Tout en remerciant ses «frères» pour leur attention à son égard, M. Massaly tient à les rassurer en leur rappelant que «le destin d’un homme repose entre les mains de Dieu». «Mon avenir politique est scellé à la sauvegarde de la souveraineté de notre nation et à mes principes républicains. Qu’importe les complots auxquels je serai confronté, je choisirai tout le temps la voie du salut, car c’est la seule issue pérenne», ajoute le Coordonnateur des Jeunesses Wadistes.
Se disant «très sensible» à la sortie de ses partisans qui, selon lui, «ont été témoins de (son) fervent engagement aux côtés du Président Wade, qui est un père pour (lui)», Mouhamed Massaly de rappeler : «Nous n’étions pas encore au pouvoir. Mais, à l’instar de quelques rares personnalités comme Pape Samba Mboup, Me Madické Niang, Samuel Sarr, Awa Diop, Cheikh TIdiane Sy, Pape Diop, Abdoulaye Faye etc. des fidèles parmi les fidèles du Président Wade, je faisais partie de ceux qui revendiquaient un statut de Wadiste pur et dur dans ce pays».
Déterminé à poursuivre son combat pour la pérennisation du régime libéral, M. Massaly assène : «Je ne suis pas de ceux qui renoncent à leurs convictions pour de l’argent ou pour des postes de responsabilité. Je demeure et demeurerai Wadiste jusqu'au bout».
Pour finir, le Coordonnateur des Jeunesses Wadistes lance un appel à toute la jeunesse de la mouvance présidentielle ainsi qu'aux différents mouvements de soutien pour qu'ils se mobilisent, le mardi 18 octobre, pour les besoins du procès de Malick Noël Seck. «Il faut protéger les institutions de la République des pratiques de ces hirondelles sans ailes ni plumes», conclut-il.
Seynabou FALL (Stagiaire) lu sur Le Populaire