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Le Prince héritier et les flammes de Tamaro

Leral-Rien qu’un pseudo-incendie car en réalité on a vu que de la fumée point de flamme a l’immeuble Tamaro siège de l’ANOCI et toute la République mobilisée est en ébullition. Il faut sauver Karim Wade le prince héritier. Et rien n’est de trop dans l’arsenal. Un hélicoptère survole l’immeuble. Le port mobilise ses deux grues. Tous les groupements de sapeurs pompiers sont en état d’alerte maximale renforces par les Forces françaises du Cap Vert pour une intervention digne d’un cinéma hollywoodien. Deux ambulances sont prêtes à faire la navette pour évacuer les sauves. Sa Majesté informe s’impatiente pour aller sauver son Prince héritier des flammes de l’enfer de Tamaro au point de vouloir marcher a pied.


Rédigé par leral.net le Vendredi 2 Octobre 2009 à 16:00 | | 5 commentaire(s)|

Le Prince héritier et les flammes de Tamaro
Toute la République est sous le choc et implore le ciel. Il faut illico presto être présent sur les lieux aux pieds de sa Majesté et du Prince pour donner des gages de sa loyauté. Même s’il faut battre le records de l’athlète Usain Bolt pour être présent aussi vite qu’un éclair et être vu, filme et photographie il faut le faire. Ainsi sa Majesté pouvait improvise un autre conseil des ministres devant l’immeuble Tamaro car le quorum était atteint. Le premier des ministres Souleymane Ndene Ndiaye, Madicke Niang, Becaye Diop,Cheikh Tidiane Gadio, Serigne Moudou Bousso Leye, Moustapha Guirassy, Aliou Sow , Habib Sy,bref tous les membres qui composent le pléthorique gouvernement de son Altesse ont tenu a faire acte d’allégeance. Et les autres institutions ont aussitôt rapplique. L’Assemblée nationale, le Senat et le Conseil économique et sociale sont dans la place. Sans oublier les courtisans, les flagorneurs qui ont réussi à passer entre les mailles des policiers qui avaient fini de quadriller la zone sur instruction de leur supérieurs hiérarchiques qui pour rien au monde ne voulaient rater ce court métrage « le Prince et les flammes de Tamaro ».
En réalité même si personne ne souhaite du mal au fils héritier le scenario vécu au siège de l’ANOCI est assez édifiant sur la division nette du Sénégal en deux entités. Le Sénégal des élus du Roi sur qui sa royauté doit veiller et le Sénégal des condamnes qui ne méritent aucune compassion de sa part. Bien au contraire. Comment comprendre la promptitude avec laquelle le Chef de l’Etat s’est déplace avec toute la République au siège de l’ANOCI et tout l’arsenal qui a été mobilise à cet effet ? Et pourtant les Sénégalais étaient convaincus qu’après avoir épuisé leur stock d’indignation leur Majesté n’était point ému par leur malheur. Pour preuve présentement des morts par noyade à cause des inondations sont toujours signalées dans la banlieue. Wade n’a pas réagi. Lorsque trois sapeurs pompiers ont perdu la vie de manière tragique sous les décombres d’un immeuble qui s’est effondré a la suite d’un incendie d’une rare violence .Wade était aux abonnes absents. Les locaux de l’Autorité pour la régulation des marches publics et de Dp World ont été victimes d’incendie. Point de réaction de sa Majesté. Ou était Wade lorsque l’effondrement d’un immeuble a la Medina avait tue un jeune homme ? Il n’était pas au courant certainement. Il en est même de l’effondrement de la dalle d’une mosquée sise à Yoff qui avait fait dix morts dont deux enfants et un bébé. Ces victimes ne méritent pas la moindre compassion de la part de sa Majesté car en réalité elles sont dans le Sénégal des condamnes. Contrairement au Prince héritier qui vaut bien un détour au pas de charge a l’immeuble Tamaro.

Pape Alé Niang


1.Posté par okf le 03/10/2009 00:41 | Alerter
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Dieu merci. Que Dieu protege et donne longue vie à toutes les personnes qui travaillent pour faire avancer notre cher pays le SENEGAL.

2.Posté par ibou le 03/10/2009 13:30 | Alerter
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Que personne ne se lamente!
Nous avons choisi des incapables pour nous diriger.Nous avons même crié"dooli niou".

Reconduisons-les en 2012.Seuls les baadolos payeront les pots cassés

3.Posté par bouba le 03/10/2009 21:32 | Alerter
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que ferais tu si c'était ton propre fils? Que Dieu te purifie la cervelle

4.Posté par samba kethio mbondo le 04/10/2009 19:39 | Alerter
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il est ecrit que tous les wade periront.kokasika aboudou ainsi soit -il

5.Posté par Le Piment le 05/10/2009 12:49 | Alerter
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Chers lecteur de cette rubrique de l'excelllent site Leral.net.

Faut-il s'appitoyer plus qu'il n'en faut,sur le sort de plus en plus tragique qui attend cet homme prétendument omniscient et omnipotent comme le bon Dieu, qui finit ainsi en catastrophe, une carrière politique qui aurait pu être l'une des plus belles, à cause de l'enthousiasme délirant des élcteurs, l'ayant unanimement porté au pouvoir ? Il faut ajouter pour être juste, que la fin quasiment catastrophique du Parti Socialiste (PS) dont l'usure constatée et les luttes de positionnement avaient finalement assassiné les quelques bons points de son long règne jonché de réalisations certes mais aussi de manquements, y aura été pour quelque chose.

