«Le nombre des morts est monté à 717 et celui des blessés à 805», a indiqué la Défense civile sur Twitter dans une nouvelle actualisation du bilan. Six de ses équipes s’emploient sur le terrain à porter les premiers soins aux blessés et à diriger le flot de pèlerins vers des «routes alternatives».
Selon un responsable du ministère de la Santé, la bousculade s’est produite lors du rituel de la lapidation de Satan qui consiste, pour les pèlerins, à jeter des cailloux vers trois stèles le représentant.
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Nayef, a ordonné l'ouverture d'une enquête mercredi. Cette décision a été prise lors d’une réunion des principaux responsables du Hajj présidée par le prince héritier, en sa qualité de chef de la haute commission du pèlerinage, selon l’agence officielle SPA. Les conclusions de cette enquête seront soumises au roi Salmane.
Manque de vigilance des pèlerins ou failles dans la sécurité ?
Le ministre saoudien de la Santé a attribué la bousculade meurtrière au manque de discipline des pèlerins qui ont tendance, selon lui, à ignorer les instructions des responsables du hajj. «Si les pèlerins avaient suivi les instructions, on aurait pu éviter ce genre d’accident, a déclaré Khaled al-Faleh à la télévision publique El-Ekhbariya après s’être rendu sur place. De nombreux pèlerins se mettent en mouvement sans respecter les horaires» fixés par les responsables de la gestion des rites.
L’Iran, qui compte 43 morts dans la bousculade, a attribué la tragédie à des failles dans le dispositif de sécurité saoudien, un vice-ministre accusant Ryad «d’irresponsabilité».
Des images vidéos publiées en ligne montrent de nombreux corps inertes jonchant le sol, recouverts ou non de draps blancs, ainsi que des affaires personnelles éparpillées. Dans la pagaille, des hommes des services d’urgence et de sécurité tentent d’organiser l’évacuation des corps sur des civières, sous les yeux de pèlerins hagards. Selon ces images, le drame a eu lieu sur une voie bitumée passant entre les milliers de tentes blanches dressées chaque année à Mina pour accueillir les pèlerins.
Les autorités ont fermé les accès du lieu de l’accident qui s’est produit à l’intersection de deux voies aménagées pour faciliter le mouvement des fidèles dans la vallée. Quatre hôpitaux ont été réquisitionnés, ainsi que 220 ambulances et des hélicoptères, dans le cadre des opérations de secours.
Des précédents
D’importants travaux d’infrastructure ont été réalisés sur le site ces dernières années afin de faciliter le mouvement des pèlerins. En janvier 2006, 364 d'entre eux avaient péri dans une bousculade au même endroit, également au moment du rituel de la lapidation. Avant le début du pèlerinage cette année, une grue s’est effondrée à la Grande mosquée, tuant plus de 109 personnes et blessant plus de 400 autres, le 11 septembre dernier.
Le pélerinage à La Mecque, l’un des cinq piliers de l’islam, a rassemblé cette année environ deux millions de pèlerins selon des statistiques saoudiennes : 1,4 million de pèlerins sont venus de l’étranger et près 600 000 de l’intérieur du royaume.
AFP
Selon un responsable du ministère de la Santé, la bousculade s’est produite lors du rituel de la lapidation de Satan qui consiste, pour les pèlerins, à jeter des cailloux vers trois stèles le représentant.
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Nayef, a ordonné l'ouverture d'une enquête mercredi. Cette décision a été prise lors d’une réunion des principaux responsables du Hajj présidée par le prince héritier, en sa qualité de chef de la haute commission du pèlerinage, selon l’agence officielle SPA. Les conclusions de cette enquête seront soumises au roi Salmane.
Manque de vigilance des pèlerins ou failles dans la sécurité ?
Le ministre saoudien de la Santé a attribué la bousculade meurtrière au manque de discipline des pèlerins qui ont tendance, selon lui, à ignorer les instructions des responsables du hajj. «Si les pèlerins avaient suivi les instructions, on aurait pu éviter ce genre d’accident, a déclaré Khaled al-Faleh à la télévision publique El-Ekhbariya après s’être rendu sur place. De nombreux pèlerins se mettent en mouvement sans respecter les horaires» fixés par les responsables de la gestion des rites.
L’Iran, qui compte 43 morts dans la bousculade, a attribué la tragédie à des failles dans le dispositif de sécurité saoudien, un vice-ministre accusant Ryad «d’irresponsabilité».
Des images vidéos publiées en ligne montrent de nombreux corps inertes jonchant le sol, recouverts ou non de draps blancs, ainsi que des affaires personnelles éparpillées. Dans la pagaille, des hommes des services d’urgence et de sécurité tentent d’organiser l’évacuation des corps sur des civières, sous les yeux de pèlerins hagards. Selon ces images, le drame a eu lieu sur une voie bitumée passant entre les milliers de tentes blanches dressées chaque année à Mina pour accueillir les pèlerins.
Les autorités ont fermé les accès du lieu de l’accident qui s’est produit à l’intersection de deux voies aménagées pour faciliter le mouvement des fidèles dans la vallée. Quatre hôpitaux ont été réquisitionnés, ainsi que 220 ambulances et des hélicoptères, dans le cadre des opérations de secours.
Des précédents
D’importants travaux d’infrastructure ont été réalisés sur le site ces dernières années afin de faciliter le mouvement des pèlerins. En janvier 2006, 364 d'entre eux avaient péri dans une bousculade au même endroit, également au moment du rituel de la lapidation. Avant le début du pèlerinage cette année, une grue s’est effondrée à la Grande mosquée, tuant plus de 109 personnes et blessant plus de 400 autres, le 11 septembre dernier.
Le pélerinage à La Mecque, l’un des cinq piliers de l’islam, a rassemblé cette année environ deux millions de pèlerins selon des statistiques saoudiennes : 1,4 million de pèlerins sont venus de l’étranger et près 600 000 de l’intérieur du royaume.
AFP