Les prestataires des points de transfert d’argent souffrent gravement des abus des opérateurs. Lesdits opérateurs leur prélèvent des montants de 4% considérés de retenue marketing, 25% de mise à disposition du logiciel, 8% de retenue sur l’argent des distributeurs par les sociétés intermédiaires Inter-Link, éclatement des comptes principaux, en autant de guichets pour fructifier ses prélèvements de 99 FCfa par compte et par jour, ainsi que le prélèvement de 1 à 12 FCfa sur la commission, attribuée aux prestataires.
Ces différents prélèvements opérés, obligent les prestataires à exiger un retour du transfert vers les banques. Selon Khalil Ndiaye, membre du réseau des prestataires, il faut un retour du transfert vers les banques et le respect de l’instruction 13-11 de la Banque centrale.
Les pertes, explique-t-il, sont estimées à plus de 7 milliards de francs Cfa par an. Il a également, dénoncé l’attachement fictif des prestataires à des banques par certains opérateurs.
« Nous pensions qu’en dénonçant les injustices que nous subissons tous les jours dans notre secteur, nous arriverons à attirer l’attention des opérateurs, de l’Etat, de la population, de la Bceao sur cette nouvelle forme de traite des esclaves, subie des opérateurs de transfert d’argent apparentés. Mais, rien », regrette Khalil Ndiaye.
Sur ce point, le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif), Famara Cissé assure que la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), n’a aucun pouvoir de contrôle sur les banques. D’après lui, l’indépendance de la Bceao, n’est que de nom. « La Bceao n’est pas du tout indépendante par rapport aux institutions bancaires. Plus grave encore, elle n’a aucun pouvoir de sanction contre une quelconque banque de la place », avertit-il.
O WADE Leral
Ces différents prélèvements opérés, obligent les prestataires à exiger un retour du transfert vers les banques. Selon Khalil Ndiaye, membre du réseau des prestataires, il faut un retour du transfert vers les banques et le respect de l’instruction 13-11 de la Banque centrale.
Les pertes, explique-t-il, sont estimées à plus de 7 milliards de francs Cfa par an. Il a également, dénoncé l’attachement fictif des prestataires à des banques par certains opérateurs.
« Nous pensions qu’en dénonçant les injustices que nous subissons tous les jours dans notre secteur, nous arriverons à attirer l’attention des opérateurs, de l’Etat, de la population, de la Bceao sur cette nouvelle forme de traite des esclaves, subie des opérateurs de transfert d’argent apparentés. Mais, rien », regrette Khalil Ndiaye.
Sur ce point, le président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif), Famara Cissé assure que la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), n’a aucun pouvoir de contrôle sur les banques. D’après lui, l’indépendance de la Bceao, n’est que de nom. « La Bceao n’est pas du tout indépendante par rapport aux institutions bancaires. Plus grave encore, elle n’a aucun pouvoir de sanction contre une quelconque banque de la place », avertit-il.
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