Sa diffusion publique remonte selon nos sources au 23 juin dernier, une date plutôt symbolique au Sénégal. Ce matin-là, une station radio de la place diffusait en boucle le nouvel opus d’Ouza Diallo dénommé «Baye». L’ex wadiste a franchi le rubicond pour combattre, sans aucune mesure, son ancienne idole. L’artiste devait se joindre à ses concitoyens en menant la bataille au front et avec la manière que lui dicte son expérience.
Il faut dire qu’au moment où le mouvement « Y’en a marre » préparait le terrain de la confrontation afin d’«arrêter» les dérives de Wade, l’artiste Ouza Diallo concoctait «la sauce» convenable à son «père». Ainsi, il évoque «Baye», une appellation qui indique le respect chez nous. Pourtant, dans le single qui sonne comme une alerte, Ouza Diallo parle de sa déception. Il donne encore un avertissement comme il l’a d’ailleurs souligné dernièrement dans la presse. «Si le vieux persiste, il y a risque de guerre civile», dixit Ouza Diallo. Pendant ce temps, le message était déjà passé tant l’opus, enregistré en versions reggae et mbalax, tient une bonne place dans la toile. Pour ainsi dire, l’appel du «fils» semble devenir l’hymne du peuple au moment du face à face. Car la démarche devient intéressante aux yeux de l’opinion si l’on sait qu’Ouza Diallo, comme tant de sénégalais d’ailleurs, se disait être un inconditionnel de l’opposant Wade aux côtés de qui il a combattu l’adversaire Diouf. A ce titre, «Baye» évoque les moments de durs labeurs où l’opposant Wade pouvait compter sur le soutien du peuple. Celui-là qui le rassurait, d’après le texte d’Ouza, que «la pirogue» était un bien commun. En lui rappelant, en effet, sa trahison, le père d’Adiouza accuse son ancienne idole de vouloir s’approprier, aujourd’hui, le pays et ses biens dans tout son ensemble. Ouza Diallo rappelle ainsi Wade à l’ordre en l’invitant à renoncer à ses exactions qui peuvent, en réalité, précipiter le pays dans le chaos. Le fils déshérité, qui avait auparavant accusé le père dans «J’accuse» sorti dans l’album «6 heures» en 2007, lui demande de ne pas donner raison au président Nicolas Sarkozy, lequel disait que l’Afrique est mal entrée dans l’histoire. Entre temps, il faudra montrer à Karim Wade, le fils, qu’il ne peut pas se plaindre d’être mal-aimé après avoir bousillé le régime de son père. «Je suis allergique à Karim Wade», dira t-il encore comme pour délimiter les angles de son opposition. Alors jusqu’où peut conduire la trahison ?
Diouma SOW, xalimasn.com
Il faut dire qu’au moment où le mouvement « Y’en a marre » préparait le terrain de la confrontation afin d’«arrêter» les dérives de Wade, l’artiste Ouza Diallo concoctait «la sauce» convenable à son «père». Ainsi, il évoque «Baye», une appellation qui indique le respect chez nous. Pourtant, dans le single qui sonne comme une alerte, Ouza Diallo parle de sa déception. Il donne encore un avertissement comme il l’a d’ailleurs souligné dernièrement dans la presse. «Si le vieux persiste, il y a risque de guerre civile», dixit Ouza Diallo. Pendant ce temps, le message était déjà passé tant l’opus, enregistré en versions reggae et mbalax, tient une bonne place dans la toile. Pour ainsi dire, l’appel du «fils» semble devenir l’hymne du peuple au moment du face à face. Car la démarche devient intéressante aux yeux de l’opinion si l’on sait qu’Ouza Diallo, comme tant de sénégalais d’ailleurs, se disait être un inconditionnel de l’opposant Wade aux côtés de qui il a combattu l’adversaire Diouf. A ce titre, «Baye» évoque les moments de durs labeurs où l’opposant Wade pouvait compter sur le soutien du peuple. Celui-là qui le rassurait, d’après le texte d’Ouza, que «la pirogue» était un bien commun. En lui rappelant, en effet, sa trahison, le père d’Adiouza accuse son ancienne idole de vouloir s’approprier, aujourd’hui, le pays et ses biens dans tout son ensemble. Ouza Diallo rappelle ainsi Wade à l’ordre en l’invitant à renoncer à ses exactions qui peuvent, en réalité, précipiter le pays dans le chaos. Le fils déshérité, qui avait auparavant accusé le père dans «J’accuse» sorti dans l’album «6 heures» en 2007, lui demande de ne pas donner raison au président Nicolas Sarkozy, lequel disait que l’Afrique est mal entrée dans l’histoire. Entre temps, il faudra montrer à Karim Wade, le fils, qu’il ne peut pas se plaindre d’être mal-aimé après avoir bousillé le régime de son père. «Je suis allergique à Karim Wade», dira t-il encore comme pour délimiter les angles de son opposition. Alors jusqu’où peut conduire la trahison ?
Diouma SOW, xalimasn.com