Membre de Convergence Sociale, un groupe qui réunit des jeunes socialistes sénégalais, Malick Noël Seck a été écroué le 12 octobre à Rebeuss, la prison centrale de Dakar. Il est inculpé de menaces de mort, outrage à magistrat et offense au chef de l’Etat. Après 24h passées à la Division des Investigations Criminelles (DIC), il a été placé en détention pour être jugé le 14 octobre devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.
Accompagné d'un groupe de camarades, Malick Noël Seck s’était présenté au domicile puis au bureau du président du Conseil Constitutionnel, Cheikh Tidiane Diakhaté pour déposer une lettre. Dans ladite missive, le jeune socialiste met en garde les juges du Conseil Constitutionnel dans l’appréciation de la validité de la candidature d’Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de février 2012. Le président sortant veut concourir pour un nouveau mandat mais une large majorité de l’opinion et des juristes soutiennent l’invalidité d’une troisième candidature en vertu de la Constitution qui autorise deux mandats.
Le Populaire, quotidien d'informations générales dakarois, livre le contenu de ce courrier jugé outrageant par les magistrats du Conseil constitutionnel:
«Nous sommes venus vous rappeler aujourd’hui, le serment tacite que vous avez fait au peuple sénégalais en acceptant votre statut de membre du Conseil constitutionnel. Vous avez juré de fidèlement remplir vos fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du Conseil. Il nous semble aujourd’hui que vous avez manqué à vos engagements et à votre parole, et que vos séminaires, vos rassemblements, ne sont que les signes avant-coureurs d’une forfaiture annoncée».
Malick Noël Seck risque une peine allant de trois à cinq années d'emprisonnement et une amende comprise en 100.000 et 1.500.000 francs CFA (soit de 150 à 2.290 euros).
Jean Paul Dias, un autre membre de l’opposition sénégalaise, leader du Bloc des Centristes Gaindés (BCG), a imité le geste du jeune socialiste en marque de soutien. Il a lui aussi écrit une lettre ouverte aux cinq sages du Conseil constitutionnel pour leur demander à son tour d’invalider la candidature de Wade. Une posture de défi et une volonté manifeste d’en découdre avec le chef de l’Etat, estime Dakaractu.
Lu sur Seninfos, Le Populaire, Dakaractu
Accompagné d'un groupe de camarades, Malick Noël Seck s’était présenté au domicile puis au bureau du président du Conseil Constitutionnel, Cheikh Tidiane Diakhaté pour déposer une lettre. Dans ladite missive, le jeune socialiste met en garde les juges du Conseil Constitutionnel dans l’appréciation de la validité de la candidature d’Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de février 2012. Le président sortant veut concourir pour un nouveau mandat mais une large majorité de l’opinion et des juristes soutiennent l’invalidité d’une troisième candidature en vertu de la Constitution qui autorise deux mandats.
Le Populaire, quotidien d'informations générales dakarois, livre le contenu de ce courrier jugé outrageant par les magistrats du Conseil constitutionnel:
«Nous sommes venus vous rappeler aujourd’hui, le serment tacite que vous avez fait au peuple sénégalais en acceptant votre statut de membre du Conseil constitutionnel. Vous avez juré de fidèlement remplir vos fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du Conseil. Il nous semble aujourd’hui que vous avez manqué à vos engagements et à votre parole, et que vos séminaires, vos rassemblements, ne sont que les signes avant-coureurs d’une forfaiture annoncée».
Malick Noël Seck risque une peine allant de trois à cinq années d'emprisonnement et une amende comprise en 100.000 et 1.500.000 francs CFA (soit de 150 à 2.290 euros).
Jean Paul Dias, un autre membre de l’opposition sénégalaise, leader du Bloc des Centristes Gaindés (BCG), a imité le geste du jeune socialiste en marque de soutien. Il a lui aussi écrit une lettre ouverte aux cinq sages du Conseil constitutionnel pour leur demander à son tour d’invalider la candidature de Wade. Une posture de défi et une volonté manifeste d’en découdre avec le chef de l’Etat, estime Dakaractu.
Lu sur Seninfos, Le Populaire, Dakaractu