Salvy parlait de scandale à DDD à la date du 3 juin 2012
Dans le Cd, Christian Salvy (paix à son âme) révèle que c’est la caisse de consignation et de dépôt de la boite qui était la vache laitière de la Génération du Concret. Car, le Directeur de la caisse qui n’est autre que le frère du Directeur de DDD qui l’a remplacé, puisait dans la caisse pour financer la Génération du Concret (Gc) dont lui et son frère étaient membres.
«La société Dakar Dem Dikk (3D), société anonyme avec un conseil d’Administration au capital social de 1 500 000 (un milliard cinq cent millions devait, selon les termes des articles 60 et 67, prendre en charge les intérêts des travailleurs de l’ex-Sotrac. Des deux directeurs généraux qui se sont succédés à la tête de la boite, aucun n’a pu se démarquer des syndicalistes de manière objective, ce qui a entrainé un climat de corruption, favorisant ainsi des promotions de complaisance. Les secrétaires généraux, au nombre de trois, sont des chargés de mission auprès du directeur général Moussa Diagne (deux anciens receveurs et un ex-conducteur). Les délégués du personnel sont aussi nommés surveillants de réseaux, surveillant général, superviseur ou un chef de parc. Ainsi, le collège des délégués perturbé, doit-il entériner de nouvelles élections, les anciens ne faisant plus partie des délégués qui les avaient choisis. Quatre cadres -sans bureau, avec un traitement salarial exorbitant et la location d’une villa sur la Vdn à des fins inavouées-. Trois ventes de ferraille non évalués à nos jours par la Dage. La destination des dix mille F Cfa (10 000) prélevés par cession volontaires sur les salaires des travailleurs pour l’achat de pièces détachées, il n’y a jamais eu d’évaluation, malgré la création de la commission ad hoc (techniciens syndicalistes). Le flou artistique qui entoure les 76 millions de publicité de la société Patisen/Dakar Dem Dikk pose problème. L’institution de prévoyance maladie (IPM) connait les pires moments de son existence, avec une dette qui s’accroit de jour en jour aux environs de 400 000 000 F Cfa, faute de versement par la Direction générale actuelle, malgré les ponctions effectuées sur le salaire des honnêtes travailleurs. Les hôpitaux, les pharmacies et les laboratoires, les cliniques et les cabinets dentaires ont cessé leur collaboration avec l’institution. La caisse de solidarité ne joue plus le rôle qui lui était dévolu : les veuves et les orphelins n’arrivent plus à bénéficier des bienfaits de la caisse qui est une institution louable des travailleurs. Les prestations familiales ne sont plus payées à temps ou à défaut, c’est avec 1 à 2 mois de retard, faute de versement à la caisse de sécurité sociale. L’épargne-Magal est détournée au détriment des talibés. Le départ négocié de deux cadres pour un montant de 90 millions a été le comble pour les travailleurs. La société fictive AUTOLAND, créée par Moussa Diagne facture mensuellement 10 millions mais, malheureusement, les bus ne sont jamais nettoyés. Le recrutement fallacieux de M. Gaye, embauché en octobre 2010, avec un rappel salarial rétroactif qui ne dit pas son nom, à partir de Janvier 2010, pour 1 2OO OOO FCFA, par mois, en lui octroyant 12 millions de FCFA, dont les 5 ont servi à l’achat d’un véhicule et le reste, 7 millions de FCFA, perçu en espèce. Le Dg a été épinglé pour 725 millions de FCFA, par l’Ige. Cheikh Thiam, ami de Farba Senghor, est le maitre d’œuvre du morcellement et de la vente du dépôt de Ouakam, à certains endroits, à hauteur de 23 hectares partagés entre les syndicalistes et le Direction générale. Les cartes grises du véhicule du chef de centre de formation et celui du Dg Moussa Diagne sont à leur nom et non au nom de la société. La coopérative de consommation, jadis gérée par les travailleurs, est aux mains de la direction générale, de M. Diagne et les prix qui y sont pratiqués sont des plus élevés qu’ailleurs. La compensation, de deux milliards cinq cent millions, avec la loi des finances rectificative, est passée à quatre milliards trois cent millions budgétisée. Chaque trimestre, le trésor met à la disposition de la Direction générale la somme de 900 000 000 F Cfa, pour l’année 2011, cela équivaut à un montant global de 3 600 000 F Cfa. Ce qui fait un surplus de 70 000 F Cfa, malgré tous ces efforts consentis par l’Etat, les salaires ne sont pas payés à date échue, sans compter les recettes journalières et les bus conventionnés (école française, écoles privées et train bleu). Location Gamou-magal et autres pèlerinage, les bus TATA et VOLVO ne sont pas au nom de la société DDD mais, bien au nom de la Présidence de la République. L’assurance de DDD n’est pas partielle, selon les véhicules en cause, cet effet, la société manœuvre avec la police d’assurance. Parmi les nouveaux bus, 80 sont pilotés par des machinistes et non des conducteurs et il n’y a pas de receveurs inscrits pour recevoir les recettes, ce qui nécessairement favorise la fraude. Le Directeur M. Diagne est le frère de Fallou Diagne du trésor, tous membres de la Génération du Concret. Tout compte fait, il a profité de son fauteuil de DRH, pour comploter avec les responsables syndicaux qui ont porté sa candidature pour le propulser au poste de DG et contribue à les placer au cœur de tous scandales au sein de la société».
