Le Premier ministre avait promis fermeté, le garde des Sceaux a suivi l’affaire au jour le jour et le ministre de l’Environnement avait promis justice. L’adjudant Yaya Sonko, chef du poste des Ecogardes à Soumbédioune, présumé meurtrier du plongeur Moustapha Sarr, est dans l’œil du cyclone. Le procureur de la République, Ousmane Diagne a adressé hier une missive au ministre de l’Environnement Djibo Leyti Kâ pour lui réclamer un ordre de poursuite contre le tireur de Soumbédioune. La réponse du ministre est attendue dans les prochains jours, mais il est sûr qu’il donnera cet ordre nécessaire à l’inculpation de l’adjudant Sonko.
Peu avant d’envoyer cette missive, le ministère public recevait les conclusions de l’enquête qu’il avait fait ouvrir au niveau de la Brigade Prévôtale quelques minutes après les événements qui avaient provoqué des incidents violents à Soumbédioune. Au total, ce sont une quinzaine de personnes qui ont été entendues par la Prévôté dans le cadre de son enquête dont les conclusions n’accablent que l’adjudant Yaya Sonko. Ce dernier reconnaît avoir ouvert le feu sur Moustapha Sarr, mais jure qu’il visait le moteur de la pirogue et que la trajectoire de la balle a été déviée. Une explication pour le moins contradictoire puisque Moustapha Sarr est décédé sur le coup après avoir reçu, à bout portant, une balle en pleine poitrine. Selon l’enquête, l’intention de tuer est manifeste vu la distance qui séparait le plongeur et son tireur. L’impact du tir est tel, que le corps a été projeté dans l’eau.
D’ailleurs, à la suite de sa première audition devant les enquêteurs, l’adjudant Yaya Sonko avait été placé en garde-à-vue avant d’être remis à ses supérieurs au petit matin. À charge pour ces derniers de le maintenir à la disposition de la justice. Une justice qui s’appliquera à la hauteur des conclusions de l’enquête de la Prévôté. Comme nous croyions le savoir, c’est le meurtre qui a été retenu. Une fois l’ordre délivré, le maître des poursuites demandera la conduite devant son parquet du mis en cause avant d’ouvrir une information judiciaire qui se traduira, avant tout, par son inculpation et son placement sous mandat de dépôt.
Cheikh Mbacké GUISSE l'asquotidien
Peu avant d’envoyer cette missive, le ministère public recevait les conclusions de l’enquête qu’il avait fait ouvrir au niveau de la Brigade Prévôtale quelques minutes après les événements qui avaient provoqué des incidents violents à Soumbédioune. Au total, ce sont une quinzaine de personnes qui ont été entendues par la Prévôté dans le cadre de son enquête dont les conclusions n’accablent que l’adjudant Yaya Sonko. Ce dernier reconnaît avoir ouvert le feu sur Moustapha Sarr, mais jure qu’il visait le moteur de la pirogue et que la trajectoire de la balle a été déviée. Une explication pour le moins contradictoire puisque Moustapha Sarr est décédé sur le coup après avoir reçu, à bout portant, une balle en pleine poitrine. Selon l’enquête, l’intention de tuer est manifeste vu la distance qui séparait le plongeur et son tireur. L’impact du tir est tel, que le corps a été projeté dans l’eau.
D’ailleurs, à la suite de sa première audition devant les enquêteurs, l’adjudant Yaya Sonko avait été placé en garde-à-vue avant d’être remis à ses supérieurs au petit matin. À charge pour ces derniers de le maintenir à la disposition de la justice. Une justice qui s’appliquera à la hauteur des conclusions de l’enquête de la Prévôté. Comme nous croyions le savoir, c’est le meurtre qui a été retenu. Une fois l’ordre délivré, le maître des poursuites demandera la conduite devant son parquet du mis en cause avant d’ouvrir une information judiciaire qui se traduira, avant tout, par son inculpation et son placement sous mandat de dépôt.
Cheikh Mbacké GUISSE l'asquotidien