Faut-il s'attarder plus qu'il n'est permis, sur le sort de cet homme qui a sciemment et volontairement confonu les connaissances livresques à l'humble sagesse d'écouter plus souvent et beaucoup plus attentivement qu'il ne l'a fait, l'opinion des autres, ne serait-ce que pour sauver la face et pouvoir un jour dire pour se dédouaner des aléas parfois inattendus de la vie: " je les ai pourtant suivis" , pour dire qu'à un certain niveau, les responsabilités peuvent et doivent être partagées ?

Faut-il avoir forcément pitié d'un homme singulièrement nombriliste et férocement égoïste, qui malgré sa propension à partager gracieusement l'argent du peuple entre lui, sa famille et ses amis, n'a pas su trouver la moindre parcelle de différence, entre sa "sainte" famille et la chose gouvernementale, plus que jamais singularisée par son mépris de l'autre, des règles et des convenences, pour avoir géré le Sénégal comme un roi sa cour et un chef sa sa propre famille ou son arrière-cour, tout le long de ses deux mandats à la tête de ce pays ?

Faut-il ne pas se souvenir de celui-là qui, dès le tout premier jour de son investiture, pardon, de son couronnement au méidien Présient, osa humilier comme cela n'avait jamais été vu avant lui dans les annales diplomatiques, ses roitelets pairs chefs d'Etat africains venus assister aux cérémonies de son sacre, en ces termes : ''c'est fini, l'Afrique des dictateurs, des règnes interminables et des présidents à vie, des républiques bananières qui sont au juste des royaumes déguisés" ? Comme témoins de l'histoire, nous étions heureusement présents ce jour-là et avons vu honteux, feu Omar Bongo du Gabon entrer dans ses petits souliers, feu Robert Gueye de Côte d'Ivoire se retourner nerveusement pour regarder autour de lui, tout come Blaise Campaoré l'assassin de Thomas Sankara, balayer la salle de son regard de sanguinaire, pour savoir si ne n'était pas à lui personnellement, que s'adressait le nouveau Président sénégalais, etc..etc.

Faut-il enfin ne pas se souvenir de cet homme providentiel qui souleva tellement d'espoir partout en Afrique et plus singulèrement ici au Sénégal après le long règne du PS, qu'il ne trouva rien de mieux tout au début de son mandat, que de descendre personnellement dans les rues comme jamais personne ne l'aurait cru, pour se faire photographier par la presse nationale et internationale, entouré des fameux enfants de la rue objets à tant de controverses, à qui il promit: "plus jamais ça", en parlant de leurs inqualifiables conditions de vie ?

(....)

Naturellement, ma réponse à tous ces "faut-il " est NON.

Non, parce que cet homme a entre temps, fait exactement ce qu'il n'a pas dit et dit ce qu'il n'a pas fait. Il n'a pas tenu compte des nombreux talents que son pays regorge, pour prendre des décisions idoines ou pour agir chaque jour, ne serait-ce qu'en pensant à cette majoritté silencieuse qui l'a élue. Roi comme Nebucanesor ou tout autre, il n'a pensé qu'à ses douze travaux d'Hercules et à ses réalisations pharaoniques, dans le seul but d'asseoir une prétendue postérité historique de bonne facture, tout en oubliant que pendant ce temps, le peuple qui l'avait élu souffrait de tous les maux du monde.

Magicien du verbe, des formules incendiaires et des mots à l'emporte-pièce, il n'y a eu aucune tribune officielle ou officieuse nulle part dans monde tout le long de son règne, où le faiseur de miracles ne se soit présenté, pour exiber ses vrais et faux diplômes aux yeux ébahis ou admiratifs des autres, afin d'avoir le plaisir sadique d'exposer ses points de vues irréalistes et/ou alors, pour montrer qu'au Sénégal, après lui c'est son fils ou le déluge, sa famille étant la seule variable sûre qui a existé, existe et existera pour la postérité.

Et comment pourrait-on avoir pitié, même en rêve, de la fin aussi triste et funèbre d'un type aussi à la fois arrogant et imprévisible, qui sait tout dire et se croit le nombrile du monde? Ce matin le voici au nord de son pays, pour éteindre un prétendu feu dans un désert et dont l'empleur n'aurait enflammer que du sable déjà chaud ,à brûles ses mains mégalomanes. Ce midi, il est au sud pour embrasser "paternellement" un fou que tout le monde évite, à qui il tend les bras pour encourager ses fantasmes et ses crimes planifiés. Ce soir, il viendra sans doute éteindre un autre drôle d'incendie, pour la première fois dans son propre pays, mais au juste, c'est pour orchestrer quelque chose de plus que louche, qui pourrait avoir de liens avec les sales draps dans lesquels son fils chéri se serait empestré, avec les affaires de détournements des déniers publics relatifs à l'Anoci... Autant on ne l'a vu se précipiter ainsi dans son propre pays pour éteindre aucun des feux comme celui plus que catastrohique des innondations, autant son hardiesse pour éteindre celui-là sucite des soupçons parfois fondés....Et dire qu'il avait promis de règler le conflit casamançais en 100 jours et que, pas plus tard qu'avant hier, 6 de nos braves soldats sont encore tombés au champ d'honneur !

On passerait volontiers des jours et des jours, des semaines voire des années, rien qu'à dire que personne ne versera une seule petite larme, le jour où l'histoire et le temps l'emporteront comme ils ont emmporté plus d'un terrible avant lui.

Personne, peut-être même son propre fils chéri, tellement il l'aura préparé à lui succéder, que la longivité légendaire du père finira par poser d'énormes problèmes au fils, si tout fils de son père qu'il est, il n'avait point de limite à ses ambitions ni de bornes morales à construire pour encadrer le possible en ce qui les concerne, lui ,sa mère, son père et sa soeur, qui règnent en maîtres sur le pays de la téranga en ce moment précis de son histoire.

Wassalam


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