La diva de la musique traditionnelle se rappelle des bons moments que le « laaaban » augurait aux jeunes filles qui s’apprêtaient à rejoindre le domicile conjugal. « Avant, quand on nous donnait en mariage, nos maris s’accompagnaient de leurs diaam (cousins). En marge de la nuit nuptiale, nos badjénes (tantes paternelles) nous préparaient avec les bains et autres éléments pré-conjugaux », articule la diva. Selon qui, le « laabaan » contribuait à renforcer le courage des jeunes filles car elles devaient faire face à beaucoup d’épreuves dont le tatouage des gencives.
Leur satisfaction était immense quand « le matin de bonne heure, on dévoilait le pagne tacheté de sang de la mariée », ressasse Madiaga. A en croire la cantatrice, ceci réjouissait tout l’entourage de la mariée. « Avant même que ton mari ne réagisse, tes parents t’offraient des cadeaux. On pouvait voir un père de famille tuer un bœuf pour l’occasion, offrir des bijoux à sa fille ou bien lui donner des habits. La maman ainsi que les autres tantes et oncles donnaient quelques choses à la mariée. » Après, vient le tour du marié. « quant au mari, il remerciait publiquement sa promise », serine la diva dans les colonnes de Banc Diakhlé. Mais Khar Mbaye constate que tout ce rituel n’est plus de mis.
Pour la Diva, si les jeunes filles ne se préservent plus, c’est parce que le sens n’a plus de sens à leurs yeux. Ces derniers préfèrent se la couler douce dans un palace où les mariés seront seuls. « Les jeunes s’envolent en lune de miel à l’hôtel et on ne peut plus dire qui est vierge et qui ne l’est pas. Et même si certaines sont chastes, le mystère reste entre les deux », soutient-elle. Préférant jouer la carte de la prudence, la diva n'assurerait rien à tout homme qui aimerait épouser l'une de ses filles. «Si aujourd'hui, il m'arrive de marier ma fille, je n'assurerai rien à personne parce qu'avec la nouvelle génération, on ne sait pas où poser les pieds», constate-t-elle.
Leur satisfaction était immense quand « le matin de bonne heure, on dévoilait le pagne tacheté de sang de la mariée », ressasse Madiaga. A en croire la cantatrice, ceci réjouissait tout l’entourage de la mariée. « Avant même que ton mari ne réagisse, tes parents t’offraient des cadeaux. On pouvait voir un père de famille tuer un bœuf pour l’occasion, offrir des bijoux à sa fille ou bien lui donner des habits. La maman ainsi que les autres tantes et oncles donnaient quelques choses à la mariée. » Après, vient le tour du marié. « quant au mari, il remerciait publiquement sa promise », serine la diva dans les colonnes de Banc Diakhlé. Mais Khar Mbaye constate que tout ce rituel n’est plus de mis.
Pour la Diva, si les jeunes filles ne se préservent plus, c’est parce que le sens n’a plus de sens à leurs yeux. Ces derniers préfèrent se la couler douce dans un palace où les mariés seront seuls. « Les jeunes s’envolent en lune de miel à l’hôtel et on ne peut plus dire qui est vierge et qui ne l’est pas. Et même si certaines sont chastes, le mystère reste entre les deux », soutient-elle. Préférant jouer la carte de la prudence, la diva n'assurerait rien à tout homme qui aimerait épouser l'une de ses filles. «Si aujourd'hui, il m'arrive de marier ma fille, je n'assurerai rien à personne parce qu'avec la nouvelle génération, on ne sait pas où poser les pieds», constate-t-elle.