En effet, le 17 juin 2014, un Corse, accompagné de plusieurs gendarmes de la LGI de Mbao et deux huissiers ont démoli à l’aide d’un bulldozer, trois maisons construites depuis 14 ans. Motif, ce Corse dit que la grande rue et une partie de l’espace sur lequel ces maisons ont été construites serait la propriété de son père.
Selon ces femmes, les terrains ont été acquis dans la légalité par la coopération d’habitat des Enseignants du Sénégal. « C’est le gouverneur de Dakar à l’époque, M. Ibrahim Koné, assisté de Pierre Olédor Diedhiou, receveur des domaines, conservateur de la propriété foncière à Dakar, au cours de sa séance du 30 septembre 1983 a émis un avis favorable à l’octroi d’un bail d’une superficie de 3 ha, 35a, 00ca à la coopération d’habitat des Enseignants du Sénégal. Il s’agit du lot 36 de 324m2, du lot 30 de 356m2 et le lot 28 d’une superficie de 399m2 et de la grande rue passagère qui mènent à ces maisons », disent-elles. Et ce n’est pas tout.
La Direction générale des impôts et Domaines, à travers le premier bureau de Dakar de Conservation des hypothèques, conservation foncière a elle aussi donné son avis favorable par lettre n°983 du 22 octobre 1996 pour le lotissement du titre foncier 3783/DG, sis à Ouakam Mamelles, initié par la coopérative de construction et d’habitat des Enseignants du Sénégal, suivant un bail approuvé le 7 mai 1988. Et, cette lettre a été signée par Mamadou Abbes Diop. De même, le directeur de l’Urbanisme et de l’Architecture a certifié par une lettre du 12 février 1996 que le terrain objet du TF 3783/DG d’une superficie de 3 ha, 35a, 00ca sis à Ouakam, attribué par voie de bail à la coopérative de construction et d’habitats des Enseignants du Sénégal pour édification d’une cité pour ses membres. Tout.
Aujourd’hui, ces femmes demandent justice à l’Etat du Sénégal. Car pensent-elles, si ce contentieux relève d’une erreur des services de l’Etat, ils doivent être en mesure de trouver une solution. « L’on se demande dans quel pays nous sommes aujourd’hui, où un étranger sort de nulle part pour réclamer des terres qui appartiendraient à son père. Ces mêmes terres que l’Etat du Sénégal a octroyées à des honnêtes citoyens qui se sont acquittés de tous les droits. L’Etat doit-il laisser un Corse détruire 14 ans de combat, de vie et de dur labeur en quelques fractions de secondes? Les terres du Sénégal appartiennent aux Sénégalais et non à une tiers personne qui vient d’ailleurs », martèlent ces enseignantes regroupées au sein d’un collectif.
Et le plus bizarre dans cette histoire, le lot 42 d’une superficie de 308 m2 et qui appartiendrait à un président de Tribunal a été épargné par le bulldozer. « C’est un scandale », s’exclament Ramatoulaye Datt, Francesca Ammanati et Ndèye Marie Guèye qui réclament leurs droits « le plus rapidement possible ».
Après avoir fait démolir ces trois bâtisses et récupéré le terrain, le toubab n’est pas pour autant satisfait. Hier, il s’est présenté sur les lieux et menace les autres familles dont les maisons s’ouvrent sur cette route en leur disant clairement de trouver un autre passage car la route, ‘‘sa route’’ comme il aime bien l’appeler, sera fermée très prochainement. Il interdit ainsi à tous les autres habitants de la cite d’emprunter cette rue.
Selon ces femmes, les terrains ont été acquis dans la légalité par la coopération d’habitat des Enseignants du Sénégal. « C’est le gouverneur de Dakar à l’époque, M. Ibrahim Koné, assisté de Pierre Olédor Diedhiou, receveur des domaines, conservateur de la propriété foncière à Dakar, au cours de sa séance du 30 septembre 1983 a émis un avis favorable à l’octroi d’un bail d’une superficie de 3 ha, 35a, 00ca à la coopération d’habitat des Enseignants du Sénégal. Il s’agit du lot 36 de 324m2, du lot 30 de 356m2 et le lot 28 d’une superficie de 399m2 et de la grande rue passagère qui mènent à ces maisons », disent-elles. Et ce n’est pas tout.
La Direction générale des impôts et Domaines, à travers le premier bureau de Dakar de Conservation des hypothèques, conservation foncière a elle aussi donné son avis favorable par lettre n°983 du 22 octobre 1996 pour le lotissement du titre foncier 3783/DG, sis à Ouakam Mamelles, initié par la coopérative de construction et d’habitat des Enseignants du Sénégal, suivant un bail approuvé le 7 mai 1988. Et, cette lettre a été signée par Mamadou Abbes Diop. De même, le directeur de l’Urbanisme et de l’Architecture a certifié par une lettre du 12 février 1996 que le terrain objet du TF 3783/DG d’une superficie de 3 ha, 35a, 00ca sis à Ouakam, attribué par voie de bail à la coopérative de construction et d’habitats des Enseignants du Sénégal pour édification d’une cité pour ses membres. Tout.
Aujourd’hui, ces femmes demandent justice à l’Etat du Sénégal. Car pensent-elles, si ce contentieux relève d’une erreur des services de l’Etat, ils doivent être en mesure de trouver une solution. « L’on se demande dans quel pays nous sommes aujourd’hui, où un étranger sort de nulle part pour réclamer des terres qui appartiendraient à son père. Ces mêmes terres que l’Etat du Sénégal a octroyées à des honnêtes citoyens qui se sont acquittés de tous les droits. L’Etat doit-il laisser un Corse détruire 14 ans de combat, de vie et de dur labeur en quelques fractions de secondes? Les terres du Sénégal appartiennent aux Sénégalais et non à une tiers personne qui vient d’ailleurs », martèlent ces enseignantes regroupées au sein d’un collectif.
Et le plus bizarre dans cette histoire, le lot 42 d’une superficie de 308 m2 et qui appartiendrait à un président de Tribunal a été épargné par le bulldozer. « C’est un scandale », s’exclament Ramatoulaye Datt, Francesca Ammanati et Ndèye Marie Guèye qui réclament leurs droits « le plus rapidement possible ».
Après avoir fait démolir ces trois bâtisses et récupéré le terrain, le toubab n’est pas pour autant satisfait. Hier, il s’est présenté sur les lieux et menace les autres familles dont les maisons s’ouvrent sur cette route en leur disant clairement de trouver un autre passage car la route, ‘‘sa route’’ comme il aime bien l’appeler, sera fermée très prochainement. Il interdit ainsi à tous les autres habitants de la cite d’emprunter cette rue.