Désormais, il n’y en avait plus que pour Amy Collé. A la télé, comme dans les concerts. Le peu qu’on savait de celle qu’on prenait pour une nouvelle venue dans l’arène, était qu’elle était venue menacer le règne des Viviane, Titi, Maa Sané, ou Coumba Gawlo…Alors que pour l’oreille exercée, la petite voix suave avait déjà de l’expérience, pour avoir commencé à chanter dès l’âge de cinq ans, et avoir fait les chœurs avec des notoriétés comme Ndongo Lô et d’autres musiciens de la banlieue, bien avant l’heure.
Amy s’imposa très vite et ce n’était guère très difficile. Ici, au lieu d’aller à la découverte des jeunes talents qui ne demandent qu’à éclore, radios Fm et télés concurrentes se livrent une bataille féroce pour inclure une nouvelle star dans la programmation musicale du jour. Au point d’arriver à écouter l’œuvre musicale de l’heure, plus de 20 fois par jour et simultanément sur toutes les chaînes. Il faut que ça atteigne la saturation, même au détriment de l’artiste.
Vous pouvez demander à Titi, ou encore plus récemment, à Fallou Dieng, quoique pour ce dernier, « Manaa », le nouvel opus, ne reflète que la légèreté du texte dans la musique sénégalaise, malgré le succès injustifié.
Mais revenons à Amy. Devant les feux de l’actualité donc, grâce à sa production « Défar ba mou bakh », elle allait, presque par effraction, entrer dans la cour des grandes chanteuses, avant de retomber sur ses pattes. Elle sera vite dévorée par les dieux du show biz.
Si au départ, elle n’avait pas à courir des mois après les producteurs pour se voir signifier qu’il n’y avait aucun espoir ou qu’il faudrait ‘brader’ sa production au premier producteur, maintenant, ce n’est plus la même chose. Ce n’est plus pareil. On n’a pas fini de la traire. Elle doit attendre d’être convoquée. On va lui faire un plan de carrière qui ne dérange pas trop les autres poulains de l’écurie qu’on est aussi en train de gaver pour leur faire remporter d’autres trophées.
Et tant pis, si elle est revenue au pays, croyant naïvement qu’elle allait retrouver sa place. Tant pis si elle manque de cadres susceptibles de lui créer des airs à chanter ou de lui faire des arrangements convenables pour ses modestes inspirations personnelles. Tant pis, si elle a cru que son heure était déjà arrivée. Tant pis enfin, si, actuellement c’est à elle-même de donner des explications décousues sur ses absences, alors qu’il n’y a guère, c’était le rôle du chargé de communication :
« Peut-être que je ne suis pas trop médiatisée ces temps-ci, toutefois je suis toujours présente sur la scène musicale. Cela fait longtemps que je ne suis pas parue à des émissions de télé, mais je continue à faire des prestations dans des spectacles, à jouer dans des salles, etc. Je suis bien là, bien portante et tout. Alhamdoulilah ! (Dieu merci) »
Tant mieux Amy. Mais nous, on aimerait bien savoir dans quelles salles tu te produis régulièrement et à quand ton prochain Album., à condition d’ailleurs que tu sois toujours là, et que tu ne risques pas de gêner une nouvelle concurrente.
Source : Rewmi.com
Amy s’imposa très vite et ce n’était guère très difficile. Ici, au lieu d’aller à la découverte des jeunes talents qui ne demandent qu’à éclore, radios Fm et télés concurrentes se livrent une bataille féroce pour inclure une nouvelle star dans la programmation musicale du jour. Au point d’arriver à écouter l’œuvre musicale de l’heure, plus de 20 fois par jour et simultanément sur toutes les chaînes. Il faut que ça atteigne la saturation, même au détriment de l’artiste.
Vous pouvez demander à Titi, ou encore plus récemment, à Fallou Dieng, quoique pour ce dernier, « Manaa », le nouvel opus, ne reflète que la légèreté du texte dans la musique sénégalaise, malgré le succès injustifié.
Mais revenons à Amy. Devant les feux de l’actualité donc, grâce à sa production « Défar ba mou bakh », elle allait, presque par effraction, entrer dans la cour des grandes chanteuses, avant de retomber sur ses pattes. Elle sera vite dévorée par les dieux du show biz.
Si au départ, elle n’avait pas à courir des mois après les producteurs pour se voir signifier qu’il n’y avait aucun espoir ou qu’il faudrait ‘brader’ sa production au premier producteur, maintenant, ce n’est plus la même chose. Ce n’est plus pareil. On n’a pas fini de la traire. Elle doit attendre d’être convoquée. On va lui faire un plan de carrière qui ne dérange pas trop les autres poulains de l’écurie qu’on est aussi en train de gaver pour leur faire remporter d’autres trophées.
Et tant pis, si elle est revenue au pays, croyant naïvement qu’elle allait retrouver sa place. Tant pis si elle manque de cadres susceptibles de lui créer des airs à chanter ou de lui faire des arrangements convenables pour ses modestes inspirations personnelles. Tant pis, si elle a cru que son heure était déjà arrivée. Tant pis enfin, si, actuellement c’est à elle-même de donner des explications décousues sur ses absences, alors qu’il n’y a guère, c’était le rôle du chargé de communication :
« Peut-être que je ne suis pas trop médiatisée ces temps-ci, toutefois je suis toujours présente sur la scène musicale. Cela fait longtemps que je ne suis pas parue à des émissions de télé, mais je continue à faire des prestations dans des spectacles, à jouer dans des salles, etc. Je suis bien là, bien portante et tout. Alhamdoulilah ! (Dieu merci) »
Tant mieux Amy. Mais nous, on aimerait bien savoir dans quelles salles tu te produis régulièrement et à quand ton prochain Album., à condition d’ailleurs que tu sois toujours là, et que tu ne risques pas de gêner une nouvelle concurrente.
Source : Rewmi.com