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Mamadou Diallo à la barre : les sanglots d’un homme jugé pour escroquerie, injures envers le maire de Ngor…

En dehors des chefs d’escroquerie et de complicité de dépôt de gravats sur la voie publique, Mamadou Diallo a été jugé pour avoir injurié le maire de Ngor. Il était venu répondre de ces délits, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar.


Rédigé par leral.net le Dimanche 14 Février 2021 à 08:47 | | 0 commentaire(s)|

Mamadou Diallo à la barre : les sanglots d’un homme jugé pour escroquerie, injures envers le maire de Ngor…
C’est avec des sanglots que Mamadou Diallo a tenté de se justifier, hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. L’homme, qui est décrit par ses connaissances comme quelqu’un qui a constamment l’insulte à la bouche, a comparu pour escroquerie, complicité de dépôt de gravats sur la voie publique et injures à l’endroit du maire de Ngor.

Il ressort des débats d’audience que Mamadou Diallo alias ‘’Mamadou Bara’’, avait encaissé l’argent d’Adama Cissé et de Marième Ndoye. Deux dames à la recherche de chambres à louer. Elles lui avaient été présentées par un courtier. Après avoir visité la maison sise à Ngor dont Mamadou Diallo dit être le propriétaire, les deux plaignantes ont versé, l’une 150 mille et l’autre 60 mille francs CFA. Vint le jour où elle devait aménager.

Adama Cissé raconte qu’elle n’a pas pu accéder à la maison et Diallo est resté injoignable. ‘’Les faits datent d’il y a trois ans. C’était au mois de ramadan. Ce jour-là, on l’a attendu dans la rue jusqu’après la rupture du jeûne. A son arrivée, il a commencé à proférer des injures acerbes à notre endroit, arguant qu’on l’a traité de voleur’’, a déclaré Adama, seule partie civile à comparaître hier à la barre.

Il ressort également de la procédure que la maison n’appartient pas au prévenu, comme il le prétend. Mais dernier, d’une témérité inouïe au parloir, a juré que l’immeuble lui a été cédé par l’épouse de son défunt frère, à 55 millions F CFA. Invité par la juge à présenter un titre de propriété, Mamadou Diallo a soutenu que le village de Ngor détient un titre foncier global et qu’il n’a pas encore procédé à la régularisation. Interrogé sur le fait que la plaignante Adama Cissé n’ait pu accéder à sa chambre, il a répondu que c’est le gardien qui détenait la clé et qu’il s’était absenté des lieux, le jour où la dame voulait aménager.

Mamadou Diallo a aussi été jugé pour complicité de dépôt de gravats et injures. Il a reconnu à moitié les faits. A l’en croire, c’est lui qui a mandaté le charretier pour qu’il dépose les gravats sur la plage. Avant de se précipiter pour dire que c’était uniquement pour deux ou trois jours.

Sur le PV de police, le maire de Ngor a souligné que le prévenu est un coutumier des faits. Il a raconté aux enquêteurs qu’à chaque fois qu’il prend l’initiative de nettoyer la plage, il se heurte toujours à l’entêtement de Mamadou Diallo. Pis, a ajouté l’, en plus de son refus, il l’a injurié. Ce que le comparant, en pleurs, a contesté.
A la suite de la représentante du ministère public qui a requis trois mois d’emprisonnement ferme contre Mamadou Diallo, Me Abou Abel Daff a sollicité la clémence du tribunal.

Le tribunal, après avoir relaxé le prévenu du chef d’injures, l’a reconnu coupable des autres chefs. Mamadou, qui est placé sous mandat de dépôt depuis le 27 janvier, a écopé d’une peine d’un mois ferme de prison.
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