SAINT-LOUIS - La Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve (Saed) a procédé hier à sa traditionnelle cérémonie de présentation des vœux dans son nouveau siège situé à Boudiouck (dans la banlieue de Saint-Louis). Une cérémonie à la suite de laquelle le Directeur général Mamadou Dème a fait part des performances réalisées par sa société au courant de l’année achevée. L’étendue de la surface exploitable au moins deux fois dans l’année (76 500 ha, sur un portefeuille de 102 500 ha), dans la vallée a joué un rôle décisif dans la production en riz de l’année dernière. Le relèvement de la production a eu un impact sur l’importation en riz qui a connu une baisse notable, selon le directeur général de la Saed. ‘Globalement, on peut parler de performance dans ce sens par le relèvement de la production. Aujourd’hui, au moins, la moitié de ce que nous consommons en riz est produite au Sénégal et 80 % vient de la vallée du fleuve Sénégal’, a souligné M. Dème lors d’une rencontre avec la presse.
De 100 000 ha, la production de riz blanc s’effectue aujourd’hui sur 200 000 ha. ‘Ce qui n’est pas négligeable, soutient le directeur de la Saed, et l’impact se sent au niveau des plans commerciaux et des importations’. Fixée à 800 000 tonnes les années antérieures, l’importation du riz a baissé en 2010 de 300 000 tonnes, soit 500 000 tonnes de riz importés.
Le deuxième volet, c’est le stock de surface qui n’était pas exploitable. Un stock qui est passé de 35 000 ha à moins de 7 500 ha qui attendent à être récupérés. Ainsi, avec la récupération de 7 000 ha réalisable grâce à un financement de la Banque mondiale à hauteur de 3 milliards 900 millions de francs, 27 500 ha seront remis dans le processus de production.
En outre, des performances ont été notées dans la filière oignon classée l’année dernière deuxième culture après le riz. Toutefois, des efforts restent à faire pour ce qui est de la tomate qui note une production allant de 60 000 à 70 000 tonnes. Mais, d’après Mamadou Dème, la capacité de réalisation de la vallée en tomate peut aller au-delà de ces chiffres. ‘La production peut dépasser 70 000 tonnes grâce aux deux usines industrielles qui sont sur place et qui ont une capacité de production minimum de 70 000 à 90 000 tonnes par an’, souligne le directeur général de la Saed.
Des projets, on n’en manque pas à la Saed. L’un des projets majeurs de cette année reste le Millenium challenge account (Mca). Un projet qui lui a réservé plus de 135 milliards de francs Cfa, dont 95 milliards au moins sont destinés à l’irrigation dans le delta, à la création d’aménagements nouveaux dans le Podor, à la consolidation des infrastructures suffisantes pour ce qui est du transport et de la mobilisation. ‘Des changements se verront de façon notable avec l’instauration de ce projet, surtout pour ce qui est de la maîtrise de l’eau à partir de Ndiawdoune, Ndialakhar… ’, a indiqué Mamadou Dème.
Hormis le Mca, une perspective d’irrigation privée est notée. ‘Nous avons un projet au niveau de l’irrigation dans le volet de la promotion de l’irrigation privée avec l’aménagement de 2 500 ha de culture horticole’, informe le Dg de la Saed. ‘Nous nous attachons aujourd’hui à la préparation des campagnes pour le démarrage de la mise en valeur pour la saison froide prochaine à partir d’octobre ou novembre’, ajoute-t-il. Egalement, dans ce registre d’irrigation privée, il existe 2 500 autres ha de culture rizière dans le delta pour lesquels le processus de sélection des entreprises a été lancé. A l’heure actuelle, des propositions et des offres techniques et financières des entreprises ont été enregistrées. A cela, s’ajoute l’achèvement du programme de Bakel.
Aïda Coumba DIOP
source Walfadjri
De 100 000 ha, la production de riz blanc s’effectue aujourd’hui sur 200 000 ha. ‘Ce qui n’est pas négligeable, soutient le directeur de la Saed, et l’impact se sent au niveau des plans commerciaux et des importations’. Fixée à 800 000 tonnes les années antérieures, l’importation du riz a baissé en 2010 de 300 000 tonnes, soit 500 000 tonnes de riz importés.
Le deuxième volet, c’est le stock de surface qui n’était pas exploitable. Un stock qui est passé de 35 000 ha à moins de 7 500 ha qui attendent à être récupérés. Ainsi, avec la récupération de 7 000 ha réalisable grâce à un financement de la Banque mondiale à hauteur de 3 milliards 900 millions de francs, 27 500 ha seront remis dans le processus de production.
En outre, des performances ont été notées dans la filière oignon classée l’année dernière deuxième culture après le riz. Toutefois, des efforts restent à faire pour ce qui est de la tomate qui note une production allant de 60 000 à 70 000 tonnes. Mais, d’après Mamadou Dème, la capacité de réalisation de la vallée en tomate peut aller au-delà de ces chiffres. ‘La production peut dépasser 70 000 tonnes grâce aux deux usines industrielles qui sont sur place et qui ont une capacité de production minimum de 70 000 à 90 000 tonnes par an’, souligne le directeur général de la Saed.
Des projets, on n’en manque pas à la Saed. L’un des projets majeurs de cette année reste le Millenium challenge account (Mca). Un projet qui lui a réservé plus de 135 milliards de francs Cfa, dont 95 milliards au moins sont destinés à l’irrigation dans le delta, à la création d’aménagements nouveaux dans le Podor, à la consolidation des infrastructures suffisantes pour ce qui est du transport et de la mobilisation. ‘Des changements se verront de façon notable avec l’instauration de ce projet, surtout pour ce qui est de la maîtrise de l’eau à partir de Ndiawdoune, Ndialakhar… ’, a indiqué Mamadou Dème.
Hormis le Mca, une perspective d’irrigation privée est notée. ‘Nous avons un projet au niveau de l’irrigation dans le volet de la promotion de l’irrigation privée avec l’aménagement de 2 500 ha de culture horticole’, informe le Dg de la Saed. ‘Nous nous attachons aujourd’hui à la préparation des campagnes pour le démarrage de la mise en valeur pour la saison froide prochaine à partir d’octobre ou novembre’, ajoute-t-il. Egalement, dans ce registre d’irrigation privée, il existe 2 500 autres ha de culture rizière dans le delta pour lesquels le processus de sélection des entreprises a été lancé. A l’heure actuelle, des propositions et des offres techniques et financières des entreprises ont été enregistrées. A cela, s’ajoute l’achèvement du programme de Bakel.
Aïda Coumba DIOP
source Walfadjri