Pour des raisons religieuses et culturelles, au Sénégal, nul n’ose s’afficher comme membre d’une loge. Mais selon nos informations, les loges maçonniques compteraient près de 3000 à 4000 membres. Il y a bien sûr des Sénégalais, mais beaucoup d’Occidentaux souvent des Français qui sont des membres des loges. Contrairement a une idée bien répandue, qui fait froid dans le dos, les loges maçonniques au Sénégal ne font aucun sacrifice, ni ne s’adonne à des pratiques pernicieuses. «La maçonnerie c’est un état d’esprit, ce sont des gens qui partagent les mêmes valeurs intellectuelles, morales et culturelles ».
Les maçons sénégalais sont cooptés par des frères, terme par lequel, ils s’appellent entre eux. «Si quelqu’un veut être franc-maçon, il ne peut pas y adhérer directement, il faut que voussoyez proposé par un membre, c’est après que le comité donne suite ».
Le candidat maçon devient donc un apprenti franc-maçon qui est reçu par le comité des maçons qui lui posent des questions avant d’évaluer l’aptitude du candidat à évoluer en son sein, ensuite les frères se concertent avant de le juger apte.
Mais quel est le rôle de maçonnerie dans nos sociétés ? Un rôle assez ambigu. Pour d’anciens francs-maçons, les loges sont des cercles de réflexion qui visent à participer aux débats sur la société. Par exemple, en France, le mariage pour tous, a été discuté et avalisé par les milieux maçonnique. Tout comme bon nombre de grandes réformes ou de lois.
Au Sénégal, les loges ont cherché pendant longtemps pour avoir de l’influence dans la vie politique. Cependant, du fait de l’influence de la religion qui n’a jamais toléré la maçonnerie, les milieux politiques n’ont jamais accepté leur intrusion dans le système. Abdoulaye Wade, en ancien franc-maçon avait même nommé l’un d’entre eux dans un de ses gouvernements, mais cela n’a pas servi à grand-chose. Les cercles maçonniques au Sénégal font des tenues blanches ouvertes. C’est à dire des réunions où sont conviées des personnalités politiques, économiques et culturelles pour partager des idées, mais rarement de grandes décisions ne sont sorties de ces concertations avec des non membres.
Ce qui fait que l’influence des francs-maçons sénégalais n’a jamais été évidente dans la société sénégalaise. «Si dans un pays, il faut vous cacher pour mener vos activités, c’est difficile d’influencer quoi que ce soit ». Au Sénégal, le milieu maraboutique, la presse, la société civile sont les principaux cercles d’influence de la vie publique. Les milieux maçonniques en sont conscients, c’est pourquoi depuis plusieurs années, ils cherchent des stratégies pour se mettre en selle. «Pendant longtemps, les francs maçons sénégalais ont rêvé d’être aussi forts que leurs frères d’Afrique Centrale ou de certains pays de la sous-région, mais dans ces pays ce n’est pas la même culture », analyse cet ancien maçon sénégalais. Dans des pays comme le Gabon, le Congo ou le Cameroun, les francs-maçons sont représentés à tous les niveaux de pouvoir.
Ils contrôlent aussi bien les activités politiques qu’économiques. Le Président Sassou a même créé sa loge qu’il dirige d’une main de maître. «Une telle influence est impossible dans notre pays », dit la même source. Reste que les loges présentes au Sénégal sont assez présents dans les milieux d’affaires. «Il y a bon nombre de banquiers, de grands cadres, d’intellectuels qui y sont présents et ne manquent pas d’influencer les milieux où ils évoluent », poursuit notre source. Le journal Jeune Afrique avait en 2011 cité Ndioro Ndiaye, parmi les francs-maçons. Cette ancienne ministre de Diouf, qui a été ensuite parmi les dirigeants de l’Office mondial des migrations, n’a jamais démenti cette information qui avait surpris l’opinion.
En réalité, elle s’est toujours affichée dans les loges. L’histoire raconte que l’ancien Président de la République, Abdou Diouf, a présidé le samedi 2 juin 2007 à Strasbourg, l’ouverture d’un rassemblement international du Grand-Orient, une des plus puissantes loges maçonniques au monde. L’ancien chef de l’Etat sénégalais a assuré la présidence d’honneur du rassemblement intitulé ‘Construire l’Europe, construire le monde et qui a débattu des problématiques liées au co-développement, aux migrations et aux grandes épidémies dont le Sida, la tuberculose et le paludisme.
