Il est de coutume au Sénégal d’organiser pour le repos de l’âme d’un musulman, un récital de Coran dans la maison mortuaire. Bien que très répandue, cette pratique est mal vue par certains.
La veuve tenait à accomplir ce qu’elle considérait comme un devoir, faire lire le Coran pour son défunt mari. Aussi, quand les frères de ce dernier lui opposent un niet catégorique, elle n’en revient pas et s’entête. Il s’ensuivit une dispute avec Khalifa Diouf.
«Voilà trois ans que mon mari est décédé. J’ai voulu tenir une cérémonie de récital de Coran, mais ses frères ont refusé. Ils disent que dans la maison, cela ne se fait pas. Cela m’a d’autant plus surprise, qu’ils l’ont fait pour leur maman», a déclaré la partie civile.
«C’est suite à ce problème que le prévenu Khalifa Diouf s’en est pris à moi et m’a traitée de prostituée. Je lui ai rendu la pareille et il m’a frappée. En réalité, Monsieur le Président, tout ce qu’ils veulent c’est que je sorte de la maison. Moi, je suis mère de trois enfants et je n’ai nullement ailleurs où aller», se désole la veuve d’un air triste.
Le prévenu ne s’est pas présenté à la barre. Il a été déclaré coupable de coups et blessures volontaires et condamné à une peine de trois mois de prison assortis de sursis et des dommages et intérêts de 50 000 FCfa, comme demandé par la partie civile.
La veuve tenait à accomplir ce qu’elle considérait comme un devoir, faire lire le Coran pour son défunt mari. Aussi, quand les frères de ce dernier lui opposent un niet catégorique, elle n’en revient pas et s’entête. Il s’ensuivit une dispute avec Khalifa Diouf.
«Voilà trois ans que mon mari est décédé. J’ai voulu tenir une cérémonie de récital de Coran, mais ses frères ont refusé. Ils disent que dans la maison, cela ne se fait pas. Cela m’a d’autant plus surprise, qu’ils l’ont fait pour leur maman», a déclaré la partie civile.
«C’est suite à ce problème que le prévenu Khalifa Diouf s’en est pris à moi et m’a traitée de prostituée. Je lui ai rendu la pareille et il m’a frappée. En réalité, Monsieur le Président, tout ce qu’ils veulent c’est que je sorte de la maison. Moi, je suis mère de trois enfants et je n’ai nullement ailleurs où aller», se désole la veuve d’un air triste.
Le prévenu ne s’est pas présenté à la barre. Il a été déclaré coupable de coups et blessures volontaires et condamné à une peine de trois mois de prison assortis de sursis et des dommages et intérêts de 50 000 FCfa, comme demandé par la partie civile.