Si l’on en croit « La Gazette », le premier plan fomenté par Me Abdoulaye Wade et qui a échoué, consistait à démontrer la popularité de son fils en le faisant élire à la mairie de Dakar, lors des élections locales du 22 mars 2009. Le chef de l’Etat, Me Abdoulaye avait ainsi parlé de son projet à son homologue français, Nicolas Sarkozy, bien avant la tenue des élections locales.
Selon toujours, « La Gazette », à la veille des élections locales, sur demande de Me Abdoulaye Wade, Nicolas Sarkozy accepte de le rencontrer. Les services protocolaires précisent la formule. Les deux parties s’accordent sur une audience « un plus un ». Ce qui signifie que chaque président sera accompagné par une autre personne. Nicolas Sarkozy devait discuter avec le président Wade accompagné de Cheikh Tidiane Gadio, ministre des Affaires étrangères de l’époque, en présence du secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant. Et Cheikh Tidiane Gadio qui se trouvait en France, attendait le président Abdoulaye Wade pour se rendre à cette audience.
Mais, au dernier moment, Abdoulaye Wade va demander et obtenir un tête-à-tête avec Nicolas Sarkozy au lieu de la formule « un plus un » préalablement retenue. Durant l’audience, Me Abdoulaye Wade évoque avec Sarkozy, son souhait de se retirer du pouvoir et de ne pas représenter à l’élection présidentielle de 2012, compte tenu de son âge. Le président annonce à Sarkozy son souci qui est de mettre en place un processus de succession qui permettrait au Sénégal de conserver sa stabilité et à son successeur de parachever le travail qu’il déjà entamé.
« La Gazette » nous indique que, à la question de Nicolas Sarkozy de savoir s’il déjà pensé à quelqu’un pour le remplacer, Me Wade va répondre en procédant par élimination. ‘’Au départ, j’envisageais de trouver quelqu’un parmi mes plus proches collaborateurs, mais avec ce qui s’est passé avec Idrissa Seck, j’ai perdu toute confiance. Au-delà de ce qui m’oppose au plan politique à lui, c’est l’argent qu’il a transféré dans son compte qui me contrarie. Même le peuple ne comprend pas mon indulgence envers lui. Je n’ai pas été heureux non plus avec Macky Sall’’, soutient le chef de l’Etat.
C’est ainsi qu’il va se rabattre sur son fils : ‘’C’est mon fils qui est aujourd’hui le mieux placé’’. Et de poursuivre : ‘’Il (Ndlr : Karim Wade) est aimé des Sénégalais ! Ils me forcent même la main pour qu’il me remplace. Il est le plus brillant’’, avant de rassurer Sarkozy en ces termes : ‘’Je mettrai mon fils au Palais en respectant toutes les règles démocratiques’’.
Aux questions de son interlocuteur, notamment sur le manque d’engagement politique de Karim Wade, Me Wade lui soutient que Karim Wade ‘’a un mouvement qui déborde dans tout le Sénégal. Je ne suis pas sûr que le Pds fera le poids devant son mouvement. Pour vous le confirmer, il va gagner la mairie de Dakar’’. Peine perdue pour le président Wade, les électeurs dakarois ont choisi la liste « Bennoo Siggil Senegaal ».
Ce qui ne le fera cependant pas reculer, puisque selon « La Gazette », Me Abdoulaye Wade qui s’est rendu à nouveau à l’Elysée après les élections locales du 22 mars 2009, dira à Sarkozy que c’est sa propre majorité qui a saboté les élections. Il en profitera pour lui présenter un nouveau plan de succession.
Cette fois, en reconfigurant le Pds et en le recomposant avec « La Génération du concret ». « La Gazette » fait remarquer que c’est dans ce cadre qu’il a lancé le Pdsl qui au terme de la vente des cartes, devrait se terminer par un congrès consacrant Karim Wade, chef du parti au pouvoir. Seulement, le président de la République, après s’être rendu compte que la « Génération du concret » n’avait aucune emprise sur la vente des cartes, a décidé aujourd’hui de suspendre le Pdsl.
Et « La Gazette » de révéler que le président de la République a décidé de se tourner vers d’autres orientations et envisage deux hypothèses. La première qui consiste à nommer son fils à la présidence du Sénat afin qu’il assure la suppléance du président de la République en cas d’empêchement, n’agrée guère Karim Wade.
