MOTIVATION ET ENGAGEMENT POLITIQUE
L’idée de m’engager en politique ne m’est pas venue subitement un beau matin. Après tout, mon parcours tout entier a été marqué par un engagement sur des terrains multiples : social, associatif et sportif. Sans oublier mon implication sur toutes les questions de jeunesse. Mais il est vrai que le passage à la politique est une idée plus récente à laquelle j’avais pourtant longtemps résisté. Non pas que la politique ne m’intéressait pas. Au contraire ! Mon activité professionnelle de journaliste d’abord et de consultant en communication ensuite m’a toujours amené à me passionner de la politique et à échanger avec les hommes et les femmes politiques du pays entier. Aujourd’hui que des jeunes et des femmes sont venus demander mon engagement politique, je ne peux que m’en réjouir et souscrire à cette requête. Je tiens tout simplement à dire que mon engagement n’aura de sens que s’il sert l’intérêt collectif. Conscience Citoyenne "Geum Sa Boop" s’emploie à aider les jeunes, les femmes et surtout les plus modestes à accéder aux instances de décision.
APPRECIATION DU REGIME DE WADE
Officiellement le Sénégal apparaît comme une République Démocratique comparé à certains Etats africains. Mais à l’analyse des faits, on se rend compte que le régime en place est un pouvoir personnel et tout dépend des humeurs d’un homme. C’est lui qui décide de tout avec la prédominance du Pouvoir exécutif sur tous les autres pouvoirs (législatif et judiciaire). Les problèmes internes du Parti-Etat mettent en péril les fondements de la République que sont la stabilité politique, la sécurité publique et le respect des institutions. L’inféodation des institutions de la République au P.D.S. est effective et réelle. De ce fait la confusion du Parti et de l’Etat se réalise facilement et un contentieux avec le parti au pouvoir se transforme en un conflit avec l’Etat. Et c’est regrettable. Le pays va mal et le Président Wade doit se ressaisir afin de laisser une image plus ou moins reluisante à la postérité. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent que c’est l’entourage du Président qui est responsable En vérité les sénégalais n’ont pas élu l’entourage du Chef de l’Etat mais c’est ce dernier qui est le dépositaire de notre confiance et de nos suffrages. Si cela marchait très bien au plan économique et social ; on nous aurait rabâché les oreilles avec les slogans du genre "Paa bi mooko yor" . Alors pourquoi si nous sommes dans cette situation alarmante on va chercher des boucs émissaires ?
MOUVEMENTS DE CONTESTATIONS SOCIALES
Je présente tout d’abord mes condoléances à tous les Kédovins et au Sénégal tout entier. Les événements de Kédougou sont malheureux et regrettables. Mais ce qui l’est beaucoup plus c’est l’attitude de nos dirigeants. Un ministre c’est une institution, ses déclarations doivent être tenues avec parcimonie. Et à ce jour, l’Etat doit restaurer sa crédibilité car depuis quelque temps, les tenants du pouvoir nous habituer à des contrevérités sur des sujets aussi sérieux. Ceux qui nous gouvernent doivent comprendre qu’ils sont l’image visible du pouvoir et le miroir de la République. A ce titre ils doivent faire preuve de retenue, de charisme et de probité pour inspirer le respect du peuple. L’usage des prérogatives de puissances publiques ne se justifie que dans la poursuite d’un intérêt général et pour le bien-être des populations. Le problème de Kédougou mérite une attention toute particulière. C’est une question qu’on doit aborder sans passion. Compte tenu de ce qui se passe au Sud du pays, personne n’a intérêt que le Sénégal Oriental s’embrase. Je suis outré d’entendre un député de cette région, indexer l’opposition comme commanditaire de cette révolte. Ma conviction est qu’il n’y a aujourd’hui aucune force sociale ou politique capable de mobiliser les Sénégalais de cette manière. Les partis politiques n’ont plus cette force de frappe encore moins la Société civile. Donc si on en arrive là c’est parce que les sénégalais sont fatigués et beaucoup plus fatigués que ne le disait Feu Kéba Mbaye à Abdou Diouf en 1981 lors de sa fameuse prestation de serment.
GESTION DE LA MAIRIE DE THIES PAR IDRISSA SECK
Idrissa Seck doit des explications aux Thiessois. On ne le dira jamais assez une collectivité locale de la trempe de Thiès commune ne saurait être administrée par procuration. Par respect à ses concitoyens de la capitale du rail l’ancien maire devait s’adresser à eux pour expliquer les raisons de son absence prolongée telles que puissent être les circonstances et les contraintes politiques. C’est une question de reconnaissance et surtout d’humilité. Car les Thiessois dans leur écrasante majorité ont porté le combat politique de l’ancien Premier Ministre. La culture du rendre compte doit être érigée en règle chez nos dirigeants surtout en ce qui concerne la gestion des collectivités locales. Ce que je peux vous dire d’ores et déjà c’est que les prochaines locales seront une révolution à Thiès. L’Etat du Sénégal a abandonné les Thiessois du fait de leur vote massif en 2007 pour Idrissa Seck. Et je trouve cela regrettable car le droit de vote est consacré et tout citoyen a le droit de choisir qui il veut dans une compétition électorale. Les Thiessois n’en demeurent pas moins des Sénégalais à part entière et le pouvoir en place a l’obligation de développer la seconde ville du pays qui regorge de potentialités. Et il est grand temps car Thiès est confronté à de graves maux : chômage et désoeuvrement des jeunes, insécurité galopante, défaut d’assainissement dans presque tous les quartiers malgré tout le bruit fait autour des chantiers de Thiès.