Salvy parle du cas Farba Senghor
S’agissant de Farba Senghor, dans le Cd, Salvy laisse entendre : « un jour dans mon bureau, Farba Senghor avec qui, je collabore, m’a signifié qu’il en avait marre de travailler avec moi. Car, depuis 26 ans, qu’ils étaient dans l’opposition, et que maintenant le moment était venu de partager le gâteau, je ne jouais pas le jeu. Je l’ai chassé de mon bureau. Et c’est depuis lors que Wade et Farba Senghor ont financé Cheikh Diop, pour créer le Cnts/Fc et me combattre».
…Habib Sy
«Lors de mon voyage en Inde pour l’achat de bus Tata avec Habib Sy, alors ministre du Transport, après la commande des bus, il restait un reliquat de 80 000 dollars. Je lui ai demandé d’acheter des pièces détachées. Il a refusé, me rétorquant qu’il était l’autorité qui représente l’Etat et la dernière décision lui revient. Dès notre retour au bercail, à ma grande surprise, les indiens m’envoient une facture, annonçant que le ministre Habib Sy a commandé 3 4X4 également envoyés à son nom. Donc, il a utilisé ce reliquat à son compte propre ». Nous reviendrons sur d’autres révélations contenues dans le Cd.
Propos transcrits par Sékou Dianko DIATTA rewmi
Dans le Cd, Christian Salvy (paix à son âme) révèle que c’est la caisse de consignation et de dépôt de la boite qui était la vache laitière de la Génération du Concret. Car, le Directeur de la caisse qui n’est autre que le frère du Directeur de DDD qui l’a remplacé, puisait dans la caisse pour financer la Génération du Concret (Gc) dont lui et son frère étaient membres.
«La société Dakar Dem Dikk (3D), société anonyme avec un conseil d’Administration au capital social de 1 500 000 (un milliard cinq cent millions devait, selon les termes des articles 60 et 67, prendre en charge les intérêts des travailleurs de l’ex-Sotrac. Des deux directeurs généraux qui se sont succédés à la tête de la boite, aucun n’a pu se démarquer des syndicalistes de manière objective, ce qui a entrainé un climat de corruption, favorisant ainsi des promotions de complaisance. Les secrétaires généraux, au nombre de trois, sont des chargés de mission auprès du directeur général Moussa Diagne (deux anciens receveurs et un ex-conducteur). Les délégués du personnel sont aussi nommés surveillants de réseaux, surveillant général, superviseur ou un chef de parc. Ainsi, le collège des délégués perturbé, doit-il entériner de nouvelles élections, les anciens ne faisant plus partie des délégués qui les avaient choisis. Quatre cadres -sans bureau, avec un traitement salarial exorbitant et la location d’une villa sur la Vdn à des fins inavouées-. Trois ventes de ferraille non évalués à nos jours par la Dage. La destination des dix mille F Cfa (10 000) prélevés par cession volontaires sur les salaires des travailleurs pour l’achat de pièces détachées, il n’y a jamais eu d’évaluation, malgré la création de la commission ad hoc (techniciens syndicalistes). Le flou artistique qui entoure les 76 millions de publicité de la société Patisen/Dakar Dem Dikk pose problème. L’institution de prévoyance maladie (IPM) connait les pires moments de son existence, avec une dette qui s’accroit de jour en jour aux environs de 400 000 000 F Cfa, faute de versement par la Direction générale actuelle, malgré les ponctions effectuées sur le salaire des honnêtes travailleurs. Les hôpitaux, les pharmacies et les laboratoires, les cliniques et les cabinets dentaires ont cessé leur collaboration avec l’institution. La caisse de solidarité ne joue plus le rôle qui lui était dévolu : les veuves et les orphelins n’arrivent plus à bénéficier des bienfaits de la caisse qui est une institution louable des travailleurs. Les prestations familiales ne sont plus payées à temps ou à défaut, c’est avec 1 à 2 mois de retard, faute de versement à la caisse de