"La presse doit être un facilitateur. Le pouvoir voit la presse comme un œil qui ne se ferme jamais. Il aimerait que la presse dorme un peu. Si en 2000, il y a eu alternance, c’est parce que les journalistes ont participé à sécuriser le vote. C’est mauvais pour le pouvoir de donner l’impression qu’il veuille tripatouiller le vote. Interdire de publier un document déjà publié, c’est faire naitre un doute raisonnable", a dit Mame Less Camara au cours de l’émission « Opinion » diffusée sur Walf Tv.
Le journaliste a également estimé qu’au début des années 1990, il s’est passé une sorte de répercussion des conférences nationales que l’ancien président Abdou Diouf avait réussi à temporiser, avec la création de l’Onel, de la médiature, etc. "Le code électoral consensuel est le fruit de l’intelligence de Diouf. Malheureusement, les députés socialistes n’avaient pas l’intelligence de leur leader. Ce qui a fait qu’ils ont cassé la dynamique consensuelle déjà enclenchée. Il a fallu le génie d’un homme comme Kéba Mbaye pour aboutir au code consensuel de 1992", note-t-il tout en regrettant la démarche unilatérale adoptée par l’actuel pouvoir lors de la revue du Code électoral.
Commentant la nomination du magistrat Doudou Ndir à la tête de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Mame Less Camara déclare : "M. Ndir a fait ses preuves en tant que médiateur de la République. On ne peut pas trouver meilleure expérience pour diriger la Cena. Mais il est important qu’il soit fidèle à son serment et qu’il soit indépendant pour pouvoir bien mener sa mission à la Cena".
Le journaliste a également estimé qu’au début des années 1990, il s’est passé une sorte de répercussion des conférences nationales que l’ancien président Abdou Diouf avait réussi à temporiser, avec la création de l’Onel, de la médiature, etc. "Le code électoral consensuel est le fruit de l’intelligence de Diouf. Malheureusement, les députés socialistes n’avaient pas l’intelligence de leur leader. Ce qui a fait qu’ils ont cassé la dynamique consensuelle déjà enclenchée. Il a fallu le génie d’un homme comme Kéba Mbaye pour aboutir au code consensuel de 1992", note-t-il tout en regrettant la démarche unilatérale adoptée par l’actuel pouvoir lors de la revue du Code électoral.
Commentant la nomination du magistrat Doudou Ndir à la tête de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Mame Less Camara déclare : "M. Ndir a fait ses preuves en tant que médiateur de la République. On ne peut pas trouver meilleure expérience pour diriger la Cena. Mais il est important qu’il soit fidèle à son serment et qu’il soit indépendant pour pouvoir bien mener sa mission à la Cena".