VOS CHANCES
Permets-moi tout d’abord de rendre un vibrant hommage aux militants et sympathisants de Conscience Citoyenne. A ces hommes, femmes et jeunes qui portent notre combat pour une citoyenneté active et un accès équitable aux instances de décisions et de direction. Pour répondre à votre question sachez que le Mouvement Conscience Citoyenne Geum Sa Boop" est présent dans les régions suivantes : Thiès, Dakar, Diourbel, Saint-Louis, Louga, Tambacounda, Matam. Nous sommes bien représentés à Paris, Lille, Madrid, Milan et New York. Après quelques mois d’activités je pus vous dire que nous sommes une réalité politique dans le pays réel et rien ne se fera à Thiès sans nous. Les prochaines locales vous édifieront.
KARIM WADE ET LA GC
La seule chose que je lui reconnais comme force, avantages et acquis de tailles c’est qu’il est le fils du Président. Et du moment où nous sommes dans une République, tout ce que je viens d’énumérer n’a aucun sens pour postuler à la présidence même d’une Communauté Rurale. Karim ne peut même gouverner une Communauté rurale. Si c’était un produit à vendre, ses marketistes ont échoué lamentablement. Je ne suis pas sûr que ceux qui lui prédisent un avenir à la tête du pays soit sérieux, sincères et loyaux envers lui. Personne ne sait ce dont il est capable même verbalement. Rien de durable ne peut se réaliser avec une génération spontanée. Le terme de Génération du Concret est totalement flou.
CHANCES DE MACKY SALL
Il a fait preuve de courage et de réalisme politique en rompant les amarres avec le P.D.S. Mais cela est loin d’être suffisant pour diriger le pays. Il lui faut aller jusqu’au bout de sa logique. Cela demande beaucoup de courage face à la tyrannie et la force du pouvoir. Macky Sall doit prouver ce dont il est capable sur le terrain politique qui relève du réel. Un ancien Premier Ministre et Président de l’Assemblée Nationale ne sont pas forcément un bon combattant pour la conquête du pouvoir.
Propos recueillis par Mouth BANE LA VOIX PLUS
L’idée de m’engager en politique ne m’est pas venue subitement un beau matin. Après tout, mon parcours tout entier a été marqué par un engagement sur des terrains multiples : social, associatif et sportif. Sans oublier mon implication sur toutes les questions de jeunesse. Mais il est vrai que le passage à la politique est une idée plus récente à laquelle j’avais pourtant longtemps résisté. Non pas que la politique ne m’intéressait pas. Au contraire ! Mon activité professionnelle de journaliste d’abord et de consultant en communication ensuite m’a toujours amené à me passionner de la politique et à échanger avec les hommes et les femmes politiques du pays entier. Aujourd’hui que des jeunes et des femmes sont venus demander mon engagement politique, je ne peux que m’en réjouir et souscrire à cette requête. Je tiens tout simplement à dire que mon engagement n’aura de sens que s’il sert l’intérêt collectif. Conscience Citoyenne "Geum Sa Boop" s’emploie à aider les jeunes, les femmes et surtout les plus modestes à accéder aux instances de décision.
APPRECIATION DU REGIME DE WADE
Officiellement le Sénégal apparaît comme une République Démocratique comparé à certains Etats africains. Mais à l’analyse des faits, on se rend compte que le régime en place est un pouvoir personnel et tout dépend des humeurs d’un homme. C’est lui qui décide de tout avec la prédominance du Pouvoir exécutif sur tous les autres pouvoirs (législatif et judiciaire). Les problèmes internes du Parti-Etat mettent en péril les fondements de la République que sont la stabilité politique, la sécurité publique et le respect des institutions. L’inféodation des institutions de la République au P.D.S. est effective et réelle. De ce fait la confusion du Parti et de l’Etat se réalise facilement et un contentieux avec le parti au pouvoir se transforme en un conflit avec l’Etat. Et c’est regrettable. Le pays va mal et le Président Wade doit se ressaisir afin de laisser une image plus ou moins reluisante à la postérité. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent que c’est l’entourage du Président qui est responsable En vérité les sénégalais n’ont pas élu l’entourage du Chef de l’Etat mais c’est ce dernier qui est le dépositaire de notre confiance et de nos suffrages. Si cela marchait très bien au plan économique et social ; on nous aurait rabâché les oreilles avec les slogans du genre "Paa bi mooko yor" . Alors pourquoi si nous sommes dans cette situation alarmante on va chercher des boucs émissaires ?
