La gestion des malades de dialyse est problèmatique. L’Etat investit des milliards FCfa dans son programme de prise en charge. Mais, ses efforts semblent être anéantis par des « vampires », qui se sucrent sur le dos des malades. D’après des malades, accroché dans le cadre de l’enquête, un véritable business gravite autour des séances de dialyse. Les malades, étant des survivants, luttant contre la mort, sont torturés financièrement. Aucune lueur d’espoir n’est donnée à ces malades, qui endurent une souffrance extrême sur leurs lits d’hôpital. Alors que ceux qui plombent l’épanouissement des malades, deviennent des « pachas », qui croquent la vie à pleines dents.
Ainsi, le président du Mouvement des Insuffisants rénaux du Sénégal, Cissé Sarr, engagé dans le combat pour tirer d’affaire les malades de la dialyse, regrette le décès du défunt président de son mouvement, Vieux Amadou Diallo. Il reconnaît que ce dernier a beaucoup fait dans ce combat pour le mieux-être des malades. Cissé Sarr revient sur comment il a découvert sa maladie, qui pourrait provenir de l’hérédité. Puisque, son défunt père, décédé en 1982, a été emporté par cette maladie. Et, deux autres membres de sa famille, étaient aussi des malades d’insuffisance rénale.
Cissé Sarr déplore surtout, le fait qu’à touba, le Centre est détaché de l’hôpital Matlaboul Fawzeyni, disposant de plus de 33 générateurs, dont chaque machine du centre ne prend que 2 malades par jour. Alors qu’elle pouvait prendre en charge 3 à 4 malades. Les médecins arrêtent les machines à midi. Le Sénégal dispose de beaucoup plus de centres et de machines que dans les autres pays de la sous-région. Le Niger dispose de 32 postes avec 800 malades. Mais, les médecins font 4 branchements par jour. En Côte d’Ivoire, certains centres font 5 branchements.
Malgré ses nombreux médecins et infirmiers, pourquoi le Sénégal peine à avoir un fonctionnement normal ? « Les cliniques privées font un 3e branchement et, c’est des travailleurs des centres nationaux qui opèrent dans ce privé, ouverts un peu partout, avec des machines non adaptées et une qualité douteuse. Après la séance dans ces centres privés, le malade souffre davantage. Alors qu’après une bonne séance de dialyse, le malade doit redevenir normal et part poursuivre ses activités quotidennes. On peut avoir au Sénégal, 300 infirmiers pour couvrir le besoin des centres. On prie afin que le centre des Liberté 6, disposant de 40 générateurs, soit ouvert », a-t-il souhaité.
Les pratiques d’un Médecin-Colonel décriées
Cissé Sarr dénonce les pratiques d’un Médecin-Colonel qui bloque, regrette-t-il, le fonctionnement normal des centres. Avec lui, il y a un centre qui fonctionne les lundi, mercredi et vendredi. D’après lui, il est temps que ces pratiques mafieuses s’arrêtent. Des professeurs qui s’enrichissent sur le dos des malades, soutiennent avec persistance, que l’Etat veut la prise en charge, alors qu’il ne le peut pas. Et, un professeur en néphrologie prend le contrôle sur les affectations des médecins.
Le Centre Saliou, offert aux malades avec l’octroi de 40 générateurs, est fermé depuis 2018. Depuis lors, il peine à fonctionner. A l’intérieur de Matlaboul Fawzeyni, il y un centre de dialyse. Les médecins passent régulièrement, prendre des fiches de décès. A chaque séance de dialyse, tout est possible sur les 30 dernères minutes. Cissé Sarr demande aux patients de respecter les prescriptions médicales et la prise de médicaments. Surtout, ceux qui ont de la tension et du diabète. C’est regrettable que la plupart des centres ferme avant 14 heures. Tous les centres du Sénégal peuvent prendre 3 à 4 malades. Chaque centre de Carrefour médical peut prendre 1 064 malades mais, il ne prend que 342 malades. C’est des centres qui ne font qu’un seul branchement par jour.
L’Etat est pointé du doigt. Mais, c’est de la responsabilité des personnes préposées à diriger, qui est engagée. Il souligne qu’un manager doit être prévoyant. Mais, les professeurs qui gèrent la maladies, constituent un blocage. Ils doivent revoir la gestion. Ils ne se prononcent pas sur les dy,sfonctionnements dans les centres. Cissé Sarr qui a déjà dépensé plusieurs millions de FCfa pour son traitement dans le privé soutient devoir encore, un reliquat de 195 000 FCfa à son centre, avant sa prise en charge à l’hôpital militaire de Ouakam. Le propriétaire du centre rappelle qu’il fait partie des malades qui lui doivent le moins d’argent.
Cissé Sarr demande aux fonctionnaires qui ont une imputation budgétaire, de bien choisir les centres. Conscients de la disponibilité des fonds, certains centres exigent des malades plusieurs choses, pour davantage leur soutirer de l’argent. Mais, il y a des centres qui sont sérieux, avec des propriétaires qui se donnent les moyens de trouver des machines neuves, très adaptées.