sécurité sociale. L’épargne-Magal est détournée au détriment des talibés. Le départ négocié de deux cadres pour un montant de 90 millions a été le comble pour les travailleurs. La société fictive AUTOLAND, créée par Moussa Diagne facture mensuellement 10 millions mais, malheureusement, les bus ne sont jamais nettoyés. Le recrutement fallacieux de M. Gaye, embauché en octobre 2010, avec un rappel salarial rétroactif qui ne dit pas son nom, à partir de Janvier 2010, pour 1 2OO OOO FCFA, par mois, en lui octroyant 12 millions de FCFA, dont les 5 ont servi à l’achat d’un véhicule et le reste, 7 millions de FCFA, perçu en espèce. Le Dg a été épinglé pour 725 millions de FCFA, par l’Ige. Cheikh Thiam, ami de Farba Senghor, est le maitre d’œuvre du morcellement et de la vente du dépôt de Ouakam, à certains endroits, à hauteur de 23 hectares partagés entre les syndicalistes et le Direction générale. Les cartes grises du véhicule du chef de centre de formation et celui du Dg Moussa Diagne sont à leur nom et non au nom de la société. La coopérative de consommation, jadis gérée par les travailleurs, est aux mains de la direction générale, de M. Diagne et les prix qui y sont pratiqués sont des plus élevés qu’ailleurs. La compensation, de deux milliards cinq cent millions, avec la loi des finances rectificative, est passée à quatre milliards trois cent millions budgétisée. Chaque trimestre, le trésor met à la disposition de la Direction générale la somme de 900 000 000 F Cfa, pour l’année 2011, cela équivaut à un montant global de 3 600 000 F Cfa. Ce qui fait un surplus de 70 000 F Cfa, malgré tous ces efforts consentis par l’Etat, les salaires ne sont pas payés à date échue, sans compter les recettes journalières et les bus conventionnés (école française, écoles privées et train bleu). Location Gamou-magal et autres pèlerinage, les bus TATA et VOLVO ne sont pas au nom de la société DDD mais, bien au nom de la Présidence de la République. L’assurance de DDD n’est pas partielle, selon les véhicules en cause, cet effet, la société manœuvre avec la police d’assurance. Parmi les nouveaux bus, 80 sont pilotés par des machinistes et non des conducteurs et il n’y a pas de receveurs inscrits pour recevoir les recettes, ce qui nécessairement favorise la fraude. Le Directeur M. Diagne est le frère de Fallou Diagne du trésor, tous membres de la Génération du Concret. Tout compte fait, il a profité de son fauteuil de DRH, pour comploter avec les responsables syndicaux qui ont porté sa candidature pour le propulser au poste de DG et contribue à les placer au cœur de tous scandales au sein de la société».
Salvy parle du cas Farba Senghor
S’agissant de Farba Senghor, dans le Cd, Salvy laisse entendre : « un jour dans mon bureau, Farba Senghor avec qui, je collabore, m’a signifié qu’il en avait marre de travailler avec moi. Car, depuis 26 ans, qu’ils étaient dans l’opposition, et que maintenant le moment était venu de partager le gâteau, je ne jouais pas le jeu. Je l’ai chassé de mon bureau. Et c’est depuis lors que Wade et Farba Senghor ont financé Cheikh Diop, pour créer le Cnts/Fc et me combattre».
…Habib Sy
«Lors de mon voyage en Inde pour l’achat de bus Tata avec Habib Sy, alors ministre du Transport, après la commande des bus, il restait un reliquat de 80 000 dollars. Je lui ai demandé d’acheter des pièces détachées. Il a refusé, me rétorquant qu’il était l’autorité qui représente l’Etat et la dernière décision lui revient. Dès notre retour au bercail, à ma grande surprise, les indiens m’envoient une facture, annonçant que le ministre Habib Sy a commandé 3 4X4 également envoyés à son nom. Donc, il a utilisé ce reliquat à son compte propre ». Nous reviendrons sur d’autres révélations contenues dans le Cd.
Propos transcrits par Sékou Dianko DIATTA rewmi