Nar Ciss, jeune technicien du bâtiment et travaux publics se rappelle de son histoire avec une demoiselle, « Mbaraneuse ». Il a eu à faire la connaissance de cette fille qui l'a marqué à jamais, dans des circonstances particulières. La nymphe en question qui habitait les Maristes, était tombée un jour sur une embuscade d’agresseurs. Le protecteur de ce jour, devenu son futur copain, peine à oublier son histoire.
La vie réserve toujours des surprises aux hommes. L’acte de bienfaisance posé au risque d’une vie, n’est pas tout le temps, récompensé. L’histoire de ce technicien du Btp, ayant croisé une experte en « Mbarane », montre à suffisance combien les femmes peuvent utiliser des situations pour soutirer des fonds.
« J’avais fait la connaissance de cette fille, nommée Fatima sous le pont des Maristes. Une nuit alors que je revenais tard du boulot, je suis tombé sur une scène d’agression. Fatima, sac en bandoulière, qui était encerclée vers 1 heure du matin, par trois jeunes hommes, couteaux en main, criait sa détresse. Quand j’ai vu la situation, j’ai garé ma voiture pour sortir mon pistolet afin de voler à son secours », a raconté le technicien à l’équipe de Leral.
"Me voyant faire, dit-il, un tir de sommation en l’air, les agresseurs de ladite fille qui tremblait de tout son corps, prirent la fuite.
« Je l’embarque dans ma voiture pour l’aider à rentrer tranquille à la maison. En cours de route, nous avions échangé des numéros de téléphone. Et, je l’avais déposée dans une maison juste, à côté de l’école japonaise des Maristes. Je suis resté longtemps sans penser à l’appeler », dit-il.
Un jour, se souvient-il, son téléphone a sonné. Au bout du fil, une voix féminine très suave, parlant avec un accent accrocheur, lui rappelle que c’est Fatima, la fille qu’il avait sauvé d’une agression.
« Cette fille a manifesté son désir de me revoir. Rendez-vous est donné dans un petit restaurant. C’est là que nous avions commencé à nouer une relation amoureuse. J’étais loin de penser qu’elle s’est rapprochée de moi, juste pour me déplumer », raconte le technicien du bâtiment.
Sa nouvelle conquête lui racontait une vie avec plus de bas que haut, très triste avec des séquences très pénibles. Croyant à son histoire, toute droit sortie de son imagination, Nar Ciss, lui demanda de prendre un appartement que lui-même, se chargera de payer en plus d'autres frais.
« Nous nous voyions régulièrement sans sexe. Elle me faisait croire qu’elle était vierge et n’avait jamais connu d’homme dans sa vie. J’étais prêt à tout faire pour elle. Je faisais tout pour satisfaire ses moindres désirs, à chaque fête.
J’envisageais même, de la prendre comme seconde épouse. Et, j’avais demandé à mes oncles et sœurs de faire les démarches nécessaires pour sceller l’union. J’avais la volonté de tout boucler avant la Tabaski de l’année dernière. J’ai même refait son appartement, en y mettant toutes les commodités», renseigne-t-il.
Mais, le hic était que cette même femme, avait déjà un mari, qui logeait dans ...l’appartement pris à la charge du technicien du Btp. « Je l’ai vue la veille pour lui remettre une télévision à écran plat. Le lendemain, mes parents devaient partir chez un de ses oncles pour demander sa main. Je voulais régler un petit détail avec elle, la nuit de ce jour où elle a reçu la Tv.
L'ayant appelée en vain, à force de m’inquiéter, je finis par prendre la décision d’aller la voir dans l'appartement. Par mégarde, elle avait oublié de fermer la porte de l’appartement. Surprise ! Je trouve un homme aux cheveux « rastas », presque nu, allongé à ses côtés sur le lit », narre-t-il à Leral.
Le technicien, pris au dépourvu, s’approche pour vérifier si, c’est bien elle, sur le lit. Mais, l’homme en « rastas » saute du lit, l’empoigne pour le brutaliser. Lui-même, prenait le technicien pour un voleur. Ainsi, il s’ensuivit une altercation.
« Le lendemain, j’ai porté plainte pour agression. Mais, ma surprise a été plus grande quand j’ai découvert que l'homme en question, était le mari de la même Fatima, qui s’apprêtait à convoler avec moi en secondes noces. Les parents de la fille, informés de la plainte, sont venus pour remonter les bretelles à leur fille, qui a orchestré toute une rythmique mensongère depuis le début », se désole Nar Ciss.
Ce Fatima, une experte en « Mbarane » qui l’a presque appauvri, a fait, de ce technicien un monstre, qui prend aujourd’hui, sa revanche sur toutes les filles qu'il rencontre sur son chemin. « Je devenu actuellement, un sans-pitié », se résout-il à avouer.
O WADE Leral