La seconde hypothèse qui semble le plus enthousiasmer son fils, consiste à nommer ce dernier à la vice-présidence de la République, à la suite d’importantes réformes. Le président pourra ainsi transférer les ministères de souveraineté, l’Armée, l’Intérieur et les Affaires étrangères sous la responsabilité directe de son fils devenu vice-président de la République.
Nettali.net
Selon toujours, « La Gazette », à la veille des élections locales, sur demande de Me Abdoulaye Wade, Nicolas Sarkozy accepte de le rencontrer. Les services protocolaires précisent la formule. Les deux parties s’accordent sur une audience « un plus un ». Ce qui signifie que chaque président sera accompagné par une autre personne. Nicolas Sarkozy devait discuter avec le président Wade accompagné de Cheikh Tidiane Gadio, ministre des Affaires étrangères de l’époque, en présence du secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant. Et Cheikh Tidiane Gadio qui se trouvait en France, attendait le président Abdoulaye Wade pour se rendre à cette audience.
Mais, au dernier moment, Abdoulaye Wade va demander et obtenir un tête-à-tête avec Nicolas Sarkozy au lieu de la formule « un plus un » préalablement retenue. Durant l’audience, Me Abdoulaye Wade évoque avec Sarkozy, son souhait de se retirer du pouvoir et de ne pas représenter à l’élection présidentielle de 2012, compte tenu de son âge. Le président annonce à Sarkozy son souci qui est de mettre en place un processus de succession qui permettrait au Sénégal de conserver sa stabilité et à son successeur de parachever le travail qu’il déjà entamé.
« La Gazette » nous indique que, à la question de Nicolas Sarkozy de savoir s’il déjà pensé à quelqu’un pour le remplacer, Me Wade va répondre en procédant par élimination. ‘’Au départ, j’envisageais de trouver quelqu’un parmi mes plus proches collaborateurs, mais avec ce qui s’est passé avec Idrissa Seck, j’ai perdu toute confiance. Au-delà de ce qui m’oppose au plan politique à lui, c’est l’argent qu’il a transféré dans son compte qui me contrarie. Même le peuple ne comprend pas mon indulgence envers lui. Je n’ai pas été heureux non plus avec Macky Sall’’, soutient le chef de l’Etat.
C’est ainsi qu’il va se rabattre sur son fils : ‘’C’est mon fils qui est aujourd’hui le mieux placé’’. Et de poursuivre : ‘’Il (Ndlr : Karim Wade) est aimé des Sénégalais ! Ils me forcent même la main pour qu’il me remplace. Il est le plus brillant’’, avant de rassurer Sarkozy en ces termes : ‘’Je mettrai mon fils au Palais en respectant toutes les règles démocratiques’’.
Aux questions de son interlocuteur, notamment sur le manque d’engagement politique de Karim Wade, Me Wade lui soutient que Karim Wade ‘’a un mouvement qui déborde dans tout le Sénégal. Je ne suis pas sûr que le Pds fera le poids devant son mouvement. Pour vous le confirmer, il va gagner la mairie de Dakar’’. Peine perdue pour le président Wade, les électeurs dakarois ont choisi la liste « Bennoo Siggil Senegaal ».
Ce qui ne le fera cependant pas reculer, puisque selon « La Gazette », Me Abdoulaye Wade qui s’est rendu à nouveau à l’Elysée après les élections locales du 22 mars 2009, dira à Sarkozy que c’est sa propre majorité qui a saboté les élections. Il en profitera pour lui présenter un nouveau plan de succession.
Cette fois, en reconfigurant le Pds et en le recomposant avec « La Génération du concret ». « La Gazette » fait remarquer que c’est dans ce cadre qu’il a lancé le Pdsl qui au terme de la vente des cartes, devrait se terminer par un congrès consacrant Karim Wade, chef du parti au pouvoir. Seulement, le président de la République, après s’être rendu compte que la « Génération du concret » n’avait aucune emprise sur la vente des cartes, a décidé aujourd’hui de suspendre le Pdsl.
Et « La Gazette » de révéler que le président de la République a décidé de se tourner vers d’autres orientations et envisage deux hypothèses. La première qui consiste à nommer son fils à la présidence du Sénat afin qu’il assure la suppléance du président de la République en cas d’empêchement, n’agrée guère Karim Wade.
La seconde hypothèse qui semble le plus enthousiasmer son fils, consiste à nommer ce dernier à la vice-présidence de la République, à la suite d’importantes réformes. Le président pourra ainsi transférer les ministères de souveraineté, l’Armée, l’Intérieur et les Affaires étrangères sous la responsabilité directe de son fils devenu vice-président de la République.
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