La manifestation organisée avec l'appui de la Fondation Konrad Adenauer (FKA) a été ponctuée par des danses traditionnelles agrémentées de chants, de jeux de flûte et de divers instruments typiques à la culture bassari.
‘’Nous avons senti l’urgence de faire un retour aux sources qui nous permettra de mieux nous asseoir pour préserver notre culturei’’, a déclaré le président de l’Association nationale des élèves et étudiants bassaris (ANEEB), Nestor Bianquinch, expliquant le thème des journées culturelles.
‘’Si les anciens sont les dépositaires de la tradition bassari, vous en êtes les relais. En effet, si vous n’œuvrez pas pour la perpétuation et la conservation, voire pour le développement des valeurs bassari, personne ne le fera à votre place’’, leur a dit Mme Ute Bocandé, représentant-résident adjoint de la FKA.
''Certains Bassaris vont jusqu’à abandonner leur culture en se réclamant d’une autre'', a déploré Pasteur Nicodème Biesse qui donnait une conférence sur le thème de l’évènement.
‘’Vous les jeunes, cette modernité dont vous vous réclamez ne sera rationnelle que si elle est conciliée avec vos valeurs culturelles’’, a précisé Pasteur Nicodème Biesse, invitant les jeunes étudiants bassaris à puiser ‘’dans les trésors de leur culture riche, unique et originale, sous tendu par des valeurs universelles pour mieux penser, structurer et organiser le développement de (leur) localité’’.
''La culture est la civilisation vécue, transformée en actes, en comportements individuels et collectifs'', a affirmé Mamadou Ndiaye, représentant du recteur de l’UCAD, qui a exhorté les jeunes bassaris à conserver leur culture pour pouvoir la léguer à la génération future.
Les ‘’paysages culturels du pays bassari’’ situés dans la région de Kédougou (sud-est) sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité, à l’occasion de la 36ém session du comité du patrimoine mondial de l’UNESCO tenue à Saint-Pétersbourg (Russie) le 24 juin 2011.
‘’Malgré tout, nous demandons à l’UNESCO de s’appesantir sur les moyens d’accompagnement pour nous aider à sauvegarder notre patrimoine culturel, afin qu’elle ne puisse pas disparaitre d’ici les années à venir’’, a plaidé le président Nestor Bianquinch.
SOURCE:EBY/OID/AD
‘’Nous avons senti l’urgence de faire un retour aux sources qui nous permettra de mieux nous asseoir pour préserver notre culturei’’, a déclaré le président de l’Association nationale des élèves et étudiants bassaris (ANEEB), Nestor Bianquinch, expliquant le thème des journées culturelles.
‘’Si les anciens sont les dépositaires de la tradition bassari, vous en êtes les relais. En effet, si vous n’œuvrez pas pour la perpétuation et la conservation, voire pour le développement des valeurs bassari, personne ne le fera à votre place’’, leur a dit Mme Ute Bocandé, représentant-résident adjoint de la FKA.
''Certains Bassaris vont jusqu’à abandonner leur culture en se réclamant d’une autre'', a déploré Pasteur Nicodème Biesse qui donnait une conférence sur le thème de l’évènement.
‘’Vous les jeunes, cette modernité dont vous vous réclamez ne sera rationnelle que si elle est conciliée avec vos valeurs culturelles’’, a précisé Pasteur Nicodème Biesse, invitant les jeunes étudiants bassaris à puiser ‘’dans les trésors de leur culture riche, unique et originale, sous tendu par des valeurs universelles pour mieux penser, structurer et organiser le développement de (leur) localité’’.
''La culture est la civilisation vécue, transformée en actes, en comportements individuels et collectifs'', a affirmé Mamadou Ndiaye, représentant du recteur de l’UCAD, qui a exhorté les jeunes bassaris à conserver leur culture pour pouvoir la léguer à la génération future.
Les ‘’paysages culturels du pays bassari’’ situés dans la région de Kédougou (sud-est) sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité, à l’occasion de la 36ém session du comité du patrimoine mondial de l’UNESCO tenue à Saint-Pétersbourg (Russie) le 24 juin 2011.
‘’Malgré tout, nous demandons à l’UNESCO de s’appesantir sur les moyens d’accompagnement pour nous aider à sauvegarder notre patrimoine culturel, afin qu’elle ne puisse pas disparaitre d’ici les années à venir’’, a plaidé le président Nestor Bianquinch.
SOURCE:EBY/OID/AD