Ce remplacement intervient dans un contexte particulier malgré par l’émission, d’un juge Français, de neuf mandat d’arrêt dans le cadre du naufrage du « Joola » et qui vise entre autres l’ancien chef d’Etat major des armées Sénégalaises. Au moment de sa nomination à la tête des forces de la MONUC par le secrétaire général des Nations Unies, le général Babacar Gaye était ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en Allemagne, en Autriche et auprès des organes des Nations Unies de Vienne. Après l’obtention du baccalauréat en 1968, il prépare le concours de Saint-Cyr au Lycée Dumont d’Urville de Toulon et intègre en 1970 l’Ecole Militaire Spéciale de Saint-Cyr dans les rangs de la Promotion « général de Gaulle » 1970-1972. Ayant choisi l’Arme Blindée Cavalerie, il suit le Cours de perfectionnement des officiers subalternes à l’Ecole d’application de Saumur en 1979, puis commande un escadron à Tambacounda de 1980 à 1981. De 1984 à 1986, puis à nouveau de 1991 à 1993, il commande un bataillon à Thiès. En 1997, il est nommé au commandement de la Zone Militaire de Kolda, nouvellement créée. En 2000, il quitte ce poste pour les fonctions de Chef d’Etat-Major Général des Armées.
Le général Gaye a participé à plusieurs opérations extérieures, notamment dans le cadre des Nations Unies : FUNU/SINAI 1974-1975, FINUL/LIBAN 1980-1981 et TEMPETE DU DESERT 1990-1991 où il commande le bataillon sénégalais. Il a par ailleurs pris part en 1981 à l’opération Fodé KABA II en Gambie et il a séjourné à plusieurs reprises
Le général Gaye a participé à plusieurs opérations extérieures, notamment dans le cadre des Nations Unies : FUNU/SINAI 1974-1975, FINUL/LIBAN 1980-1981 et TEMPETE DU DESERT 1990-1991 où il commande le bataillon sénégalais. Il a par ailleurs pris part en 1981 à l’opération Fodé KABA II en Gambie et il a séjourné à plusieurs reprises