La 1ère édition du colloque du Comité scientifique de l’Amf-Umoa a été ouverte le 18 juillet 2024 à l’Université Amadou Mahtar Mbow de Diamniadio (Uam). Le thème retenu porte sur « Contribution de la recherche scientifique au développement du marché financier régional pour le financement des économies de l’Union ». Lors de la cérémonie d’ouverture, Mamadou Ndiaye ancien président du CREMPF qui a prononcé l’allocution du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba a fait le bilan du marché financier régional depuis sa création, il y a 28 ans.
Source : https://www.lejecos.com/Marche-financier-de-l-Umoa...
«En 28 ans, le marché financier a permis la mobilisation de plus de 21 000 milliards de FCFA au profit des économies de l’Union dont plus de 70% ont contribué à la réalisation d’infrastructures au profit des populations », a révélé M. Ndiaye . Il a ajouté que l’Etat du Sénégal a, pour sa part, bénéficié de l’accompagnement du marché financier depuis sa création, avec une mobilisation de plus de 1 865 milliards de FCFA dont 410 milliards sous forme de Sukuks. «Toutefois, il convient de relever que cette dynamique du marché a été portée essentiellement par les titres publics, dont les volumes d’émissions sont passés de 30,242 milliards en 1999 à 1.796 milliards de FCFA en 2023, représentant ainsi 78,5% des émissions totales sur le marché primaire, contre seulement 25,7% au moment de la mise en place du marché », précise le ministre des Finances.
Il a souligné que cette prépondérance des titres publics est certes salutaire en ce sens qu’elle traduit la volonté des investisseurs du marché financier communautaire d’accompagner les Etats de l’Union dans leur ambition de développement mais, elle cache la faible couverture des besoins du secteur privé, notamment les Pme-Pmi qui constituent la part la plus importante de notre tissu économique. Cette situation soulève ainsi l’impérieuse nécessité d’accélérer les réformes pour accroitre la part de marché du secteur privé.
Adou FAYE
Il a souligné que cette prépondérance des titres publics est certes salutaire en ce sens qu’elle traduit la volonté des investisseurs du marché financier communautaire d’accompagner les Etats de l’Union dans leur ambition de développement mais, elle cache la faible couverture des besoins du secteur privé, notamment les Pme-Pmi qui constituent la part la plus importante de notre tissu économique. Cette situation soulève ainsi l’impérieuse nécessité d’accélérer les réformes pour accroitre la part de marché du secteur privé.
Adou FAYE
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