L’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (Aeme), bras opérationnel de l’État du Sénégal pour la mise en œuvre de la politique de maîtrise de l’énergie, en collaboration avec le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes), a organisé le vendredi, 4 octobre 2024, un atelier dans le but de sensibiliser les acteurs des médias sur les bonnes pratiques en matière d’économie d’énergie.
Source : https://www.lejecos.com/Maitrise-de-l-energie-L-Ae...
Le secteur de l’énergie reste caractérisé par des consommations croissantes, du fait de la dynamique démographique et de développement économique. Ceci est un constat que la directrice de l’Agence pour l’énergie et la maîtrise de l’énergie, a partagé vendredi 4 octobre 2024, à Dakar, avec des membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal, lors d’un atelier sur la maîtrise de l’énergie.
Pour exemple, Mame Coumba Ndiaye a indiqué qu’entre 2022 et 2023, les consommations d’énergies ont augmenté de 583,29 Gwh. A cela, a-t-elle dit, s’ajoute le problème de maitrise des coûts de l’énergie qui restent élevés malgré les efforts déployés dans ce sens, en plus de la subvention tarifaire.
Cependant, la directrice de l’Aeme a souligné qu’il est « très possible de contenir ces tendances à des niveaux beaucoup plus bas avec le déploiement plus rapide des programmes d’envergure dans le domaine de la maitrise de l’énergie ».
En effet, elle a relevé que le potentiel national d’économie d’énergie est évalué á 36% rien que pour le sous-secteur de l’électricité. Pour les ménages, « le potentiel de réduction des consommations est évalué á plus de 30% avec les mesures d’efficacité et de gestion énergétique ».
A l’en croire, avec les actions á échelle pilote déjà menées par l’Aeme, des économies de 76,9 GWh, 8,3 milliards de FCfa et 51 442 tonnes de CO2 ont été réalisées. Dans le même sillage, M. Ndiaye a confié que la facture d’électricité de l’administration a été également réduite de 8,527 milliards de FCfa, soit des économies financières totales de près de 17 milliards de FCfa.
Afin de réduire plus amplement les consommations énergétiques des populations et de tous les acteurs économiques et les accompagner á baisser leurs dépenses d’électricité, elle sa soutenu qu’il urge de mettre á l’échelle, les différents programmes dans ce sens, en cours de développement par l’Agence pour l’économie et la maitrise de l’énergie (Aeme).
Par ailleurs, le coordonnateur du Collectif des journalistes économiques du Sénégal a souligné que « la question de l’économie d’énergie, la maîtrise ou l’efficacité énergétique n’occupe qu’une place marginale dans la presse au Sénégal ».
Dialigué Faye, en l’occurrence, a fait savoir que les discours vis-à-vis de l’énergie auxquels on peut avoir accès, émanent d’acteurs qui ont un intérêt direct pour les questions énergétiques (opérateurs d’électricité, services administratifs compétents, associations écologistes, associations de consommateurs, industries minières, etc).
De son avis, il y a sans doute des raisons d’ordre sociologique à cela car, a-t-il expliqué, il semble que l’économie d’énergie est un comportement, une mentalité.
Au-delà des questions environnementales, dans un contexte où le pouvoir d’achat se rétrécit à cause de la hausse des prix du pétrole, du gaz et de l'électricité, l’inflation, la hausse des coûts des matières premières, etc.), cela peut paraître paradoxal.
Mais, pour M. Faye, par ailleurs chef du service Economie du journal Le Quotidien, il s’avère nécessaire de consacrer beaucoup d’énergie à la sensibilisation des masses afin de les convaincre que : « économiser l'énergie, c’est libérer du pouvoir d'achat ».
Bassirou MBAYE
Pour exemple, Mame Coumba Ndiaye a indiqué qu’entre 2022 et 2023, les consommations d’énergies ont augmenté de 583,29 Gwh. A cela, a-t-elle dit, s’ajoute le problème de maitrise des coûts de l’énergie qui restent élevés malgré les efforts déployés dans ce sens, en plus de la subvention tarifaire.
Cependant, la directrice de l’Aeme a souligné qu’il est « très possible de contenir ces tendances à des niveaux beaucoup plus bas avec le déploiement plus rapide des programmes d’envergure dans le domaine de la maitrise de l’énergie ».
En effet, elle a relevé que le potentiel national d’économie d’énergie est évalué á 36% rien que pour le sous-secteur de l’électricité. Pour les ménages, « le potentiel de réduction des consommations est évalué á plus de 30% avec les mesures d’efficacité et de gestion énergétique ».
A l’en croire, avec les actions á échelle pilote déjà menées par l’Aeme, des économies de 76,9 GWh, 8,3 milliards de FCfa et 51 442 tonnes de CO2 ont été réalisées. Dans le même sillage, M. Ndiaye a confié que la facture d’électricité de l’administration a été également réduite de 8,527 milliards de FCfa, soit des économies financières totales de près de 17 milliards de FCfa.
Afin de réduire plus amplement les consommations énergétiques des populations et de tous les acteurs économiques et les accompagner á baisser leurs dépenses d’électricité, elle sa soutenu qu’il urge de mettre á l’échelle, les différents programmes dans ce sens, en cours de développement par l’Agence pour l’économie et la maitrise de l’énergie (Aeme).
Par ailleurs, le coordonnateur du Collectif des journalistes économiques du Sénégal a souligné que « la question de l’économie d’énergie, la maîtrise ou l’efficacité énergétique n’occupe qu’une place marginale dans la presse au Sénégal ».
Dialigué Faye, en l’occurrence, a fait savoir que les discours vis-à-vis de l’énergie auxquels on peut avoir accès, émanent d’acteurs qui ont un intérêt direct pour les questions énergétiques (opérateurs d’électricité, services administratifs compétents, associations écologistes, associations de consommateurs, industries minières, etc).
De son avis, il y a sans doute des raisons d’ordre sociologique à cela car, a-t-il expliqué, il semble que l’économie d’énergie est un comportement, une mentalité.
Au-delà des questions environnementales, dans un contexte où le pouvoir d’achat se rétrécit à cause de la hausse des prix du pétrole, du gaz et de l'électricité, l’inflation, la hausse des coûts des matières premières, etc.), cela peut paraître paradoxal.
Mais, pour M. Faye, par ailleurs chef du service Economie du journal Le Quotidien, il s’avère nécessaire de consacrer beaucoup d’énergie à la sensibilisation des masses afin de les convaincre que : « économiser l'énergie, c’est libérer du pouvoir d'achat ».
Bassirou MBAYE
Source : https://www.lejecos.com/Maitrise-de-l-energie-L-Ae...