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Mardi 26 Septembre 2017

Maty Guèye, veuve : « Il n’est pas facile de revivre une sexualité parfaite à la maison »


Les veuves, souffrant de contraintes pour se remarier, vivent le calvaire de la solitude nocturne. Ces dernières, ont souvent des enfants adultes, qui refusent d’accepter la suppléance de leurs défunts pères sur le lit conjugal. Aussi, ces dernières préfèrent-elles faire des échappées nocturnes pour satisfaire une libido somme toute naturelle. Suite du dossier "Pratique gigolo".



Maty Guèye, veuve : « Il n’est pas facile de revivre une sexualité parfaite à la maison »
La vie réserve des surprises à ces bonnes dames, veuves prématurément. Sans mari, elles peinent à satisfaire dans la tranquillité, une sexualité parfaite.  « Mes enfants m’étouffent. Mais, j’attends qu’il fasse nuit pour m’extraire de la maison. Une façon de contourner leur regard afin de remettre les pendules à l’heure. Vraiment, nous en avons besoin. Et, c’est très difficile de tenir longtemps sans sexe. On peut beau vouloir, mais, parfois, c’est difficile. Je ne me gêne pas, j’ai pris goût à la compagnie de ces jeunes. Ils sont des experts du sexe. L’extase est vraiment garantie avec eux. Ils cognent bien…», se plaît à dire cette veuve d’un haut fonctionnaire de l’administration sénégalaise, Maty Guèye. 
 
Cette mère de famille, bloquée dans une routine de vie insipide, écartelée entre le besoin de satisfaire sa libido et d’éviter de causer du tort à ses enfants, a choisi de payer la compagnie de ces gosses, des bombes sexuelles. Ces jeunes énergiquement intenses, sautent comme des lapins. « Un jour, j’ai failli mourir. Un jeune, dont je sous-estimais ses capacités, m’a fait sexuellement souffrir. Celui-là, je ne sais pas ce qu’il a entre les jambes. Mais… », se demande-t-elle.
 
Mais, il semble évident que les vertus anciennes ne sont plus de mise. Certainement, l'individualisation de la société y est pour quelque chose. Alors, il serait plus judicieux de chercher la faille pour redonner une bonne moralité à la génération actuelle qui prend du plaisir à bafouer les principes de  vie. « Après la mort de mon mari en 2002, la famille voulait me rattacher à son petit frère. J’ai refusé cette proposition. Mes enfants prennent aujourd’hui, de l’âge, je ne peux pas avoir des relations faciles avec des hommes. Je passe voir ces gigolos quand l’envie du sexe me traverse l’esprit. Je me soulage et je reviens tranquille à la maison », narre-t-elle à Leral.
 
Maty, très distraite et toujours souriante, trouve que la  sexualité est indispensable dans la vie d’une femme. Sinon, celle qui refuse de la pratiquer, risque de se morfondre dans son petit coin. C’est le cas souvent des femmes, estime-t-elle, qui par moments, développent des sautes d’humeur inexplicables. « La vie est faite pour être vécue. Quand j’ai envie, je ne me retiens pas. Je passe tout bonnement à l’acte. Mais, je prends toujours les précautions idoines, pour éviter le soupçon de mes deux enfants », prévient-elle.
 
Maty Guèye considère les « gigolos » comme des roues de secours. Ils s’entraînent dans différentes salles de musculation de la capitale pour garder une certaine forme séductrice. Armés de muscles, ils passent des nuits de sexe avec des femmes à la recherche de sensations fortes. Satisfaite, la femme se chargeant de la facture arrose le « gigolo » de billets de banque.
 
Mais, cet argent gagné facilement, constate-t-on, ne rend pas tout temps, ces jeunes heureux. Certains parmi eux, perdent leur virilité à force de faire du sexe avec les femmes d'un certain âge.


 
 O WADE Leral
 






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