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Lutte contre les inondations au Sénégal Le PGIIS identifie les sept (07) sites les plus exposés du territoire national

Tribune- Dans le cadre de la lutte contre les inondations, le Sénégal a acquis un Géoportail. C’est pour avoir une meilleure estimation du risque d’inondation. C’est ainsi qu’une cartographie a été réalisée au niveau national.


Rédigé par leral.net le Samedi 29 Juin 2024 à 11:09 | | 0 commentaire(s)|

«Nous avons acquis un modèle numérique de terrain qui nous a permis d'identifier les sites les plus exposés aux risques d'inondations sur le territoire national. Il y en a vingt-neuf (29) sites. Ces sites ont été hiérarchisés et nous avons retenu les sept (07) sites qui sont les plus exposés. Nous avons des images beaucoup plus précises, sur 50 cm et sur 10.000 mètres carrés qui couvre l’ensemble du territoire national», a expliqué Hamidou Konaté.

Selon le chargé du suivi et évaluation du Projet de gestion intégrée des inondations (Pgiis), ces sept (07) sites pilotes sont constitués par la zone appelée le Grand Dakar, qui va de Dakar à Thiès, qui descend par Joal. Mais pas que. Il y a aussi l'axe Dakar-Diourbel, KaolackKaffrine, Matam-Kédougou-Tamba.

«Sur le choix de ces sites, il y a un travail qui a été fait pour arrimer un peu les typologies d'inondation que nous pouvons avoir», a soutenu M. Konaté. À l'en croire, les différentes typologies sont entre autres : les inondations liées au débordement des cours d'eau (les sites de Matam et Kédougou), mais il y a aussi les inondations liées aux ruissellements, notamment à Dakar, aux remontées de nappe à Dakar et à Touba.

Le Comité technique du Projet de gestion intégrée des inondations (Pgiis) a tenu sa réunion jeudi dernier. À cette occasion, l’état d’avancement du Comité technique a été partagé. Le Géoportail a été aussi présenté aux membres du comité technique.

Cette année, les services de l'Anacim prévoient une saison pluvieuse, avec des risques d'inondations énormes. Mais les autorités ont pris les devants pour éviter toute désagréable surprise.

«Dès le début, un important travail est fait. Il s'agit d'abord d'un travail de coordination sur l'état d'avancement des travaux structurants. Des mesures de sauvegarde sont aussi envisagées pour favoriser l'écoulement des eaux. Des visites de terrain sont faites à Dakar, Kaolack, Ziguinchor. Mais également il y a un travail de pré-positionnement des différents dispositifs qui est en train d'être fait par les différentes structures qui interviennent dans la lutte contre les inondations», a renseigné Hamidou Konaté