L’enquête sur la mort de Mariama Sagna, responsable de Pastef à Keur Massar, commence à livrer ses secrets. Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pikine qui faisait face à la presse ce mardi, a annoncé l’arrestation de trois personnes, dont une femme. Il s’agit d'Ousseynou Diop, un des charretiers que la victime avait engagés pour le transport de fauteuils après le meeting du Pastef, Fatou Bintou Thiam, mère de Saliou Boye (Ndlr: l'autre charretier en cavale) et Khadim Gueye.
Les faits
Le Procureur est revenu sur les circonstances de l’arrestation des susnommées confirmant, les informations de « Libération », selon lesquelles, il s’agit d’un viol suivi de meurtre.
De l'économie de ses propos, il ressort que le 6 octobre 2018, Mariama Sagna avait déplacé certains meubles pour les besoins du meeting du leader du Pastef. A la fin de la manifestation, elle a engagé deux charretiers pour le transport des bagages. Après négociation, elle indique son domicile, avant de les devancer.
Ousseynou Diop, l’un des charretiers, arrêté sur la base de plusieurs témoignages, a expliqué que lorsqu’ils sont arrivés dans le domicile, il n’y avait personne. C’est en avançant qu’ils ont trouvé Mariama Sagna, couverte à moitié, en train de sortir de sa salle de bain. C’est sans doute la vue de cette nudité qui a réveillé leurs instincts de prédateur. Car, les deux charretiers n’ont pas hésité à se jeter sur la dame pour la violer à tour de rôle.
Cependant, Ousseynou Diop soutient pour sa défense qu'il s'était limité à maîtriser la dame par les jambes. Il ajoute que c’est Boye qui a étranglé cette dernière, jusqu’à ce qu’elle perde la vie.
Après leur forfait, ils ont pris la fuite, en emportant le téléviseur et le téléphone portable de la victime.
Interpellé sur la destination des objets volés, Ousseynou Diop a révélé que le téléviseur a été remis à Khadim Gueye qui habite Keur Massar.
Arrêté à son tour et entendu celui-ci, a soutenu avoir rendu l’appareil à Saliou Boye qui l’a ensuite remis à sa mère, Fatou Bintou Thiam, établie à Niacourab. S’étant rendu sur les lieux, les pandores enquêteurs ont retrouvé le téléviseur, soigneusement enveloppé dans un tissu dans la chambre de celle-ci.
Les trois personnes sont toujours en garde-à-vue, sauf Saliou Boye en fuite.
L. DIEDHIOU, Leral.net
Les faits
Le Procureur est revenu sur les circonstances de l’arrestation des susnommées confirmant, les informations de « Libération », selon lesquelles, il s’agit d’un viol suivi de meurtre.
De l'économie de ses propos, il ressort que le 6 octobre 2018, Mariama Sagna avait déplacé certains meubles pour les besoins du meeting du leader du Pastef. A la fin de la manifestation, elle a engagé deux charretiers pour le transport des bagages. Après négociation, elle indique son domicile, avant de les devancer.
Ousseynou Diop, l’un des charretiers, arrêté sur la base de plusieurs témoignages, a expliqué que lorsqu’ils sont arrivés dans le domicile, il n’y avait personne. C’est en avançant qu’ils ont trouvé Mariama Sagna, couverte à moitié, en train de sortir de sa salle de bain. C’est sans doute la vue de cette nudité qui a réveillé leurs instincts de prédateur. Car, les deux charretiers n’ont pas hésité à se jeter sur la dame pour la violer à tour de rôle.
Cependant, Ousseynou Diop soutient pour sa défense qu'il s'était limité à maîtriser la dame par les jambes. Il ajoute que c’est Boye qui a étranglé cette dernière, jusqu’à ce qu’elle perde la vie.
Après leur forfait, ils ont pris la fuite, en emportant le téléviseur et le téléphone portable de la victime.
Interpellé sur la destination des objets volés, Ousseynou Diop a révélé que le téléviseur a été remis à Khadim Gueye qui habite Keur Massar.
Arrêté à son tour et entendu celui-ci, a soutenu avoir rendu l’appareil à Saliou Boye qui l’a ensuite remis à sa mère, Fatou Bintou Thiam, établie à Niacourab. S’étant rendu sur les lieux, les pandores enquêteurs ont retrouvé le téléviseur, soigneusement enveloppé dans un tissu dans la chambre de celle-ci.
Les trois personnes sont toujours en garde-à-vue, sauf Saliou Boye en fuite.
L. DIEDHIOU, Leral.net