Aliou Ndong, un père de famille âgé de 56 ans, a été jugé hier mardi, par la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Louga (nord-ouest). Poursuivi pour viol sur mineurs de moins de 13 ans, pédophilie, actes impudiques contre-nature, il a été reconnu coupable et condamné à 20 ans de réclusion criminelle.
Eu égard à la sensibilité du dossier, informe "L’Observateur", repris par "PressAfrik", l’avocat de la partie civile a souhaité que l’audience se tienne à huis-clos, pour que ses victimes puissent s’exprimer librement. Une demande acceptée par la Chambre criminelle, laquelle a les coudées franches pour essayer de se faire une idée sur cette singulière affaire, révélée par les éléments du Commissariat central de Louga.
Le 29 octobre 2022, rappelle le journal, les limiers reçoivent la jeune 0. Fall. Elle accuse son ex-mari, avec qui elle a eu 5 enfants, de viol sur sa progéniture. Selon elle, la révélation vient de sa fille, avec qui elle a eu une discussion. « Elle m’a fait comprendre qu’elle avait perdu son hymen depuis longtemps et elle m’a avoué avoir été violé par son propre père », a confié la dame. Surprise par les allégations de sa fille, elle a décidé d’ouvrir le débat avec ses autres enfants. Selon elle, tous disent avoir été aussi victimes de viol par leur père.
Selon les propos des présumés victimes et rapportés par leur mère, leur papa attendait la tombée de la nuit pour les surprendre dans leur chambre et brandissait un couteau pour les rendre dociles. D’après les révélations d’O. Fall, son fils a également fait les frais de la perversité de son ex-époux.
« Un examen médical effectué par un gynécologue en service à l’hôpital régional de Louga, a pourtant attesté n’avoir constaté aucune lésion anale, encore moins de béance sur les derrières des victimes », renseigne le journal.
En revanche, poursuit la même source, « l’examen génital a révélé que les trois filles ont fait l’objet de déchirures hyménales incomplètes ». Un fait qui serait confirmé par les enfants, selon leur mère.
Cette dernière fait savoir que l’une d’elles a même révélé que leur père les livrait à leur frère, une fois sa besogne accomplie : « Il nous obligeait à entretenir un rapport sexuel avec notre petit frère. Il menaçait de nous tuer, c’est pourquoi nous n’avions pas le courage de le dénoncer ». Quand au garçon, il aurait déclaré à sa mère qu’il a été « sodomisé par son père ».
Interrogé sur les faits qui lui sont reprochés, Aliou Ndong a contre-accusé son ex-femme. « La mère de mes enfants a orchestré ce plan satanique pour me faire condamner. Elle a été victime de viol quand elle jeune fille, c’est pourquoi elle est traumatisée. Elle n’est pas saine d’esprit », a-t-il avancé pour se défendre.
Eu égard à la sensibilité du dossier, informe "L’Observateur", repris par "PressAfrik", l’avocat de la partie civile a souhaité que l’audience se tienne à huis-clos, pour que ses victimes puissent s’exprimer librement. Une demande acceptée par la Chambre criminelle, laquelle a les coudées franches pour essayer de se faire une idée sur cette singulière affaire, révélée par les éléments du Commissariat central de Louga.
Le 29 octobre 2022, rappelle le journal, les limiers reçoivent la jeune 0. Fall. Elle accuse son ex-mari, avec qui elle a eu 5 enfants, de viol sur sa progéniture. Selon elle, la révélation vient de sa fille, avec qui elle a eu une discussion. « Elle m’a fait comprendre qu’elle avait perdu son hymen depuis longtemps et elle m’a avoué avoir été violé par son propre père », a confié la dame. Surprise par les allégations de sa fille, elle a décidé d’ouvrir le débat avec ses autres enfants. Selon elle, tous disent avoir été aussi victimes de viol par leur père.
Selon les propos des présumés victimes et rapportés par leur mère, leur papa attendait la tombée de la nuit pour les surprendre dans leur chambre et brandissait un couteau pour les rendre dociles. D’après les révélations d’O. Fall, son fils a également fait les frais de la perversité de son ex-époux.
« Un examen médical effectué par un gynécologue en service à l’hôpital régional de Louga, a pourtant attesté n’avoir constaté aucune lésion anale, encore moins de béance sur les derrières des victimes », renseigne le journal.
En revanche, poursuit la même source, « l’examen génital a révélé que les trois filles ont fait l’objet de déchirures hyménales incomplètes ». Un fait qui serait confirmé par les enfants, selon leur mère.
Cette dernière fait savoir que l’une d’elles a même révélé que leur père les livrait à leur frère, une fois sa besogne accomplie : « Il nous obligeait à entretenir un rapport sexuel avec notre petit frère. Il menaçait de nous tuer, c’est pourquoi nous n’avions pas le courage de le dénoncer ». Quand au garçon, il aurait déclaré à sa mère qu’il a été « sodomisé par son père ».
Interrogé sur les faits qui lui sont reprochés, Aliou Ndong a contre-accusé son ex-femme. « La mère de mes enfants a orchestré ce plan satanique pour me faire condamner. Elle a été victime de viol quand elle jeune fille, c’est pourquoi elle est traumatisée. Elle n’est pas saine d’esprit », a-t-il avancé pour se défendre.