La Confédération africaine des organisations professionnelles de pêche artisanale (CAOPA) dont le siège à Mbour, capitale de la pêche artisanale au Sénégal, estime que la transparence et la bonne gouvernance sont les meilleurs moyens de combattre voire éradiquer la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN), la corruption et autres mauvaises pratiques dans le secteur des pêches, notamment dans la pêche artisanale qui subit de plein fouet les effets néfastes de ces pratiques.
Source : https://www.lejecos.com/PECHE-la-CAOPA-prone-la-tr...
Dans une déclaration publiée en janvier 2015 et remise au goût du jour pour encore alerter l’opinion africaine et internationale, en attirant l’attention sur l’importance de la transparence et le développement durable en Afrique dans le secteur des pêches à petite échelle, le Caopa a tenu à rappeler que la transparence dans la pêche maritime est un élément qui lui tient à cœur.
Rassemblant autour d’elle des organisations de professionnels de la pêche artisanale, hommes et femmes, de quinze pays africains, la CAOPA avait accueilli avec ‘’espoir’’ la ‘’Déclaration de Nouakchott’’ dans ce domaine, adoptée à l’initiative de l’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, à l’époque président en exercice de l’Union Africaine (UA).
Dans ladite Déclaration dite de Nouakchott, la Mauritanie s’était engagée et avait invité les autres pays membres de l’UA et de la communauté internationale à prendre des mesures pour ‘’accroître la transparence dans la gestion de la pêche’’, de ‘’s’attaquer’’ aux flux financiers illicites, avant de faire aussi noter que la transparence est un élément essentiel pour le développement durable.
En effet, la CAOPA a toujours soutenu cette position et avait tenu un séminaire sur le thème de la ‘’Transparence dans les pêcheries africaines’’, en 2011. Depuis lors, cette organisation faitière ne cesse de rappeler qu’elle a fait des propositions concrètes sur ce sujet. Et elles (ces propositions) auraient été présentées à diverses occasions, notamment au niveau du parlement européen.
Dans la déclaration de la CAOPA, il a été indiqué que la société civile et les professionnels de la pêche de la Mauritanie ont également posé ces enjeux de transparence dans un atelier organisé il y a deux ans par le ministère des Pêches, financé par l'Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ).
Pour plus de transparence dans les pêches maritimes africaines, les propositions concrètes de la CAOPA incluent notamment : ‘’la publication, avec une mise à jour régulière, de la liste des licences octroyées aux bateaux de pêche et les conditions de ces licences’’, ‘’la publication des accords de pêche signés avec des Etats tiers ou avec des compagnies étrangères’’ ainsi que ‘’la publication d’informations sur les projets de développement destinés à la pêche’’.
La CAOPA rappelle que la transparence sur ces aspects est non seulement un moyen de combattre les pratiques illicites et la corruption, comme l’ont souligné les signataires de la Déclaration de Nouakchott, mais c’est aussi un élément important pour mieux connaître l’ensemble des activités de pêche dans nos pays, leurs impacts pour nos populations et nos écosystèmes, et faire en sorte que les mesures adéquates soient prises pour assurer le développement durable dans nos pêcheries et le bien être des communautés côtières qui dépendent de la pêche pour vivre’’.
Serigne Makhtar Fall
Rassemblant autour d’elle des organisations de professionnels de la pêche artisanale, hommes et femmes, de quinze pays africains, la CAOPA avait accueilli avec ‘’espoir’’ la ‘’Déclaration de Nouakchott’’ dans ce domaine, adoptée à l’initiative de l’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, à l’époque président en exercice de l’Union Africaine (UA).
Dans ladite Déclaration dite de Nouakchott, la Mauritanie s’était engagée et avait invité les autres pays membres de l’UA et de la communauté internationale à prendre des mesures pour ‘’accroître la transparence dans la gestion de la pêche’’, de ‘’s’attaquer’’ aux flux financiers illicites, avant de faire aussi noter que la transparence est un élément essentiel pour le développement durable.
En effet, la CAOPA a toujours soutenu cette position et avait tenu un séminaire sur le thème de la ‘’Transparence dans les pêcheries africaines’’, en 2011. Depuis lors, cette organisation faitière ne cesse de rappeler qu’elle a fait des propositions concrètes sur ce sujet. Et elles (ces propositions) auraient été présentées à diverses occasions, notamment au niveau du parlement européen.
Dans la déclaration de la CAOPA, il a été indiqué que la société civile et les professionnels de la pêche de la Mauritanie ont également posé ces enjeux de transparence dans un atelier organisé il y a deux ans par le ministère des Pêches, financé par l'Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ).
Pour plus de transparence dans les pêches maritimes africaines, les propositions concrètes de la CAOPA incluent notamment : ‘’la publication, avec une mise à jour régulière, de la liste des licences octroyées aux bateaux de pêche et les conditions de ces licences’’, ‘’la publication des accords de pêche signés avec des Etats tiers ou avec des compagnies étrangères’’ ainsi que ‘’la publication d’informations sur les projets de développement destinés à la pêche’’.
La CAOPA rappelle que la transparence sur ces aspects est non seulement un moyen de combattre les pratiques illicites et la corruption, comme l’ont souligné les signataires de la Déclaration de Nouakchott, mais c’est aussi un élément important pour mieux connaître l’ensemble des activités de pêche dans nos pays, leurs impacts pour nos populations et nos écosystèmes, et faire en sorte que les mesures adéquates soient prises pour assurer le développement durable dans nos pêcheries et le bien être des communautés côtières qui dépendent de la pêche pour vivre’’.
Serigne Makhtar Fall
Source : https://www.lejecos.com/PECHE-la-CAOPA-prone-la-tr...