MOUVEMENTS DE CONTESTATIONS SOCIALES
Je présente tout d’abord mes condoléances à tous les Kédovins et au Sénégal tout entier. Les événements de Kédougou sont malheureux et regrettables. Mais ce qui l’est beaucoup plus c’est l’attitude de nos dirigeants. Un ministre c’est une institution, ses déclarations doivent être tenues avec parcimonie. Et à ce jour, l’Etat doit restaurer sa crédibilité car depuis quelque temps, les tenants du pouvoir nous habituer à des contrevérités sur des sujets aussi sérieux. Ceux qui nous gouvernent doivent comprendre qu’ils sont l’image visible du pouvoir et le miroir de la République. A ce titre ils doivent faire preuve de retenue, de charisme et de probité pour inspirer le respect du peuple. L’usage des prérogatives de puissances publiques ne se justifie que dans la poursuite d’un intérêt général et pour le bien-être des populations. Le problème de Kédougou mérite une attention toute particulière. C’est une question qu’on doit aborder sans passion. Compte tenu de ce qui se passe au Sud du pays, personne n’a intérêt que le Sénégal Oriental s’embrase. Je suis outré d’entendre un député de cette région, indexer l’opposition comme commanditaire de cette révolte. Ma conviction est qu’il n’y a aujourd’hui aucune force sociale ou politique capable de mobiliser les Sénégalais de cette manière. Les partis politiques n’ont plus cette force de frappe encore moins la Société civile. Donc si on en arrive là c’est parce que les sénégalais sont fatigués et beaucoup plus fatigués que ne le disait Feu Kéba Mbaye à Abdou Diouf en 1981 lors de sa fameuse prestation de serment.
GESTION DE LA MAIRIE DE THIES PAR IDRISSA SECK
Idrissa Seck doit des explications aux Thiessois. On ne le dira jamais assez une collectivité locale de la trempe de Thiès commune ne saurait être administrée par procuration. Par respect à ses concitoyens de la capitale du rail l’ancien maire devait s’adresser à eux pour expliquer les raisons de son absence prolongée telles que puissent être les circonstances et les contraintes politiques. C’est une question de reconnaissance et surtout d’humilité. Car les Thiessois dans leur écrasante majorité ont porté le combat politique de l’ancien Premier Ministre. La culture du rendre compte doit être érigée en règle chez nos dirigeants surtout en ce qui concerne la gestion des collectivités locales. Ce que je peux vous dire d’ores et déjà c’est que les prochaines locales seront une révolution à Thiès. L’Etat du Sénégal a abandonné les Thiessois du fait de leur vote massif en 2007 pour Idrissa Seck. Et je trouve cela regrettable car le droit de vote est consacré et tout citoyen a le droit de choisir qui il veut dans une compétition électorale. Les Thiessois n’en demeurent pas moins des Sénégalais à part entière et le pouvoir en place a l’obligation de développer la seconde ville du pays qui regorge de potentialités. Et il est grand temps car Thiès est confronté à de graves maux : chômage et désoeuvrement des jeunes, insécurité galopante, défaut d’assainissement dans presque tous les quartiers malgré tout le bruit fait autour des chantiers de Thiès.
VOS CHANCES
Permets-moi tout d’abord de rendre un vibrant hommage aux militants et sympathisants de Conscience Citoyenne. A ces hommes, femmes et jeunes qui portent notre combat pour une citoyenneté active et un accès équitable aux instances de décisions et de direction. Pour répondre à votre question sachez que le Mouvement Conscience Citoyenne Geum Sa Boop" est présent dans les régions suivantes : Thiès, Dakar, Diourbel, Saint-Louis, Louga, Tambacounda, Matam. Nous sommes bien représentés à Paris, Lille, Madrid, Milan et New York. Après quelques mois d’activités je pus vous dire que nous sommes une réalité politique dans le pays réel et rien ne se fera à Thiès sans nous. Les prochaines locales vous édifieront.
KARIM WADE ET LA GC
La seule chose que je lui reconnais comme force, avantages et acquis de tailles c’est qu’il est le fils du Président. Et du moment où nous sommes dans une République, tout ce que je viens d’énumérer n’a aucun sens pour postuler à la présidence même d’une Communauté Rurale. Karim ne peut même gouverner une Communauté rurale. Si c’était un produit à vendre, ses marketistes ont échoué lamentablement. Je ne suis pas sûr que ceux qui lui prédisent un avenir à la tête du pays soit sérieux, sincères et loyaux envers lui. Personne ne sait ce dont il est capable même verbalement. Rien de durable ne peut se réaliser avec une génération spontanée. Le terme de Génération du Concret est totalement flou.
CHANCES DE MACKY SALL
Il a fait preuve de courage et de réalisme politique en rompant les amarres avec le P.D.S. Mais cela est loin d’être suffisant pour diriger le pays. Il lui faut aller jusqu’au bout de sa logique. Cela demande beaucoup de courage face à la tyrannie et la force du pouvoir. Macky Sall doit prouver ce dont il est capable sur le terrain politique qui relève du réel. Un ancien Premier Ministre et Président de l’Assemblée Nationale ne sont pas forcément un bon combattant pour la conquête du pouvoir.
Propos recueillis par Mouth BANE LA VOIX PLUS
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