C’est tard dans la soirée du dimanche 24 juillet que des patrons de presse ont commencé à s’affairer autour des reporters qui ont couvert les meetings du Pds et de l’opposition. C’était pour leur donner des consignes de dernière minute pour changer l’orientation des articles. Les reporters étaient déboussolés. Comme si on leur demandait de renier leurs convictions et de donner de fausses informations. Or, le journaliste doit informer juste et vrai. Tous ceux qui avaient couvert le meeting des libéraux ont aisément constaté que la foule était majoritairement composée de militants mercenaires payés pour venir massifier les rangs. Si on ôte les mercenaires et les gens curieux qui étaient venus assister à l’évènement, franchement, il ne restera pas grand-chose de la foule. C’est précisément cette info de taille qu’il fallait donner. Mais si elle était publiée, le Pds aurait reçu un coup fatal. Du coup, les libéraux ont contacté des patrons de la presse privée pour qu’ils fassent tourner les choses à l’avantage de Wade, moyennant plusieurs millions.
Hélas, cette réalité des faits a été étouffée par beaucoup de patrons de la presse privée. Au lendemain des manifestations, les Sénégalais étaient ahuris de voir certains journaux « ennemis » du Pds barrer à leur Une que Wade a gagné d’avance l’élection présidentielle. Sur le coup, le deal entre certains patrons de pesse corrompus et le Pds est éventré. Deux confrères avouent avoir été forcés de dénaturer les faits. Mieux, un patron de presse s’est confié à nous et a reconnu avoir perçu sa part du gâteau pour effectuer cette sale besogne. Son aveu n’est point un mea culpa, mais un signe que l’argent sale du Pds a encore triomphé sur des journalistes sans peu convaincus.
Pape Matar NDIAYE leral.net
Hélas, cette réalité des faits a été étouffée par beaucoup de patrons de la presse privée. Au lendemain des manifestations, les Sénégalais étaient ahuris de voir certains journaux « ennemis » du Pds barrer à leur Une que Wade a gagné d’avance l’élection présidentielle. Sur le coup, le deal entre certains patrons de pesse corrompus et le Pds est éventré. Deux confrères avouent avoir été forcés de dénaturer les faits. Mieux, un patron de presse s’est confié à nous et a reconnu avoir perçu sa part du gâteau pour effectuer cette sale besogne. Son aveu n’est point un mea culpa, mais un signe que l’argent sale du Pds a encore triomphé sur des journalistes sans peu convaincus.
Pape Matar NDIAYE leral.net