A la tête d’une forte délégation, composée, d’acteurs portuaires, des services des Douanes, de DP World, etc, le Directeur Général, M. Bara Sady veut communiquer et informer les acteurs et décideurs portuaires européens que « le PAD a beaucoup investi ces dernières années pour la modernisation de ses infrastructures ». En d’autres termes, Dakar offre des solutions logistiques conformes aux normes et standards internationaux. Il s’agit entre autres, de l’Extension du terminal à conteneurs, de la Réhabilitation et de l’Extension du Môle 2, de la construction des Entrepôts sénégalais au Mali, de la nouvelle Gare Maritime Internationale, de la Plateforme de distribution de 20h et de la Voie de contournement nord.
Au programme de la mission, des visites, des rencontres d’informations et des rendez-vous d’affaires.
Fortement exportateur, le vieux continent constitue un partenaire potentiel de choix pour le port de Dakar qui développe une offre adaptée à l’accueil de la grande diversité des produits européens et à leur redistribution vers l’Afrique, les Amériques et l’Asie.
Port polyvalent, Dakar a la capacité de traiter et stocker les marchandises conteneurisées. Avec la mise en service des portiques du terminal à conteneurs et la disponibilité de zones logistiques où sont déjà implantées des entreprises de rang international, le port de Dakar se confirme comme la plateforme africaine où les exportateurs peuvent idéalement concentrer leur flux.
Différent de Marseille où la manutention revenait au Port jusqu’en 2011, les activités de manutention sont entièrement réalisées par des opérateurs privés à Dakar.
Communiquer sur de telles opportunités, pense, son Directeur général, « permettra au port de Dakar d’améliorer encore sa compétitivité et la fiabilité de ses services pour conforter sa position de porte de l’Afrique subsaharienne ».
A Marseille, la délégation a d’abord visité les infrastructures du nouveau Port Marseille Fos.
Une conférence de presse et une réunion d’informations à la Direction Générale du Port de Marseille ont permis à Bara Sady de revenir sur les objectifs de la mission. « Nous sommes en visite de promotion, c’est surtout pour faire connaître le port de Dakar en termes d’informations et de performances. Informer d’avance sur notre offre de service », déclare Bara Sady.
Les acteurs portuaires ont magnifié à sa juste valeur cette mission et ont salué les informations données sur les nouvelles infrastructures du PAD qui font aujourd’hui de Dakar l’un des meilleurs d’Afrique. Cependant, ils sont revenus sur les coûts élevés des services dans les ports africains et ont interpellé les Douanes sur les contraintes rencontrées sur l’axe Dakar-Bamako. En effet, il faut préciser que 300 camions quittent chaque jour le Port de Dakar pour Bamako.
A Anvers en Belgique, Ronny Lemmens, Directeur Général de Newman Shipping and Agency Connv est revenu sur la position stratégique du PAD et ses facilités pour la traversée Atlantique.
Quant au Directeur Général de CMT CONTI, Gerrit Tijgat, « le Sénégal est très important pour nous, parce que c’est le premier Port de débarquement en Afrique. Nous travaillons déjà avec Dakar et nous sommes conscients que le futur des transports se trouve en Afrique. Nous sommes contents du service qui nous est rendu au PAD. Le tirant d’eau du PAD nous donne satisfaction. Nous faisons 34 à 35 escales à Dakar par an. On envisage de faire de Dakar, un port de stockage en Afrique et y faire tous nos transbordements. Mais il faut que nous ayons la possibilité d’y avoir des places de stockage de marchandises. Nous sommes aussi contents des cadences de débarquements du PAD ».
Par ailleurs, mais toujours à Anvers, la visite à SAFMARINE a été une occasion pour le représentant de ladite structure de revenir sur le coût.
En général, soutient-il, « les Ports africains sont très chers ». Et de plaider pour une concertation entre le PAD, DPW, les services des Douanes et les acteurs portuaires.
L’objectif est de chercher des voies et moyens pour trouver des solutions afin que « les opérations soient moins coûteuses », ajoute-t-il.
Toujours selon le représentant de SAFMARINE, « la bataille pour nous, c’est au niveau des prix, car nous nous sommes du privé et nous cherchons du profit. La Guinée Conakry a le port le plus cher d’Afrique ».
Répondant aux interpellations des uns et des autres, le Directeur Général du PAD, Bara Sady dira : « Nous sommes conscients que notre position est à la fois une force et une faiblesse. Elle constitue une force parce que c’est le 1er grand port à l’arrivée et est une faiblesse, si on n’arrive pas à avoir des profondeurs nécessaires pour accueillir les gros navires de dernières générations ». Raison pour laquelle, le chenal qui mène au Port de Dakar sera dragué à 13 m.
« En ce qui concerne, la cherté des coûts, une étude comparative a été commanditée par le PAD et vient d’être bouclée. Cependant, il faut préciser qu’aujourd’hui le Port de Dakar reste le moins cher d’Afrique et offre la meilleure qualité de service », poursuit-il.
