Le package (billet d’avion et tous frais compris) est passé de 1 million 650 mille F Cfa en 2001 à 2 millions 300 mille F Cfa. Cette année 2010, le package ne devrait pas dépasser 2 millions de F Cfa compte tenu de l’offre du billet d’avion proposée par des compagnies aériennes telles que Al Wafeer, Emirati Airlines etc. Billet dont le montant se chiffre à 950 mille F Cfa contre 1 million 100 mille proposé par Air Europa, compagnie affrétée par l’Etat. La cherté du package est due, d’autre part, à l’inclusion de nouveaux frais telle que l’assurance Hajj que la Cnart a imposée à tout pèlerin. Cette assurance ne se justifie pas parce que simplement toutes les compagnies aériennes sont liées aux pèlerins (voyageurs) par un contrat institué par l’aviation civile (Oaci) en cas de perte de bagages ou autres désagréments. D’ailleurs, il n’y a pas meilleur assureur que l’Etat sénégalais qui est l’interlocuteur officiel des autorités saoudiennes. Depuis toujours, la mission médicale du commissariat a la charge et les prérogatives de gérer toutes sortes de maladies - accidents, décès - de tous les pèlerins sénégalais en terre saoudienne.
Libéralisation dit forcément concurrence en qualité et prix dans le marché. Concurrence entre l’Etat et les privés, mais également concurrence entre les privés eux-mêmes. Il n’y a pas de privés philanthropes (baay défal Yalla), ils font tous du business. Certains honorent la profession parce qu’ils s’acquittent bien de leurs tâches vis-à-vis de leurs pèlerins. Par contre, le comportement de certains parmi eux n’honore pas les privés et le pays. Certains privés déclarent urbi et orbi qu’ils accusent des pertes chaque année ; et pourtant, force est de constater qu’ils n’ont jamais songé arrêter. Beaucoup parmi eux roulent en 4x4 et habitent des villas cossues. Toutes leurs richesses proviennent des poches des pèlerins.
Les privés et le commissariat travaillent avec des compagnies aériennes différentes. Ils ont des logeurs (hôteliers différents), donc chaque privé maîtrise dès le départ son compte d’exploitation. Pourquoi donc les privés attendent chaque année que l’Etat fixe d’abord ses prix (package) et qu’ensuite ils se basent sur ces prix pour les majorer après ? Si les privés affichaient leurs prix avant l’Etat, ils l’obligeraient à s’aligner ou baisser même ses prix, ce qui serait l’avantage du pèlerin qui serait dans l’embarras de choix dans un marché de concurrence. Si les privés avaient utilisé cette démarche, l’Etat n’aurait jamais la possibilité de créer de nouvelles charges comme l’assurance Hajj qui ne fait qu’augmenter les frais du pèlerin. Fixer le prix du pèlerinage à La Mecque avant l’Etat par chaque privé est faisable, car l’Etat n’organise pas la Oumrah, domaine où seuls les privés exercent. Ces derniers affichent toujours leurs prix sans se fier aux directives de l’Etat. Ils se basent seulement sur leurs études de faisabilité ou compte d’exploitation. 2 millions 300 mille F Cfa pour le pèlerinage à La Mecque 2010, c’est excessif ! Si on n’y prend garde, le Sénégalais lambda risque de ne plus jamais aller à La Mecque pour effectuer le cinquième pilier de l’Islam. On a comme l’impression que des gens tapis dans l’ombre veulent empêcher la sortie de devises pour des raisons de balance commerciale du Sénégal.
El Hadj Cheikh Oumar TALL
Mensuel « Le Jour – Al Yawmou »
Téléphone : 77 519 40 26
lejouralyawmou@yahoo.fr
Libéralisation dit forcément concurrence en qualité et prix dans le marché. Concurrence entre l’Etat et les privés, mais également concurrence entre les privés eux-mêmes. Il n’y a pas de privés philanthropes (baay défal Yalla), ils font tous du business. Certains honorent la profession parce qu’ils s’acquittent bien de leurs tâches vis-à-vis de leurs pèlerins. Par contre, le comportement de certains parmi eux n’honore pas les privés et le pays. Certains privés déclarent urbi et orbi qu’ils accusent des pertes chaque année ; et pourtant, force est de constater qu’ils n’ont jamais songé arrêter. Beaucoup parmi eux roulent en 4x4 et habitent des villas cossues. Toutes leurs richesses proviennent des poches des pèlerins.
Les privés et le commissariat travaillent avec des compagnies aériennes différentes. Ils ont des logeurs (hôteliers différents), donc chaque privé maîtrise dès le départ son compte d’exploitation. Pourquoi donc les privés attendent chaque année que l’Etat fixe d’abord ses prix (package) et qu’ensuite ils se basent sur ces prix pour les majorer après ? Si les privés affichaient leurs prix avant l’Etat, ils l’obligeraient à s’aligner ou baisser même ses prix, ce qui serait l’avantage du pèlerin qui serait dans l’embarras de choix dans un marché de concurrence. Si les privés avaient utilisé cette démarche, l’Etat n’aurait jamais la possibilité de créer de nouvelles charges comme l’assurance Hajj qui ne fait qu’augmenter les frais du pèlerin. Fixer le prix du pèlerinage à La Mecque avant l’Etat par chaque privé est faisable, car l’Etat n’organise pas la Oumrah, domaine où seuls les privés exercent. Ces derniers affichent toujours leurs prix sans se fier aux directives de l’Etat. Ils se basent seulement sur leurs études de faisabilité ou compte d’exploitation. 2 millions 300 mille F Cfa pour le pèlerinage à La Mecque 2010, c’est excessif ! Si on n’y prend garde, le Sénégalais lambda risque de ne plus jamais aller à La Mecque pour effectuer le cinquième pilier de l’Islam. On a comme l’impression que des gens tapis dans l’ombre veulent empêcher la sortie de devises pour des raisons de balance commerciale du Sénégal.
El Hadj Cheikh Oumar TALL
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