Le Comité d’Initiatives pour la Défense de l’Environnement s’était ouvertement dressé contre le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, le ministre Adama Sall, le représentant de l’Union européenne (UE) à Dakar, Gilles Hervio, et avait interpelé le chef de l’Etat, Me Wade. Entre-temps, le délégué de l’Union européenne a quitté le Sénégal, le Premier ministre s’est démarqué du projet. Aujourd’hui, l’entêtement du ministre de l’Urbanisme, de l’Environnement de l’Hygiène publique, Adama Sall, lui a valu son poste. Le président Wade a choisi le camp des «Layènes», après avoir constaté des manquements dans la gestion des 14 milliards de FCFA dégagés pour la réalisation de ce projet d’assainissement.
Mercredi 11 mai 2011, suite à la revue conjointe de la coopération entre l’Union européenne et l’Etat du Sénégal, la Déléguée de l’UE, Mme. Dominique Dellicour, avait déclaré que «si l’Etat du Sénégal ne prend pas de mesures pour démarrer les travaux au plus tard dans un mois, il risquerait de perdre son financement».
CHRONOLOGIE DES FAITS
Jeudi 12 mai 2011, Adama Sall, au terme du Conseil des ministres, déclare que «sur la partie terrestre, les travaux étaient en cours depuis mars», que la première phase allant de la station d’épuration à la case «sera terminée d’ici fin mai» et que «les tuyaux de la partie marine sont en assemblage sur la baie de Hann». Mais, après vérification sur le terrain, les bailleurs ont constaté que le ministre n’avait pas dit la vérité.
Les «Layènes», dans une autre déclaration, se sont demandé «pourquoi donc l’Union européenne menace-t-elle alors de retirer ce financement, si les travaux ont bel et bien démarré ?». Ils ont attiré l’attention des autorités sur les impairs notés dans les déclarations du ministre Adama Sall. «Avec quel argent ces travaux, qui n’existent que dans la tête du ministre, ont été réalisés ?», se demandaient-ils. Selon Cambéréne, «ces informations fournies par le ministre n’étaient que de la poudre aux yeux, destinée à manipuler les plus hautes autorités de ce pays, dont le Chef de l’Etat lui même, ainsi que l’opinion nationale».
Dimanche 14 Novembre 2010, toute la communauté «Layène», sans exception et unie comme un seul homme, avec le soutien du Khalif Général, Seydina El Hadji Abdoulaye Thiaw Lahi, s’était donnée rendez-vous devant le mausolée de Seydina Issa Rouhou Lahi, à Cambérène, «pour implorer le Tout Puissant d’aider à faire face à toutes initiatives visant à souiller le village de Cambérène, capitale religieuse de la Communauté Layène», indique un communiqué de presse de ladite communauté. Ce jour, Imams de toutes les localités «Layènes», autorités religieuses et politiques et jeunes étaient de la partie.
C’est à cette date que les «Layènes» ont déclaré la guerre au ministre Adama Sall, «qui avait réaffirmé sa volonté de réaliser ce projet rejeté par cette Communauté religieuse», lors de son passage à l’Assemblée nationale. Dans leurs argumentaires, les «Layènes» ont exposé des éléments «scientifiques, techniques et religieux démontrant le caractère hasardeux des études préparatoires du projet (études géomorphologique et d’impact environnemental) et les impacts négatifs que ce projet ne cesse de causer au village de Cambérène». Les «Layènes» ont donc rejeté ce qu’ils ont qualifié de «maudite canalisation».
Le président de la République était d’accord pour le départ d’Adama Sall, mais il voulait suffisamment de preuves avant de prendre la décision. Ce que le premier ministre a fourni jusque dans les moindres détails. Après le ministre, c’est sur la tête du Directeur de l’Onas, Amadou Dieng, que plane l’épée de Damoclès.
Lesenegalais.net
Mercredi 11 mai 2011, suite à la revue conjointe de la coopération entre l’Union européenne et l’Etat du Sénégal, la Déléguée de l’UE, Mme. Dominique Dellicour, avait déclaré que «si l’Etat du Sénégal ne prend pas de mesures pour démarrer les travaux au plus tard dans un mois, il risquerait de perdre son financement».
CHRONOLOGIE DES FAITS
Jeudi 12 mai 2011, Adama Sall, au terme du Conseil des ministres, déclare que «sur la partie terrestre, les travaux étaient en cours depuis mars», que la première phase allant de la station d’épuration à la case «sera terminée d’ici fin mai» et que «les tuyaux de la partie marine sont en assemblage sur la baie de Hann». Mais, après vérification sur le terrain, les bailleurs ont constaté que le ministre n’avait pas dit la vérité.
Les «Layènes», dans une autre déclaration, se sont demandé «pourquoi donc l’Union européenne menace-t-elle alors de retirer ce financement, si les travaux ont bel et bien démarré ?». Ils ont attiré l’attention des autorités sur les impairs notés dans les déclarations du ministre Adama Sall. «Avec quel argent ces travaux, qui n’existent que dans la tête du ministre, ont été réalisés ?», se demandaient-ils. Selon Cambéréne, «ces informations fournies par le ministre n’étaient que de la poudre aux yeux, destinée à manipuler les plus hautes autorités de ce pays, dont le Chef de l’Etat lui même, ainsi que l’opinion nationale».
Dimanche 14 Novembre 2010, toute la communauté «Layène», sans exception et unie comme un seul homme, avec le soutien du Khalif Général, Seydina El Hadji Abdoulaye Thiaw Lahi, s’était donnée rendez-vous devant le mausolée de Seydina Issa Rouhou Lahi, à Cambérène, «pour implorer le Tout Puissant d’aider à faire face à toutes initiatives visant à souiller le village de Cambérène, capitale religieuse de la Communauté Layène», indique un communiqué de presse de ladite communauté. Ce jour, Imams de toutes les localités «Layènes», autorités religieuses et politiques et jeunes étaient de la partie.
C’est à cette date que les «Layènes» ont déclaré la guerre au ministre Adama Sall, «qui avait réaffirmé sa volonté de réaliser ce projet rejeté par cette Communauté religieuse», lors de son passage à l’Assemblée nationale. Dans leurs argumentaires, les «Layènes» ont exposé des éléments «scientifiques, techniques et religieux démontrant le caractère hasardeux des études préparatoires du projet (études géomorphologique et d’impact environnemental) et les impacts négatifs que ce projet ne cesse de causer au village de Cambérène». Les «Layènes» ont donc rejeté ce qu’ils ont qualifié de «maudite canalisation».
Le président de la République était d’accord pour le départ d’Adama Sall, mais il voulait suffisamment de preuves avant de prendre la décision. Ce que le premier ministre a fourni jusque dans les moindres détails. Après le ministre, c’est sur la tête du Directeur de l’Onas, Amadou Dieng, que plane l’épée de Damoclès.
Lesenegalais.net