Depuis sa dernière mission de 1998, le PAD vient d’effectuer un déplacement commercial de grande envergure afin de sensibiliser les acteurs de la logistique et les industriels européens aux atouts qu’offre Dakar.
Ferloo
Au programme de la mission, des visites, des rencontres d’informations et des rendez-vous d’affaires.
Fortement exportateur, le vieux continent constitue un partenaire potentiel de choix pour le port de Dakar qui développe une offre adaptée à l’accueil de la grande diversité des produits européens et à leur redistribution vers l’Afrique, les Amériques et l’Asie.
Port polyvalent, Dakar a la capacité de traiter et stocker les marchandises conteneurisées. Avec la mise en service des portiques du terminal à conteneurs et la disponibilité de zones logistiques où sont déjà implantées des entreprises de rang international, le port de Dakar se confirme comme la plateforme africaine où les exportateurs peuvent idéalement concentrer leur flux.
Différent de Marseille où la manutention revenait au Port jusqu’en 2011, les activités de manutention sont entièrement réalisées par des opérateurs privés à Dakar.
Communiquer sur de telles opportunités, pense, son Directeur général, « permettra au port de Dakar d’améliorer encore sa compétitivité et la fiabilité de ses services pour conforter sa position de porte de l’Afrique subsaharienne ».
A Marseille, la délégation a d’abord visité les infrastructures du nouveau Port Marseille Fos.
Une conférence de presse et une réunion d’informations à la Direction Générale du Port de Marseille ont permis à Bara Sady de revenir sur les objectifs de la mission. « Nous sommes en visite de promotion, c’est surtout pour faire connaître le port de Dakar en termes d’informations et de performances. Informer d’avance sur notre offre de service », déclare Bara Sady.
Les acteurs portuaires ont magnifié à sa juste valeur cette mission et ont salué les informations données sur les nouvelles infrastructures du PAD qui font aujourd’hui de Dakar l’un des meilleurs d’Afrique. Cependant, ils sont revenus sur les coûts élevés des services dans les ports africains et ont interpellé les Douanes sur les contraintes rencontrées sur l’axe Dakar-Bamako. En effet, il faut préciser que 300 camions quittent chaque jour le Port de Dakar pour Bamako.
A Anvers en Belgique, Ronny Lemmens, Directeur Général de Newman Shipping and Agency Connv est revenu sur la position stratégique du PAD et ses facilités pour la traversée Atlantique.
Quant au Directeur Général de CMT CONTI, Gerrit Tijgat, « le Sénégal est très important pour nous, parce que c’est le premier Port de débarquement en Afrique. Nous travaillons déjà avec Dakar et nous sommes conscients que le futur des transports se trouve en Afrique. Nous sommes contents du service qui nous est rendu au PAD. Le tirant d’eau du PAD nous donne satisfaction. Nous faisons 34 à 35 escales à Dakar par an. On envisage de faire de Dakar, un port de stockage en Afrique et y faire tous nos transbordements. Mais il faut que nous ayons la possibilité d’y avoir des places de stockage de marchandises. Nous sommes aussi contents des cadences de débarquements du PAD ».
Par ailleurs, mais toujours à Anvers, la visite à SAFMARINE a été une occasion pour le représentant de ladite structure de revenir sur le coût.
En général, soutient-il, « les Ports africains sont très chers ». Et de plaider pour une concertation entre le PAD, DPW, les services des Douanes et les acteurs portuaires.
L’objectif est de chercher des voies et moyens pour trouver des solutions afin que « les opérations soient moins coûteuses », ajoute-t-il.
Toujours selon le représentant de SAFMARINE, « la bataille pour nous, c’est au niveau des prix, car nous nous sommes du privé et nous cherchons du profit. La Guinée Conakry a le port le plus cher d’Afrique ».
Répondant aux interpellations des uns et des autres, le Directeur Général du PAD, Bara Sady dira : « Nous sommes conscients que notre position est à la fois une force et une faiblesse. Elle constitue une force parce que c’est le 1er grand port à l’arrivée et est une faiblesse, si on n’arrive pas à avoir des profondeurs nécessaires pour accueillir les gros navires de dernières générations ». Raison pour laquelle, le chenal qui mène au Port de Dakar sera dragué à 13 m.
« En ce qui concerne, la cherté des coûts, une étude comparative a été commanditée par le PAD et vient d’être bouclée. Cependant, il faut préciser qu’aujourd’hui le Port de Dakar reste le moins cher d’Afrique et offre la meilleure qualité de service », poursuit-il.
Depuis sa dernière mission de 1998, le PAD vient d’effectuer un déplacement commercial de grande envergure afin de sensibiliser les acteurs de la logistique et les industriels européens aux atouts qu’offre Dakar.
Ferloo