Beaucoup de médecins refusent des affectations vers l’intérieur du pays. Mais, les malades du public sont sacrifiés au détriment des privés. Si, l’existant dans le public était bien géré, les malades n’auraient pas à recourir au privé. Mais, ils ne le font pas. L’Etat qui confie des tâches et attribue des responsabilités, doit réclamer des comptes concernant la gestion. « On doit diversifier les responsabilités. Une seule personne ne doit pas être dans la transplantation rénale et gérer en même temps, le programme de dialyse », a protesté Cissé Sarr, qui précise que la gratuité ne concerne que la machine. Les médicaments, les analyses et autres prestations, sont pris en charge par le malade. Ce qui est pris en charge, c’est les seuls 65 000 FCfa qu’il payait dans le privé et qu’il ne paie plus.
Corruption et pots-de-vin
Cissé Sarr se souvient de son voyage à Touba. Il a trouvé plusieurs machines sur place. Mais, il regrette que le centre de Diourbel prenne en charge beaucoup plus de personnes que celui de la ville sainte. Alors que des malades de Touba sont très présents dans les centres privés de Dakar et d’ailleurs. Chaque matin, des malades viennent de Touba pour des séances de dialyse. Les médecins de Touba disent aux malades qu’ils ne disposent pas de places. Alors que ce n’est pas vrai. Pour lui, l’Etat doit revoir la gestion de ces professeurs gestionnaires. Une fois, un technicien supérieur qui de retour de visite d’un centre, a révélé avoir vu sur place, des machines non adaptées.
A Louga, l’Association Clé a doté sa ville, d'une salle d’urgence d’une très grande capacité. C’est des bonnes volontés qui ont investi pour résoudre ce problème des urgences.
Cissé Sarr regrette les manoeuvres de ce Médecin-Colonel qui veut mettre la main sur le Centre Saliou Fall. Ce médecin reste le cerveau. Et, récemment, il a réuni tous les malades. C’est ainsi qu’ils ont validé leur bureau et positionné les malades comme des antennes. Mais, les malades non impliqués, refusent d’être à la solde de qui que ce soit. Cissé Sarr remercie le député Guy Marius Sagna, qui s’est engagé dans le combat. Il reconnaît la détermination et la volonté du parlementaire. Mais, il demande également à ce que des comptes soient rendus.
Impact positif de Saliou Mboup, PDG de Carrefour médical
Certaines personnes sont cités dans ce rapport. Des gens ont combattu et calomnié des gens. Mais, Serigne Mboup n’a aucune implication dans la dialyse. C’est son jeune frère, Saliou Mboup, PDG de Carrefour médical, qui est un fournisseur. Il a facilité la prise en charge des malades. Il a déjà, fini l’installation de son usine, qui pourra faire le tout sur place. Le coût de dialyse sera davantage réduit avec lui.
Leral.net
Ainsi, le président du Mouvement des Insuffisants rénaux du Sénégal, Cissé Sarr, engagé dans le combat pour tirer d’affaire les malades de la dialyse, regrette le décès du défunt président de son mouvement, Vieux Amadou Diallo. Il reconnaît que ce dernier a beaucoup fait dans ce combat pour le mieux-être des malades. Cissé Sarr revient sur comment il a découvert sa maladie, qui pourrait provenir de l’hérédité. Puisque, son défunt père, décédé en 1982, a été emporté par cette maladie. Et, deux autres membres de sa famille, étaient aussi des malades d’insuffisance rénale.
Cissé Sarr déplore surtout, le fait qu’à touba, le Centre est détaché de l’hôpital Matlaboul Fawzeyni, disposant de plus de 33 générateurs, dont chaque machine du centre ne prend que 2 malades par jour. Alors qu’elle pouvait prendre en charge 3 à 4 malades. Les médecins arrêtent les machines à midi. Le Sénégal dispose de beaucoup plus de centres et de machines que dans les autres pays de la sous-région. Le Niger dispose de 32 postes avec 800 malades. Mais, les médecins font 4 branchements par jour. En Côte d’Ivoire, certains centres font 5 branchements.
Malgré ses nombreux médecins et infirmiers, pourquoi le Sénégal peine à avoir un fonctionnement normal ? « Les cliniques privées font un 3e branchement et, c’est des travailleurs des centres nationaux qui opèrent dans ce privé, ouverts un peu partout, avec des machines non adaptées et une qualité douteuse. Après la séance dans ces centres privés, le malade souffre davantage. Alors qu’après une bonne séance de dialyse, le malade doit redevenir normal et part poursuivre ses activités quotidennes. On peut avoir au Sénégal, 300 infirmiers pour couvrir le besoin des centres. On prie afin que le centre des Liberté 6, disposant de 40 générateurs, soit ouvert », a-t-il souhaité.
