Mamour Cissé, le leader de Psd/Jant bi donne de la voix depuis quelques temps et le gus n’épargne personne dans ses diatribes. Wade et son régime en prennent pour leur grade. Prenant ses distances avec la Cap/21 à laquelle sa formation politique appartient, le leader politique montrait des signes de départ. Ce que ne veut surtout pas Wade à la veille d’élections aussi cruciales que celles de 2012. En effet la machine est mise en branle pour que Mamour Cissé revienne à de meilleurs sentiments. C’est d’abord une audience avec le président de la République pour une séance d’explications entre les deux hommes qui ont fini par se jurer fidélité. Mais pas sans le poste juteux de « ministre conseiller ».
C’est à croire que le président de la République semble trouver la solution à l’équation que lui posent ses collaborateurs si prompts à entrer en rébellion. Abdou Fall, même si ce dernier a depuis la veille des élections de 2000 toujours été loyal au Pape du Sopi a été fait ministre, directeur du cabinet politique du président Wade au moment où il se rapprochait du maire de Thiès. Depuis, l’ancien ministre de la Santé a pris ses distances avec Idy tout en s’investissant corps et âmes pour la réélection de Wade en 2012.
Que dire d’El Hadji Malick Guèye, le député de Latmbingué ? Dans des sorties répétées, le désormais responsable du Pds dans le Saloum n’a pas caché son admiration pour l’édile de la capitale du rail. Mais comme El Hadji Malick Guèye ne fait pas partie de cette race qu’on vire, pour reprendre un ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise, il fallait lui donner un os à ronger…fédérer les activités du Pds à Kaolack, mission ne pouvait être plus grandiose que celle-ci. Wade a trouvé la bonne dose pour que son allié qui a toujours fait montre de générosité envers les populations n’aille pas brouter ailleurs.
Sitor Ndour l’actuel directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar n’a pas eu le temps de s’épanouir ailleurs. Aux premières heures de la création de l’Apr, l’ancien porte-parole du gouvernement a rallié la cause de Macky Sall. Une façon pour faire dans la surenchère ? En tout cas Wade n’a pas laissé l’occasion de pêcher dans les eaux aperistes lui filer entre les doigts. Le chef de l’Etat a débauché Sitor Ndour pour faire de lui un ministre porte-parole. La liste est loin d’être exhaustive.
Tout ce que l’on puisse dire c’est que le Pape du Sopi a sa façon à lui de faire revenir à la raison aux éventuels dissidents même si d’aucuns se sont très tôt désintéressés des pécules que leur fait miroiter le président. C’est le cas du défunt premier serviteur du Rassemblement du peuple. Serigne Mamoune Niasse était le vice-président du Sénat, mais cela ne l’a pas empêché de prendre son courage à deux mains pour rallier le camp d’Idrissa Seck. Mieux, pour lever toute forme de confusion, Feu Serigne Mamoune Niasse a dit niet à Karim Wade qui voulait lui rendre visite. « Je suis un homme de parole et de principes », avait-il confié à ses proches. Une position qui lui a couté son poste de vice-président du Sénat. Mais le marabout politicien n’en a cure. Il se démène comme un…bel ange pour un seul objectif : faire de son candidat le président du Sénégal au soir des élections de 2012. Ses funérailles sont transformées en marché de dividendes politiques par le calculateur Wade. Qui promet au fils du défunt un siège au sénat. Poste qui serait à l’étude au niveau de la famille du défunt. Mais le président Wade n'a pas dit son dernier mot car pour lui, seul les honneurs et prestiges comptent aux yeux des hommes politiques. Du sénégalais, devrait-on dire.
C’est à croire que le président de la République semble trouver la solution à l’équation que lui posent ses collaborateurs si prompts à entrer en rébellion. Abdou Fall, même si ce dernier a depuis la veille des élections de 2000 toujours été loyal au Pape du Sopi a été fait ministre, directeur du cabinet politique du président Wade au moment où il se rapprochait du maire de Thiès. Depuis, l’ancien ministre de la Santé a pris ses distances avec Idy tout en s’investissant corps et âmes pour la réélection de Wade en 2012.
Que dire d’El Hadji Malick Guèye, le député de Latmbingué ? Dans des sorties répétées, le désormais responsable du Pds dans le Saloum n’a pas caché son admiration pour l’édile de la capitale du rail. Mais comme El Hadji Malick Guèye ne fait pas partie de cette race qu’on vire, pour reprendre un ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise, il fallait lui donner un os à ronger…fédérer les activités du Pds à Kaolack, mission ne pouvait être plus grandiose que celle-ci. Wade a trouvé la bonne dose pour que son allié qui a toujours fait montre de générosité envers les populations n’aille pas brouter ailleurs.
Sitor Ndour l’actuel directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar n’a pas eu le temps de s’épanouir ailleurs. Aux premières heures de la création de l’Apr, l’ancien porte-parole du gouvernement a rallié la cause de Macky Sall. Une façon pour faire dans la surenchère ? En tout cas Wade n’a pas laissé l’occasion de pêcher dans les eaux aperistes lui filer entre les doigts. Le chef de l’Etat a débauché Sitor Ndour pour faire de lui un ministre porte-parole. La liste est loin d’être exhaustive.
Tout ce que l’on puisse dire c’est que le Pape du Sopi a sa façon à lui de faire revenir à la raison aux éventuels dissidents même si d’aucuns se sont très tôt désintéressés des pécules que leur fait miroiter le président. C’est le cas du défunt premier serviteur du Rassemblement du peuple. Serigne Mamoune Niasse était le vice-président du Sénat, mais cela ne l’a pas empêché de prendre son courage à deux mains pour rallier le camp d’Idrissa Seck. Mieux, pour lever toute forme de confusion, Feu Serigne Mamoune Niasse a dit niet à Karim Wade qui voulait lui rendre visite. « Je suis un homme de parole et de principes », avait-il confié à ses proches. Une position qui lui a couté son poste de vice-président du Sénat. Mais le marabout politicien n’en a cure. Il se démène comme un…bel ange pour un seul objectif : faire de son candidat le président du Sénégal au soir des élections de 2012. Ses funérailles sont transformées en marché de dividendes politiques par le calculateur Wade. Qui promet au fils du défunt un siège au sénat. Poste qui serait à l’étude au niveau de la famille du défunt. Mais le président Wade n'a pas dit son dernier mot car pour lui, seul les honneurs et prestiges comptent aux yeux des hommes politiques. Du sénégalais, devrait-on dire.