A cette rencontre, il y avait une certaine Ndioro Ndiaye qui a pris la parole, ainsi que d’autres personnalités africaines. L’ancien président Abdoulaye Wade avait avoué avoir était franc-maçon mais qu’il a quitté rapidement. Certains ont démenti cette thèse. Mais il reste que selon nos informations, il a été farouchement combattu depuis l’extérieur par des loges maçonniques qui ont utilisé leurs forces d’influence médiatique.
Source Le Soir Quotidien Numérique
Les maçons sénégalais sont cooptés par des frères, terme par lequel, ils s’appellent entre eux. «Si quelqu’un veut être franc-maçon, il ne peut pas y adhérer directement, il faut que voussoyez proposé par un membre, c’est après que le comité donne suite ».
Le candidat maçon devient donc un apprenti franc-maçon qui est reçu par le comité des maçons qui lui posent des questions avant d’évaluer l’aptitude du candidat à évoluer en son sein, ensuite les frères se concertent avant de le juger apte.
Mais quel est le rôle de maçonnerie dans nos sociétés ? Un rôle assez ambigu. Pour d’anciens francs-maçons, les loges sont des cercles de réflexion qui visent à participer aux débats sur la société. Par exemple, en France, le mariage pour tous, a été discuté et avalisé par les milieux maçonnique. Tout comme bon nombre de grandes réformes ou de lois.
Au Sénégal, les loges ont cherché pendant longtemps pour avoir de l’influence dans la vie politique. Cependant, du fait de l’influence de la religion qui n’a jamais toléré la maçonnerie, les milieux politiques n’ont jamais accepté leur intrusion dans le système. Abdoulaye Wade, en ancien franc-maçon avait même nommé l’un d’entre eux dans un de ses gouvernements, mais cela n’a pas servi à grand-chose. Les cercles maçonniques au Sénégal font des tenues blanches ouvertes. C’est à dire des réunions où sont conviées des personnalités politiques, économiques et culturelles pour partager des idées, mais rarement de grandes décisions ne sont sorties de ces concertations avec des non membres.
Ce qui fait que l’influence des francs-maçons sénégalais n’a jamais été évidente dans la société sénégalaise. «Si dans un pays, il faut vous cacher pour mener vos activités, c’est difficile d’influencer quoi que ce soit ». Au Sénégal, le milieu maraboutique, la presse, la société civile sont les principaux cercles d’influence de la vie publique. Les milieux maçonniques en sont conscients, c’est pourquoi depuis plusieurs années, ils cherchent des stratégies pour se mettre en selle. «Pendant longtemps, les francs maçons sénégalais ont rêvé d’être aussi forts que leurs frères d’Afrique Centrale ou de certains pays de la sous-région, mais dans ces pays ce n’est pas la même culture », analyse cet ancien maçon sénégalais. Dans des pays comme le Gabon, le Congo ou le Cameroun, les francs-maçons sont représentés à tous les niveaux de pouvoir.
Ils contrôlent aussi bien les activités politiques qu’économiques. Le Président Sassou a même créé sa loge qu’il dirige d’une main de maître. «Une telle influence est impossible dans notre pays », dit la même source. Reste que les loges présentes au Sénégal sont assez présents dans les milieux d’affaires. «Il y a bon nombre de banquiers, de grands cadres, d’intellectuels qui y sont présents et ne manquent pas d’influencer les milieux où ils évoluent », poursuit notre source. Le journal Jeune Afrique avait en 2011 cité Ndioro Ndiaye, parmi les francs-maçons. Cette ancienne ministre de Diouf, qui a été ensuite parmi les dirigeants de l’Office mondial des migrations, n’a jamais démenti cette information qui avait surpris l’opinion.
En réalité, elle s’est toujours affichée dans les loges. L’histoire raconte que l’ancien Président de la République, Abdou Diouf, a présidé le samedi 2 juin 2007 à Strasbourg, l’ouverture d’un rassemblement international du Grand-Orient, une des plus puissantes loges maçonniques au monde. L’ancien chef de l’Etat sénégalais a assuré la présidence d’honneur du rassemblement intitulé ‘Construire l’Europe, construire le monde et qui a débattu des problématiques liées au co-développement, aux migrations et aux grandes épidémies dont le Sida, la tuberculose et le paludisme.
A cette rencontre, il y avait une certaine Ndioro Ndiaye qui a pris la parole, ainsi que d’autres personnalités africaines. L’ancien président Abdoulaye Wade avait avoué avoir était franc-maçon mais qu’il a quitté rapidement. Certains ont démenti cette thèse. Mais il reste que selon nos informations, il a été farouchement combattu depuis l’extérieur par des loges maçonniques qui ont utilisé leurs forces d’influence médiatique.
Source Le Soir Quotidien Numérique