La Direction générale de la sûreté nationale (Dgsn), que dirige Codé Mbengue, est aux trousses des policiers qui se sont confiés à Walf Grand-Place pour parler de menaces de remous dans les rangs de la police si l'Etat n'améliore pas leurs conditions de vie. D'après nos sources, la hiérarchie n'a pas aimé la sortie des éléments qui s'en sont ouverts aux journalistes. Le groupe de policiers avec qui nous nous sommes entretenus révèle que la hiérarchie a réagi. «Le directeur de la sûreté a envoyé un message dans les commissariats pour nous intimider. Cela ne peut pas du tout nous intimider et nous lui apprenons que les policiers modernes restent incorruptibles (sic)», confie un de nos interlocuteurs.
Mieux, nos interlocuteurs informent qu'une enquête aurait même été ouverte par la Division des investigations criminelles (Dic) pour que les «taupes» soient identifiées puis sanctionnées. Mais, avertissent les éléments de la police qui se sont confiés à Walf Grand-Place, «la police n'est pas fermée aux progrès numériques. Nous sommes aussi des adeptes des Ntic et que nous n'aurons aucune difficulté à livrer nos messages. Notre réaction est légitime puisque nous réclamons l'application d'un décret présidentiel.»
Sur la liste des contestations, les limiers disent basta au «traitement de faveur que l'Etat accorde à la gendarmerie.» «L'anomalie ne peut continuer. Un commissaire divisionnaire a le même traitement qu'un adjudant-chef de la gendarmerie. Un brigadier chef qui comptabilise 30 ans de service gagne moins de 230.000 francs et se voit verser une pension de moins de 125.000 francs à la retraite.» Pis, note-t-on, «un gardien de la paix a 25.000 francs d'indemnité de logement, alors que le gardien de prison se retrouve avec 75.000 francs comme l'officier de police. Nous sommes épuisés et personne ne peut nous empêcher d'exprimer notre mécontentement. »
Joint par téléphone, le chargé des relations publiques de la police, le colonel Alioune Ndiaye, avoue n'être pas informé de cette situation. «Vous avez la particularité de m'informer de ce qui se passe chez moi», se contente t-il de nous répondre.
Et rappeler que le téléphone de notre rédaction a explosé le jour où nous avons sorti le premier article sur le mécontentement de certains éléments de la police. En effet, nombreux ont été les policiers qui ont appelé pour appuyer les propos de leurs collègues qui tiennent à garder l'anonymat le plus total.
Ndèye Awa LO
Source Walf Grand Place
Mieux, nos interlocuteurs informent qu'une enquête aurait même été ouverte par la Division des investigations criminelles (Dic) pour que les «taupes» soient identifiées puis sanctionnées. Mais, avertissent les éléments de la police qui se sont confiés à Walf Grand-Place, «la police n'est pas fermée aux progrès numériques. Nous sommes aussi des adeptes des Ntic et que nous n'aurons aucune difficulté à livrer nos messages. Notre réaction est légitime puisque nous réclamons l'application d'un décret présidentiel.»
Sur la liste des contestations, les limiers disent basta au «traitement de faveur que l'Etat accorde à la gendarmerie.» «L'anomalie ne peut continuer. Un commissaire divisionnaire a le même traitement qu'un adjudant-chef de la gendarmerie. Un brigadier chef qui comptabilise 30 ans de service gagne moins de 230.000 francs et se voit verser une pension de moins de 125.000 francs à la retraite.» Pis, note-t-on, «un gardien de la paix a 25.000 francs d'indemnité de logement, alors que le gardien de prison se retrouve avec 75.000 francs comme l'officier de police. Nous sommes épuisés et personne ne peut nous empêcher d'exprimer notre mécontentement. »
Joint par téléphone, le chargé des relations publiques de la police, le colonel Alioune Ndiaye, avoue n'être pas informé de cette situation. «Vous avez la particularité de m'informer de ce qui se passe chez moi», se contente t-il de nous répondre.
Et rappeler que le téléphone de notre rédaction a explosé le jour où nous avons sorti le premier article sur le mécontentement de certains éléments de la police. En effet, nombreux ont été les policiers qui ont appelé pour appuyer les propos de leurs collègues qui tiennent à garder l'anonymat le plus total.
Ndèye Awa LO
Source Walf Grand Place