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Le préfet de Thiès interdit la circulation des Jakarta

La journée du Jeudi tout comme celle du vendredi 25 novembre a été chaude à Thiès. Ainsi, les taximen et les Jakarta men se sont livrés à des scènes de pugilat. Pour calmer les ardeurs, le préfet Ahmet Baba Ly a convoqué les deux parties en présence des commissaires de police, du commandant de la gendarmerie et du chef de service régional des transports. Le préfet a systématiquement interdit la circulation des Jakarta pour une quelconque activité commerciale.


Rédigé par leral.net le Samedi 26 Novembre 2011 à 14:15 | | 0 commentaire(s)|

Le préfet de Thiès interdit la circulation des Jakarta
Leral-Net-Les conducteurs de Jakarta et de taxis se sont encore affrontés dans le périmètre communal ce vendredi matin. Quelques taxis jaune noir seront endommagés et deux taxis Jakarta brûlés. Ainsi, il a fallu l’intervention du groupement d’intervention et de surveillance de la gendarmerie pour éteindre les différents foyers de tension. La promptitude des hommes du capitaine Issa Diack a été efficiente. Pour calmer les ardeurs, le préfet Ahmet Baba Ly a convoqué d’urgence les différentes parties en présence des commissaires de police, du commandant de la gendarmerie et du chef de service régional des transports pour une sortie de crise heureuse. Aussi le chef de service régional des transports routiers Seck Ndiaye Wade a rappelé aux conducteurs de Jakarta qu’aucune législation n’autorise la circulation des Jakarta à usage commercial. Cependant, tout individu est libre d’acheter sa moto pour un usage personnel. Ainsi le préfet leur a-t-il enjoint l’ordre d’arrêter leurs activités de transport. Toutefois, il leur a été demandé de trouver les documents afférents à la circulation des motos Jakarta puisque les deux roues qui ont une capacité de plus de 25 mètre cube doivent avoir une assurance, une vignette et une carte grise, le conducteur un permis. Au terme de la réunion, les taximen et les Jakarta men ont accepté de fumer le calumet de la paix.
Assane Djiguel, président des conducteurs de Jakarta, à la tête d’une délégation a fait le tour des points de stationnement des taxis pour demander pardon. « Nous voulons seulement la paix. Ainsi nous allons chercher les documents administratifs pour pouvoir continuer nos activités », confie-t-il au micro de Leral-Net. Pour le président du regroupement des chauffeurs, Abdoulaye Diakhaté, le préfet a systématiquement interdit la circulation des Jakarta à usage commercial.