Niasse a toujours soutenu avoir passé l’éponge, mais la politique, elle, n’a pas pardonné. Avec l’aide de tous les leaders qui exhument un contentieux politique avec le PS, il s’est construit un nouveau piédestal pour ce qui apparaît comme sa dernière grande bataille. Cet épisode a mis à nu le règlement de comptes continu rappelant un certain « flagrant délit continu » qui a accordé à l’opposant Wade une réservation permanente d’une cellule à la prison de Rebeuss.
Dès sa désignation comme porte-drapeau de BSS, Niasse a enfilé les habits de Président. Il a suivi le discours à la Nation du chef de l’Etat entouré de son staff, a rendu visite à des familles religieuses, promis un inventaire sans complaisance de la gouvernance de Wade. Pas de méprise : c’est l’Etat qui sévira, pas lui ! Le ton est pourtant menaçant. Le « Nous » définit l’élan collectif dans lequel s’engage sa « dream team » sans laquelle il n’est pas apte à changer le quotidien des Sénégalais : Bathily, Dansokho, Rober Sagna, Katy Cissé Wona, Penda Mbow, etc. Lorsqu’il s’agit de parler du régime actuel, le « Nous » du début fait de la place au « Je ». Il convoque les références spirituelles en dépeignant des adversaires sous les traits de « Lucifer ». Le républicain reconnu s’enfonce dans l’élan des contentieux personnels. Ce qui contraste avec sa longue expérience dans les appareils politiques comme dans les arcanes du pouvoir.
Il se dit que le Président Senghor a mis à l’épreuve tous ses potentiels successeurs sur la question du comportement professionnel comme dans la psychologie. Abdou Diouf était la force tranquille, un volcan dormant et qui ne se réveille que pour défendre la République. Niasse, bagarreur dans tous les sens du terme, avait du retard sur ce point.
Dès sa désignation comme porte-drapeau de BSS, Niasse a enfilé les habits de Président. Il a suivi le discours à la Nation du chef de l’Etat entouré de son staff, a rendu visite à des familles religieuses, promis un inventaire sans complaisance de la gouvernance de Wade. Pas de méprise : c’est l’Etat qui sévira, pas lui ! Le ton est pourtant menaçant. Le « Nous » définit l’élan collectif dans lequel s’engage sa « dream team » sans laquelle il n’est pas apte à changer le quotidien des Sénégalais : Bathily, Dansokho, Rober Sagna, Katy Cissé Wona, Penda Mbow, etc. Lorsqu’il s’agit de parler du régime actuel, le « Nous » du début fait de la place au « Je ». Il convoque les références spirituelles en dépeignant des adversaires sous les traits de « Lucifer ». Le républicain reconnu s’enfonce dans l’élan des contentieux personnels. Ce qui contraste avec sa longue expérience dans les appareils politiques comme dans les arcanes du pouvoir.
Il se dit que le Président Senghor a mis à l’épreuve tous ses potentiels successeurs sur la question du comportement professionnel comme dans la psychologie. Abdou Diouf était la force tranquille, un volcan dormant et qui ne se réveille que pour défendre la République. Niasse, bagarreur dans tous les sens du terme, avait du retard sur ce point.