L’ancien ministre des Transports aériens et de l’Artisanat pourrait voir la suite du dossier de son audition par le procureur général, prendre une nouvelle tournure, avec la remise des éléments de l’enquête au chef de l’Etat. De retour au pays ce week-end, renseigne une source proche du dossier, le procureur général près la Cour d’appel devrait remettre cette semaine son rapport au ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Me Madické Niang sera, à son tour, chargé de remettre le dossier au président Wade. Et c’est fort de cette nouvelle donne que le président de la République pourra saisir l’Assemblée nationale pour le vote de la résolution de mise en accusation du chargé de la propagande du Parti démocratique sénégalais. Ce qui devrait conduire Farba Senghor devant la Haute Cour de justice.
Le procès des nervis qui ont saccagé les locaux des quotidiens L’As et 24 Heures Chrono le 17 août dernier, a révélé des présomptions graves qui pèsent sur Farba Senghor. Et le verdict rendu par le tribunal, condamnant les deux gardes du corps et le chauffeur de l’ancien ministre des Transports aériens, à la lourde peine de six ans de prison, montre que la responsabilité de Farba Senghor dans cette affaire ne fait l’ombre d’aucun doute. Il s’y ajoute que les chargés de l’enquête ont eu des preuves que l’ancien ministre a eu à communiquer avec les nervis les heures qui ont suivi ces opérations commandos. Autant d’indices qui font de Farba Senghor le commanditaire présumé de ces attaques contre la presse privée. D’où la ferme volonté des autorités de traduire l’ancien ministre des Transports aériens devant la Haute Cour de justice.
Quid des résistances de certains parlementaires qui pourraient refuser de voter la résolution de mise en accusation, à l’image de celles notées lors des poursuites menées contre l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck ? ‘Farba Senghor, soutient notre source, n’a pas la même légitimité que l’ancien n° 2 du Pds. Et le malheur, pour lui, est qu’il s’est fait tellement d’ennemis dans le milieu des libéraux qu’il est quasiment acquis que les députés vont tous voter cette résolution’, qui va permettre au président Wade de livrer le chargé de la propagande de son parti à la justice.
Source Walfadjri
Le procès des nervis qui ont saccagé les locaux des quotidiens L’As et 24 Heures Chrono le 17 août dernier, a révélé des présomptions graves qui pèsent sur Farba Senghor. Et le verdict rendu par le tribunal, condamnant les deux gardes du corps et le chauffeur de l’ancien ministre des Transports aériens, à la lourde peine de six ans de prison, montre que la responsabilité de Farba Senghor dans cette affaire ne fait l’ombre d’aucun doute. Il s’y ajoute que les chargés de l’enquête ont eu des preuves que l’ancien ministre a eu à communiquer avec les nervis les heures qui ont suivi ces opérations commandos. Autant d’indices qui font de Farba Senghor le commanditaire présumé de ces attaques contre la presse privée. D’où la ferme volonté des autorités de traduire l’ancien ministre des Transports aériens devant la Haute Cour de justice.
Quid des résistances de certains parlementaires qui pourraient refuser de voter la résolution de mise en accusation, à l’image de celles notées lors des poursuites menées contre l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck ? ‘Farba Senghor, soutient notre source, n’a pas la même légitimité que l’ancien n° 2 du Pds. Et le malheur, pour lui, est qu’il s’est fait tellement d’ennemis dans le milieu des libéraux qu’il est quasiment acquis que les députés vont tous voter cette résolution’, qui va permettre au président Wade de livrer le chargé de la propagande de son parti à la justice.
Source Walfadjri