Le groupe Saudi Bin Laden passe à la vitesse supérieure. Après avoir libéré 17,8 milliards F CFA pour conforter sa position dans le processus de recapitalisation de la SAR, le géant saoudien des hydrocarbures devra d’ici juin prochain remettre sur la table la bagatelle de 35 milliards FCFA, a appris de source autorisée Les Afriques.
Les changements opérés à la tête de la Société Africaine de Raffinage avec le départ du désormais ex Dg, le sénégalais, Carmello Sagna, remplacé par le marocain, Omar Kassou, considéré comme le joker favori de Saudi Bin Laden dans l’expédition sénégalaise- illustrent de l’offensive qu’entend mener le groupe saoudien, pour résoudre la pénurie des produits pétroliers que connait le marché sénégalais.
La SAR a engagé un vaste chantier d’Extension et de Modernisation, lequel devra nécessiter un investissement global de 650 milliards FCFA (soit 1,3 milliard de dollars américains). Ce programme, d’après le communiqué du Conseil d’administration réuni ce lundi 18 avril à Dakar, prévoit le doublement de la capacité actuelle de la SAR et surtout la modernisation de la raffinerie.
Au début des transactions avec les responsables de la SAR, qui remontent à 2009, Saudi Bin Ladin, arrivé au touir de table depuis 2010 s'était engagé à mobiliser à terme une enveloppe de 230 milliards Fcfa.
Selon une source autorisée, contactée ce mardi par Les Afriques, Saudi Bin Ladin n’a toujours pas libéré 1/4 des investissements attendus dont une enveloppe de 96 milliards de FCFA annoncée par le groupe en septembre dernier.
La multinationale française, Total qui conserve 20% des parts a opté de laisser jouer la musique à Saudi Bin Laden au côté de l’Etat du Sénégal.
Le Directeur général de Total-Sénégal, Bernard Lacaze, que nous avons tenté de joindre nous a demandé de le rappeler plus tard pour calendrier chargé.
Le marocain, Omar Kassou qui traîne une solide carapace depuis une vingtaine d’années dans les réseaux pétroliers est titulaire d’un diplôme d’Ingénieur d’Etat en Mécanique de l’Ecole Mohammedia d’Ingénieurs de Rabat et d’un DESS en Géophysique appliquée de la Faculté des Sciences et Techniques de Meknès.
PAR ISMAEL AIDARA
Les changements opérés à la tête de la Société Africaine de Raffinage avec le départ du désormais ex Dg, le sénégalais, Carmello Sagna, remplacé par le marocain, Omar Kassou, considéré comme le joker favori de Saudi Bin Laden dans l’expédition sénégalaise- illustrent de l’offensive qu’entend mener le groupe saoudien, pour résoudre la pénurie des produits pétroliers que connait le marché sénégalais.
La SAR a engagé un vaste chantier d’Extension et de Modernisation, lequel devra nécessiter un investissement global de 650 milliards FCFA (soit 1,3 milliard de dollars américains). Ce programme, d’après le communiqué du Conseil d’administration réuni ce lundi 18 avril à Dakar, prévoit le doublement de la capacité actuelle de la SAR et surtout la modernisation de la raffinerie.
Au début des transactions avec les responsables de la SAR, qui remontent à 2009, Saudi Bin Ladin, arrivé au touir de table depuis 2010 s'était engagé à mobiliser à terme une enveloppe de 230 milliards Fcfa.
Selon une source autorisée, contactée ce mardi par Les Afriques, Saudi Bin Ladin n’a toujours pas libéré 1/4 des investissements attendus dont une enveloppe de 96 milliards de FCFA annoncée par le groupe en septembre dernier.
La multinationale française, Total qui conserve 20% des parts a opté de laisser jouer la musique à Saudi Bin Laden au côté de l’Etat du Sénégal.
Le Directeur général de Total-Sénégal, Bernard Lacaze, que nous avons tenté de joindre nous a demandé de le rappeler plus tard pour calendrier chargé.
Le marocain, Omar Kassou qui traîne une solide carapace depuis une vingtaine d’années dans les réseaux pétroliers est titulaire d’un diplôme d’Ingénieur d’Etat en Mécanique de l’Ecole Mohammedia d’Ingénieurs de Rabat et d’un DESS en Géophysique appliquée de la Faculté des Sciences et Techniques de Meknès.
PAR ISMAEL AIDARA