Les pratiques d’un Médecin-Colonel décriées
Cissé Sarr dénonce les pratiques d’un Médecin-Colonel qui bloque, regrette-t-il, le fonctionnement normal des centres. Avec lui, il y a un centre qui fonctionne les lundi, mercredi et vendredi. D’après lui, il est temps que ces pratiques mafieuses s’arrêtent. Des professeurs qui s’enrichissent sur le dos des malades, soutiennent avec persistance, que l’Etat veut la prise en charge, alors qu’il ne le peut pas. Et, un professeur en néphrologie prend le contrôle sur les affectations des médecins.
Le Centre Saliou, offert aux malades avec l’octroi de 40 générateurs, est fermé depuis 2018. Depuis lors, il peine à fonctionner. A l’intérieur de Matlaboul Fawzeyni, il y un centre de dialyse. Les médecins passent régulièrement, prendre des fiches de décès. A chaque séance de dialyse, tout est possible sur les 30 dernères minutes. Cissé Sarr demande aux patients de respecter les prescriptions médicales et la prise de médicaments. Surtout, ceux qui ont de la tension et du diabète. C’est regrettable que la plupart des centres ferme avant 14 heures. Tous les centres du Sénégal peuvent prendre 3 à 4 malades. Chaque centre de Carrefour médical peut prendre 1 064 malades mais, il ne prend que 342 malades. C’est des centres qui ne font qu’un seul branchement par jour.
L’Etat est pointé du doigt. Mais, c’est de la responsabilité des personnes préposées à diriger, qui est engagée. Il souligne qu’un manager doit être prévoyant. Mais, les professeurs qui gèrent la maladies, constituent un blocage. Ils doivent revoir la gestion. Ils ne se prononcent pas sur les dy,sfonctionnements dans les centres. Cissé Sarr qui a déjà dépensé plusieurs millions de FCfa pour son traitement dans le privé soutient devoir encore, un reliquat de 195 000 FCfa à son centre, avant sa prise en charge à l’hôpital militaire de Ouakam. Le propriétaire du centre rappelle qu’il fait partie des malades qui lui doivent le moins d’argent.
Cissé Sarr demande aux fonctionnaires qui ont une imputation budgétaire, de bien choisir les centres. Conscients de la disponibilité des fonds, certains centres exigent des malades plusieurs choses, pour davantage leur soutirer de l’argent. Mais, il y a des centres qui sont sérieux, avec des propriétaires qui se donnent les moyens de trouver des machines neuves, très adaptées.
Beaucoup de médecins refusent des affectations vers l’intérieur du pays. Mais, les malades du public sont sacrifiés au détriment des privés. Si, l’existant dans le public était bien géré, les malades n’auraient pas à recourir au privé. Mais, ils ne le font pas. L’Etat qui confie des tâches et attribue des responsabilités, doit réclamer des comptes concernant la gestion. « On doit diversifier les responsabilités. Une seule personne ne doit pas être dans la transplantation rénale et gérer en même temps, le programme de dialyse », a protesté Cissé Sarr, qui précise que la gratuité ne concerne que la machine. Les médicaments, les analyses et autres prestations, sont pris en charge par le malade. Ce qui est pris en charge, c’est les seuls 65 000 FCfa qu’il payait dans le privé et qu’il ne paie plus.
Corruption et pots-de-vin
Cissé Sarr se souvient de son voyage à Touba. Il a trouvé plusieurs machines sur place. Mais, il regrette que le centre de Diourbel prenne en charge beaucoup plus de personnes que celui de la ville sainte. Alors que des malades de Touba sont très présents dans les centres privés de Dakar et d’ailleurs. Chaque matin, des malades viennent de Touba pour des séances de dialyse. Les médecins de Touba disent aux malades qu’ils ne disposent pas de places. Alors que ce n’est pas vrai. Pour lui, l’Etat doit revoir la gestion de ces professeurs gestionnaires. Une fois, un technicien supérieur qui de retour de visite d’un centre, a révélé avoir vu sur place, des machines non adaptées.
A Louga, l’Association Clé a doté sa ville, d'une salle d’urgence d’une très grande capacité. C’est des bonnes volontés qui ont investi pour résoudre ce problème des urgences.
Cissé Sarr regrette les manoeuvres de ce Médecin-Colonel qui veut mettre la main sur le Centre Saliou Fall. Ce médecin reste le cerveau. Et, récemment, il a réuni tous les malades. C’est ainsi qu’ils ont validé leur bureau et positionné les malades comme des antennes. Mais, les malades non impliqués, refusent d’être à la solde de qui que ce soit. Cissé Sarr remercie le député Guy Marius Sagna, qui s’est engagé dans le combat. Il reconnaît la détermination et la volonté du parlementaire. Mais, il demande également à ce que des comptes soient rendus.
Impact positif de Saliou Mboup, PDG de Carrefour médical
Certaines personnes sont cités dans ce rapport. Des gens ont combattu et calomnié des gens. Mais, Serigne Mboup n’a aucune implication dans la dialyse. C’est son jeune frère, Saliou Mboup, PDG de Carrefour médical, qui est un fournisseur. Il a facilité la prise en charge des malades. Il a déjà, fini l’installation de son usine, qui pourra faire le tout sur place. Le coût de dialyse sera davantage réduit avec lui.
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