Lors d’une interview commune à Bbc et au « Matin du Sahara » avant-hier au Palais, le président de la République est encore revenu sur la nomination de son fils Karim Wade au sein du gouvernement. Après avoir demandé à ses interlocuteurs si la loi sénégalaise l’interdisait, avant de répondre par la négative, Me Wade a indiqué, selon des sources sûres, que c’est en raison des « compétences » de son fils qu’il l’a nommé ministre dans le Gouvernement. D’autant que, poursuit le chef de l’Etat, il l’a testé en même temps que plusieurs autres personnes et que c’est lui qui est sorti du lot.
Après avoir souligné qu’il lui a imputé récemment l’Energie, « un secteur très complexe et très sensible », le chef de l’Etat a dit qu’il est conscient que les populations ne pardonneraient rien à Karim Wade en cas de défaillance en tant que ministre de l’Energie et fils du président de la République. Les Sénégalais s’étaient déjà montrés très durs envers son prédécesseur Samuel Sarr, selon le président de la République.
Auparavant, Me Wade avait été interpellé sur la recevabilité ou non de sa candidature à la prochaine présidentielle. Pour lui, « c’est un faux débat » d’autant que, d’après lui, seul le Conseil constitutionnel est habilité à se prononcer sur sa candidature et sur celle de ses adversaires. « Si j’avais le moindre doute sur l’irrecevabilité de ma candidature, je ne me présenterais pas », a soutenu Me Abdoulaye Wade qui se dit d’abord juriste. Entre autres questions, le chef de l’Etat est aussi revenu sur les activités d’Al Qaïda au Mahgreb Islamique dans la sous-région, la coopération entre le Maroc et le Sénégal, le Moyen-Orient…
Cheikh Mbacké GUISSE l'asquotidien
Après avoir souligné qu’il lui a imputé récemment l’Energie, « un secteur très complexe et très sensible », le chef de l’Etat a dit qu’il est conscient que les populations ne pardonneraient rien à Karim Wade en cas de défaillance en tant que ministre de l’Energie et fils du président de la République. Les Sénégalais s’étaient déjà montrés très durs envers son prédécesseur Samuel Sarr, selon le président de la République.
Auparavant, Me Wade avait été interpellé sur la recevabilité ou non de sa candidature à la prochaine présidentielle. Pour lui, « c’est un faux débat » d’autant que, d’après lui, seul le Conseil constitutionnel est habilité à se prononcer sur sa candidature et sur celle de ses adversaires. « Si j’avais le moindre doute sur l’irrecevabilité de ma candidature, je ne me présenterais pas », a soutenu Me Abdoulaye Wade qui se dit d’abord juriste. Entre autres questions, le chef de l’Etat est aussi revenu sur les activités d’Al Qaïda au Mahgreb Islamique dans la sous-région, la coopération entre le Maroc et le Sénégal, le Moyen-Orient…
Cheikh Mbacké GUISSE l'asquotidien