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Obtention d’extraits à la ville de Pikine : Le casse-tête des populations

La quête d'un extrait de naissance ou de papiers administratifs, est devenu un véritable casse-tête pour les Sénégalais lambda. Mouhamed Moustapha Darré, étudiant de son état, déplore le manque de considération des agents municipaux.


Rédigé par leral.net le Mardi 1 Octobre 2024 à 23:10 | | 0 commentaire(s)|

Il estime que "les mesures dictées par les agents, ne sont pas conformes avec le quantum horaire de travail. On vient ici à 4 heures du matin, pour se procurer un document et on nous dit que des listes sont déjà disponibles, comment personne ne peut nous le dire. Ce que nous trouvons vraiment pas normal".

"Nous invitons les municipalités à avoir un comportement patriotique et non mettre des intérêts personnels au détriment de l'intérêt supérieur. Nous sommes fatigués, nous suspendons nos travaux pour nous procure un dossier administratif. Nombreux parmi nous sont des étudiants qui doivent renouveler leur inscription à l'université. Ce qui se passe dans cette mairie est à dénoncer et nous interpellons les autorités à réagir face à ce problème qui dure depuis deux ans", s'insurge Mouhamed Moustapha Darré.

Pour Médoune Sarr, "il y a un système de mafia sur l'obtention des papiers; car certains donnent de l'argent pour se faire inscrire sur la liste des 150 personnes qui vont déposer des papiers". Et M. Sarr d'ajouter : "la dernière fois, les gens ont failli en venir aux mains, parce que ne comprenant pas comment des personnes peuvent se permettre de venir et de chambouler les rangs déjà établis. Il faut que des mesures soient prises pour situer les magouilles sur les obtentions de papiers".

Le Directeur des ressources humaines de la mairie de Pikine, M. Pape Sidi Sarr botte en touche les fausses allégations des usagers. Selon lui : "Les agents font plus que le service minimum, ils passent pratiquement la journée à la mairie pour aider les usagers. Alors dire qu'il y a une mafia, c'est carrément manquer de respect aux agents. Mais ne sommes pas ici pour répondre aux provocations. La grève dure déjà deux longues années. Aujourd'hui, les usagers doivent prendre notre défense, au lieu d'essayer de nous discréditer aux yeux de l'État".






Ibrahima Khalil Diémé

Ousmane Wade