iGFM – (Dakar) On ne sait pas à quelle attitude se fier, en ce qui concerne la gestion du frêt à l’export à l’Aibd. Les compagnies aériennes ne parlent pas le même langage et n’ont pas la même attitude face à ce volet du transport aérien. Il urge que le ministre en charge des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck, prenne des mesures pour le Cargo Terminal du nouvel aéroport. D’autant que le Frêt à l’import est traité provisoirement dans des bâches de Teyliom Logistics, en attendant l’achèvement des travaux du Village Cargo.
Après les cartons de poissons embarqués, la semaine dernière, par la Compagnie aérienne Turkish Airlines, la Compagnie française lui a emboîté le pas. Avant-hier vendredi, Air France a pris du Frêt à l’export dont des pastèques à destination du pays de Marianne. Ce, en violation de l’embargo décrété sur le Frêt à l’export. Alors que le Cargo Terminal est entièrement prêt. Seulement, la société Koweitienne, National aviation services (Nas), qui s’était manifestée pour prendre en charge le Cargo Terminal, a plié bagage. Présentement, c’est la société Aviation aide et services (2As) qui a en charge la gestion du Cargo Terminal. Toutefois, avant d’embarquer les pastèques destinées au Frêt à l’export, Air France avait requis les services d’autres personnes pour vérifier la qualité des produits.
Lufthansa et Dhl débarquent leur frêt à Praia
La Compagnie Lufthansa et Dhl spécialisées dans le transport du Frêt ne se sont pas encore posées au nouvel aéroport international Blaise Diagne de Diass. Elles jugent que les conditions ne sont pas réunies pour permettre de débarquer leur Frêt à Diass. Présentement, leur Frêt est traité à Praia (Cap-vert). Un vrai manque à gagner. Si l’on sait que Lufthansa faisait débarquer des tonnes de Frêt à l’ex-aéroport international Léopold Sédar Senghor (devenu aéroport militaire).
L’OBSERVATEUR