Le combat engagé par le régime de Macky Sall contre l’enrichissement illicite ne peut aller de l’avant sans la détermination et l’engagement des partisans du chef de l’Etat. C’est en tout cas, la conviction de Me Moussa Félix Sow, un des avocats commis par l’Etat du Sénégal dans le procès de Karim Wade, fils de l’ancien président de la République.
Invité par la « Commission veille et marketing » de la Convention des cadres républicains (Ccr) à se prononcer sur le thème : « Organisation et missions de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) : enjeux et perspectives », l’ancien bâtonnier a exhorté les partisans du chef de l’Etat et particulièrement les cadres à s’engager.
« Nous sommes dans un cycle d’intégrité et de ce point de vue, je compte beaucoup sur votre structure, parce que vous pouvez être l’élément dynamisant permettant au chef de l’Etat d’aller plus en avant, parce que les pressions ne manquent pas », a dit l’avocat.
Selon lui, la loi interdit aux avocats de faire le procès dans les médias. « Mais, c’est à vous hommes politiques de porter le débat auprès des populations et des médias », a-t-il ajouté.
Dans la traque des biens supposés mal acquis, l’ancien bâtonnier invite les partisans du chef de l’Etat, particulièrement les cadres républicains, à s’impliquer davantage dans ce combat. « Si le chef de l’Etat a engagé cette lutte et qu’il ne voit pas les cadres à ses côtés, il va céder aux pressions », a-t-il déclaré, rappelant que l’exigence de rendre compte dépendra de chacun d’entre eux.
Me Sow a insisté sur la communication estimant que l’Etat est encore « très en retard » pour expliquer les véritables enjeux de la traque des biens mal acquis. Pour lui, il fallait, au préalable, mettre sur pied une stratégie, se demander les objectifs visés et les moyens à mettre en place.
Le coordonnateur de la Convergence des cadres républicains (Ccr) a reconnu des insuffisances à ce niveau. « Il est vrai que la riposte par rapport à la communication de la partie mise en cause est relativement faible.
Il faut le reconnaître », a indiqué Thierno Alassane Sall. C’est pourquoi, il est d’avis que ses frères doivent beaucoup communiquer compte tenu des enjeux que la traque des biens supposés mal acquis représente pour l’économie et pour l’avenir du pays.
L’enjeu, selon lui, c’est d’enrayer l’une des gangrènes les plus fortes de notre pays à savoir la corruption, sous toutes ses formes, et l’enrichissement illicite en particulier.
Thierno Alassane Sall réfute la thèse selon laquelle Karim Wade serait plus menacé que les autres dans cette lutte. Il note que d’autres personnes sont mises en cause, même si certaines d’entre elles ont essayé d’user de la médiation pénale pour s’en sortir.
« Nous sommes d’avis qu’il ne saurait être question de s’arrêter sur quelques cas symboliques et de ne pas aller au fond des choses », a déclaré le coordonnateur de la Ccr.
Me Moussa Félix Sow a expliqué que c’est seulement en cas de condamnation que l’on peut recourir à la médiation pénale.
Invité par la « Commission veille et marketing » de la Convention des cadres républicains (Ccr) à se prononcer sur le thème : « Organisation et missions de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) : enjeux et perspectives », l’ancien bâtonnier a exhorté les partisans du chef de l’Etat et particulièrement les cadres à s’engager.
« Nous sommes dans un cycle d’intégrité et de ce point de vue, je compte beaucoup sur votre structure, parce que vous pouvez être l’élément dynamisant permettant au chef de l’Etat d’aller plus en avant, parce que les pressions ne manquent pas », a dit l’avocat.
Selon lui, la loi interdit aux avocats de faire le procès dans les médias. « Mais, c’est à vous hommes politiques de porter le débat auprès des populations et des médias », a-t-il ajouté.
Dans la traque des biens supposés mal acquis, l’ancien bâtonnier invite les partisans du chef de l’Etat, particulièrement les cadres républicains, à s’impliquer davantage dans ce combat. « Si le chef de l’Etat a engagé cette lutte et qu’il ne voit pas les cadres à ses côtés, il va céder aux pressions », a-t-il déclaré, rappelant que l’exigence de rendre compte dépendra de chacun d’entre eux.
Me Sow a insisté sur la communication estimant que l’Etat est encore « très en retard » pour expliquer les véritables enjeux de la traque des biens mal acquis. Pour lui, il fallait, au préalable, mettre sur pied une stratégie, se demander les objectifs visés et les moyens à mettre en place.
Le coordonnateur de la Convergence des cadres républicains (Ccr) a reconnu des insuffisances à ce niveau. « Il est vrai que la riposte par rapport à la communication de la partie mise en cause est relativement faible.
Il faut le reconnaître », a indiqué Thierno Alassane Sall. C’est pourquoi, il est d’avis que ses frères doivent beaucoup communiquer compte tenu des enjeux que la traque des biens supposés mal acquis représente pour l’économie et pour l’avenir du pays.
L’enjeu, selon lui, c’est d’enrayer l’une des gangrènes les plus fortes de notre pays à savoir la corruption, sous toutes ses formes, et l’enrichissement illicite en particulier.
Thierno Alassane Sall réfute la thèse selon laquelle Karim Wade serait plus menacé que les autres dans cette lutte. Il note que d’autres personnes sont mises en cause, même si certaines d’entre elles ont essayé d’user de la médiation pénale pour s’en sortir.
« Nous sommes d’avis qu’il ne saurait être question de s’arrêter sur quelques cas symboliques et de ne pas aller au fond des choses », a déclaré le coordonnateur de la Ccr.
Me Moussa Félix Sow a expliqué que c’est seulement en cas de condamnation que l’on peut recourir à la médiation pénale.