En effet, poursuit le Vice-Président en France de l’Association des victimes du Joola, le Sénégal "qui a signé des conventions internationales (...) ne peut pas refuser de faire exécuter les mandats" d’arrêts internationaux délivrés par le juge français. Des mandats d’arrêts qui sont, avance-t-il, "la conséquence d’une longue procédure". En effet, explique Alain Verschave, "l’instruction du juge français a permis de situer la responsabilité d’autorités sénégalaises". Et avant que les mandats d’arrêts internationaux ne soient délivrées, "des commissions rogatoires ont été initiées qui se sont opposées au veto" du Sénégal. "Le juge d’instruction s’est vu refuser l’audition d’un suspect" (Ndlr, Mame Madior Boye), rappelle Verschave.
Saluant les efforts menés jusque-là pour que "justice soit rendue aux victimes françaises et africaines", Alain Verschave considère cependant que "le meilleur endroit pour un procès correct, ce serait la France". Aussi, se bat-il pour que le procès ait lieu en terre française.
Pour rappel, un juge français a délivré, vendredi 12 septembre, neuf mandats d’arrêt internationaux contre de hauts responsables sénégalais, dont l’ancienne première ministre Mame Madior Boye, pour leur implication présumée dans le naufrage du Joola, qui avait fait quelque 2 000 morts en septembre 2002. L’annonce, faite par Me Etienne Rosenthal, un avocat des victimes françaises, a été confirmée de source judiciaire.
Le Joola avait chaviré le 26 septembre 2002 au Sénégal, alors qu’il reliait Ziguinchor, la principale ville de Casamance, à la capitale Dakar. La catastrophe avait fait 1 865 morts et disparus (dont 22 ressortissants français) selon le bilan officiel, plus de 2 000 selon les associations de familles de victimes, soit plus que le naufrage du Titanic (1 500 morts). Seules 64 personnes ont survécu.
Source Nettali
Saluant les efforts menés jusque-là pour que "justice soit rendue aux victimes françaises et africaines", Alain Verschave considère cependant que "le meilleur endroit pour un procès correct, ce serait la France". Aussi, se bat-il pour que le procès ait lieu en terre française.
Pour rappel, un juge français a délivré, vendredi 12 septembre, neuf mandats d’arrêt internationaux contre de hauts responsables sénégalais, dont l’ancienne première ministre Mame Madior Boye, pour leur implication présumée dans le naufrage du Joola, qui avait fait quelque 2 000 morts en septembre 2002. L’annonce, faite par Me Etienne Rosenthal, un avocat des victimes françaises, a été confirmée de source judiciaire.
Le Joola avait chaviré le 26 septembre 2002 au Sénégal, alors qu’il reliait Ziguinchor, la principale ville de Casamance, à la capitale Dakar. La catastrophe avait fait 1 865 morts et disparus (dont 22 ressortissants français) selon le bilan officiel, plus de 2 000 selon les associations de familles de victimes, soit plus que le naufrage du Titanic (1 500 morts). Seules 64 personnes ont survécu.
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