Les jeunes ont fait le tour de la ville sous la pluie pour demander une réorganisation dynamique du système de gestion de la localité, gage de sa parfaite évolution.
Brandissant des pancartes dénonçant notamment la "négligence notoire des autorités locales et étatiques sur la texture de Louga", les marcheurs ont soutenu ne plus être "l’otage de politiciens véreux, en manque de crédibilité et qui opèrent des choix fortuits et illégitimes par le culte de la médiocrité".
"Dix ans d’oubli de la ville de Louga par le régime de l’alternance", "le cloisonnement et l’isolement économique de Louga’’, etc., pouvait-on également lire sur le reste des pancartes.
Ces jeunes sont constitués en majorité d’enseignants, d’étudiants et d’émigrés qui se qualifient comme "une génération imbue de vertus qui a répudié l’abstention et la résignation, les fuites de responsabilités et les esquives qui gangrènent l’émergence d’une nouvelle conscience faite de conviction et d’engagement au service exclusif de l’émancipation de Louga".
Au terme d’une marche pacifique escortée par les forces de l’ordre, les jeunes du FRDL ont adressé un mémorandum au préfet lu par Papis Camara, qui a pointé du doigt une pléthore de "phénomènes de haute portée engloutissant la ville qui tombe aujourd’hui en déclin, sans que des mesures primordiales soient prises par les autorités pour faire face à cette situation désastreuse".
Les amis du président Mamadou Fall, responsable moral de la FRDL, ont également dénoncé "la politique faite de ruses, de supercherie et de démagogie marquée du saut d’un clientélisme et maniérisme archaïques qui freine l’érection d’une ville modèle".
Les membres de la FRDL ont aussi réclamé la nomination d’un ministre issu de la commune, le financement conséquent des projets de jeunes notamment dans les activités agropastorales, un décret d’expansion du territoire communal, la réhabilitation des routes intérieures et départementales.
Ils souhaitent également l’achèvement de la construction du nouveau lycée de Louga dont les travaux sont arrêtés depuis longtemps, la réhabilitation du réseau électrique qui date de 1954, la promotion d’une bonne politique de canalisation, l’exécution d’un nouveau plan d’urbanisation pour faire de Louga une ville moderne du 21-e siècle.
La mise en place d’un cadre d’intégration et de soutien des initiatives des émigrés pour préparer leur retour et leur reconversion, le renforcement des services de sécurité de la ville par la création d’un poste de Police et la création d’un espace jeunes, sont autant de revendications brandies par les membres de la FRDL, une structure créée il y a moins d’un an.
Enfin, la FRDL a lancé un appel au dialogue direct pour l’aménagement des voies d’émergence en faveur de Louga et pour une meilleure appropriation de la vérité aux fins de trouver des solutions idoines aux problèmes des Lougatois.
APS
Brandissant des pancartes dénonçant notamment la "négligence notoire des autorités locales et étatiques sur la texture de Louga", les marcheurs ont soutenu ne plus être "l’otage de politiciens véreux, en manque de crédibilité et qui opèrent des choix fortuits et illégitimes par le culte de la médiocrité".
"Dix ans d’oubli de la ville de Louga par le régime de l’alternance", "le cloisonnement et l’isolement économique de Louga’’, etc., pouvait-on également lire sur le reste des pancartes.
Ces jeunes sont constitués en majorité d’enseignants, d’étudiants et d’émigrés qui se qualifient comme "une génération imbue de vertus qui a répudié l’abstention et la résignation, les fuites de responsabilités et les esquives qui gangrènent l’émergence d’une nouvelle conscience faite de conviction et d’engagement au service exclusif de l’émancipation de Louga".
Au terme d’une marche pacifique escortée par les forces de l’ordre, les jeunes du FRDL ont adressé un mémorandum au préfet lu par Papis Camara, qui a pointé du doigt une pléthore de "phénomènes de haute portée engloutissant la ville qui tombe aujourd’hui en déclin, sans que des mesures primordiales soient prises par les autorités pour faire face à cette situation désastreuse".
Les amis du président Mamadou Fall, responsable moral de la FRDL, ont également dénoncé "la politique faite de ruses, de supercherie et de démagogie marquée du saut d’un clientélisme et maniérisme archaïques qui freine l’érection d’une ville modèle".
Les membres de la FRDL ont aussi réclamé la nomination d’un ministre issu de la commune, le financement conséquent des projets de jeunes notamment dans les activités agropastorales, un décret d’expansion du territoire communal, la réhabilitation des routes intérieures et départementales.
Ils souhaitent également l’achèvement de la construction du nouveau lycée de Louga dont les travaux sont arrêtés depuis longtemps, la réhabilitation du réseau électrique qui date de 1954, la promotion d’une bonne politique de canalisation, l’exécution d’un nouveau plan d’urbanisation pour faire de Louga une ville moderne du 21-e siècle.
La mise en place d’un cadre d’intégration et de soutien des initiatives des émigrés pour préparer leur retour et leur reconversion, le renforcement des services de sécurité de la ville par la création d’un poste de Police et la création d’un espace jeunes, sont autant de revendications brandies par les membres de la FRDL, une structure créée il y a moins d’un an.
Enfin, la FRDL a lancé un appel au dialogue direct pour l’aménagement des voies d’émergence en faveur de Louga et pour une meilleure appropriation de la vérité aux fins de trouver des solutions idoines aux problèmes des Lougatois.
APS