le rappeler, et ne pas chercher à s’imposer ou s’efforcer à diriger des personnes qui ont une opinion peu favorable de ce qu’a été votre politique pendant toute une décennie. Je me contenterais simplement de rappeler aux Sénégalais quelques torts que vous nous avez causés.
Le Guichet automatique gratuit du palais de la république
« La psychologie humaine est faite de sorte que nous hésitons à corriger ou à formuler des reproches vers ceux à qui on pense qu’on leur doit tout ». Cette phrase du philosophe québécois Benoit Dubreuil résume parfaitement le comportement de l’homme politique Sénégalais. Le député, le ministre, le consultant mandaté par un ami sera enclin à fermer les yeux sur l’agissement de celui à qui il doit son statut social. Pire, non seulement ils ne dénoncent pas ces agissements, au contraire ils cherchent à amplifier le phénomène par le biais de la corruption. Vu l’ampleur que cette dernière a pris ces derniers temps, il serait légitime de demander si les Sénégalais sont de nature corrompus ? Il faut savoir que la corruption n’est pas un phénomène nouveau. Elle n’est seulement plus raffinée comme du temps de Senghor et de Abdou Diouf, mais elle est aujourd’hui presque institutionnalisée par Wade. Le régime de Wade a fait taire beaucoup de monde. Actuellement, le meilleur moyen de gagner de l’argent au Sénégal, c’est de trouver une audience au Palais de la république. Depuis 2000, je m’amusais à faire le cumul de l’argent qui est sorti du guichet automatique gratuit du palais de la république mais j’ai vite arrêté cet exercice car, M. le président, au rythme que vous distribuez l’argent, je n’arrive plus à vous suivre.
Wade et les religieux
Je me pose et je continuerai de me poser la question suivante : qu’est ce qu’un homme religieux peut faire avec quelqu’un qui a déclaré publiquement qu’il était franc-maçon et que tous ses actes vont dans le sens de sa déclaration ? J’ose croire qu’aucun religieux ne donnera de consigne de vote pour qui que soit. Le Sénégal est un pays de croyants à presque 99%, il est donc impensable de gérer le pays sans l’avis de la classe religieuse. Je me permettrais une petite adresse aux responsables du clergé musulman: pensez à vos responsabilités en tant que guides. Sur vos épaules repose un fardeau, très lourd, et vous aurez à rendre compte un jour devant Dieu. Le prophète (PSL) a dit : « Vous serez avides à accaparer le pouvoir, le commandement, l’autorité,…mais elle ne sera que regret le jour de la résurrection. Tout dirigeant désigné à la tête de quelques musulmans et qui meurt en les trompant, le paradis lui sera interdit».
Auteur : Amadou Diop – Doctorant en chimie des matériaux lignocellulosiques à l’université du Québec à Trois-Rivières.
Courriel : amadou.diopp@gmail.com
Thiesvision.com
M. le Président, vous le savez sans doute mieux que moi, un bon dirigeant s’entoure toujours d’hommes compétents et travailleurs. Mais vous avez choisi le clan des politiciens médiocres, véreux comme Farba Senghor, Serigne Mbacké Ndiaye et autres dont leur seul objectif est de satisfaire leurs propres intérêts. Le Sénégal va très mal sur tous les plans : politique, religieux, économique, éducatif et social. Nous vivons aujourd’hui la période la plus noire et la plus scandaleuse de notre histoire. Le Sénégal de 2000 à maintenant excelle seulement dans le culte de la médiocrité. Les problèmes auxquels le Sénégal est aujourd’hui confronté sont l’œuvre des inconduites politiques et des désastres sociaux dont vous êtes le seul responsable. Vous avez détruit notre cher tissu social que le président Senghor nous a légué. Je ne peux m’empêcher de croire que ce qui est arrivé à la Côte d’Ivoire puisse arriver au Sénégal. Nous avons tous vu lors des manifestations politiques du 23 juillet dernier, que le pays s’était divisé en deux clans qui étaient prêts à s’affronter s’il le fallait. Il faut arrêter de penser que nous sommes beaux, intelligents et religieux par conséquent rien de mauvais ne pourrait nous arriver. Actuellement, tous les ingrédients sont réunis pour que le pays explose. En êtes-vous conscients, Président ?
Au sens le plus élémentaire, le concept d’institution de la république renvoie aux attentes qu’un peuple a envers son gouvernement. Aujourd’hui, le peuple Sénégalais n’attend plus rien de vous et de votre gouvernement. Concernant la validité de votre candidature, je ne m’y prononcerai pas, je vous ferai l'économie de resesser ici ce qu'en pensent bon nombre de nos compatriotes. Car le bon sens voudrait à 90 ans, qu’on prenne sa retraite, et à cet âge, on se doit d’être sage, faudrait-il le rappeler, et ne pas chercher à s’imposer ou s’efforcer à diriger des personnes qui ont une opinion peu favorable de ce qu’a été votre politique pendant toute une décennie. Je me contenterais simplement de rappeler aux Sénégalais quelques torts que vous nous avez causés.
Le Guichet automatique gratuit du palais de la république
« La psychologie humaine est faite de sorte que nous hésitons à corriger ou à formuler des reproches vers ceux à qui on pense qu’on leur doit tout ». Cette phrase du philosophe québécois Benoit Dubreuil résume parfaitement le comportement de l’homme politique Sénégalais. Le député, le ministre, le consultant mandaté par un ami sera enclin à fermer les yeux sur l’agissement de celui à qui il doit son statut social. Pire, non seulement ils ne dénoncent pas ces agissements, au contraire ils cherchent à amplifier le phénomène par le biais de la corruption. Vu l’ampleur que cette dernière a pris ces derniers temps, il serait légitime de demander si les Sénégalais sont de nature corrompus ? Il faut savoir que la corruption n’est pas un phénomène nouveau. Elle n’est seulement plus raffinée comme du temps de Senghor et de Abdou Diouf, mais elle est aujourd’hui presque institutionnalisée par Wade. Le régime de Wade a fait taire beaucoup de monde. Actuellement, le meilleur moyen de gagner de l’argent au Sénégal, c’est de trouver une audience au Palais de la république. Depuis 2000, je m’amusais à faire le cumul de l’argent qui est sorti du guichet automatique gratuit du palais de la république mais j’ai vite arrêté cet exercice car, M. le président, au rythme que vous distribuez l’argent, je n’arrive plus à vous suivre.
Wade et les religieux
Je me pose et je continuerai de me poser la question suivante : qu’est ce qu’un homme religieux peut faire avec quelqu’un qui a déclaré publiquement qu’il était franc-maçon et que tous ses actes vont dans le sens de sa déclaration ? J’ose croire qu’aucun religieux ne donnera de consigne de vote pour qui que soit. Le Sénégal est un pays de croyants à presque 99%, il est donc impensable de gérer le pays sans l’avis de la classe religieuse. Je me permettrais une petite adresse aux responsables du clergé musulman: pensez à vos responsabilités en tant que guides. Sur vos épaules repose un fardeau, très lourd, et vous aurez à rendre compte un jour devant Dieu. Le prophète (PSL) a dit : « Vous serez avides à accaparer le pouvoir, le commandement, l’autorité,…mais elle ne sera que regret le jour de la résurrection. Tout dirigeant désigné à la tête de quelques musulmans et qui meurt en les trompant, le paradis lui sera interdit».
Auteur : Amadou Diop – Doctorant en chimie des matériaux lignocellulosiques à l’université du Québec à Trois-Rivières.
Courriel : amadou.diopp@gmail.com
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