Le vent frais qui souffre sur le littoral est en train de porter son influence sur la manière de s'habiller des populations. À de pareils moments, les Sénégalais changent d'habitudes vestimentaires et prennent généralement d'assaut les boutiques et autres friperies pour des tenues et habits de saison.
« Je porte des habits lourds et c'est pour me protéger du froid », affirme Saliou Dia, rencontré à l'arrêt du bus Tata à Guédiawaye. Non loin de là, Mère Faty Diop, panier sur la tête, marchant rapidement, renchérit : « je vais au marché aux poissons de Pikine.
Comme il fait froid, je mets un pull que je garderais pour l'occasion. Et c'est pour ne pas attraper une pneumonie ». Le constat est là, ceux qui prennent les bus comme ceux qui marchent, chacun s'est bien drapé, marchant d'un pas hâtif.
Des vendeurs affichent le sourire. D'aucuns parcourent les points de vente et n'hésitent pas à parcourir les marchés hebdomadaires ou « louma » pour avoir des habits importés. Ainsi, blousons, blazers, pulls, débardeurs, chemises à manches longues, écharpes, jeans, etc. sont les vêtements les plus en vogue en cette période.
Au niveau du marché de lundi, les tee-shirts à manches longues sont les plus recherchés. Une clientèle hétérogène est constatée. Filles et garçons parcourent le long des allées pour dénicher le vêtement adéquat au niveau de ces étals où c'est moins cher.
Et il y en a pour toutes les bourses. « Souvent, c'est dans les marchés hebdomadaires que l'on déniche de bons habits. Et ce n'est pas cher », fait savoir Mor Fall. Rokhaya Diop et ses amies abondent dans le même sens. « Ce que l'on nous propose dans les vitrines est cher.
C'est pourquoi nous venons ici pour faire nos achats pour mieux nous protéger de la fraîcheur qui est rude ». Un pull, un vendeur l'échange entre 1500 ou 2000 Fcfa. Pour les blousons, le prix varie entre 8000 et 10.000 Fcfa, selon la qualité. Et les foulards aussi.
Certains préfèrent arpenter les rues de la banlieue pour pouvoir écouler leurs marchandises. « Je vends des blousons, des pulls et des foulards. Cela marche en cette période car les gens préfèrent s'habiller lourd », explique un vendeur.
En ce qui concerne les ballots de vêtements destinés à la vente, la plupart ne renferment que des habits de froid et non d'été. « Normal, la demande est là. Ces habits s'écoulent plus vite et les gens en font la demande », indique Thierno Fall, vendeur de son état au marché du jeudi qui se tient sur la corniche.
Talons fendillés, peau craquelée et encens
Le froid cause des désagréments à certaines personnes face à la baisse de température où le thermomètre peut parfois afficher les 18°. Dans ce cas, s'enduire de crème hydratante ne serait pas, non plus de trop. Surtout pour éviter le fameux « didim » (peau craquelée), les lèvres gercées et moins visibles certes, mais fort incommodant avec les pieds « fissurés ».
Et le froid, aussi méchant soit-il, attaque aussi d'autres parties du corps. Le froid s'incruste dans les moindres recoins et y établit ses quartiers. Mais, il y en a qui portent des chaussettes, quel que soit le type de chaussures enfilées. C'est soit pour cacher les talons craquelés ou s'en prémunir. Le pied, membre très sensible, est ainsi le plus exposé aux risques et, s'il n'est pas bien protégé, peut souffrir le plus du froid.
« J'avais l'habitude de marcher pieds nus chez moi, sur le carrelage, même en période de froid, j'ai eu les talons fendillés et craquelés. Et je peux vous assurer que cela fait extrêmement mal », se désole Touty Bâ, tenancière une gargotière. Djibril Diop, le visage anguleux et hâlé, désespérée de ne pouvoir mettre des babouches, de honte d'exposer ses talons fendillés, sollicite les services d'un dermatologue
qui lui a recommandé une bonne crème pour hydrater ses pieds et du beurre de karité à enduire sur les talons tous les matins après le bain et le soir au coucher. Les lèvres en galère de lipo ne sont pas non plus épargnées. Et pour ces bouts de chair qui recouvrent la bouche, les baumes pour les lèvres constituent le remède-miracle.
le matin
« Je porte des habits lourds et c'est pour me protéger du froid », affirme Saliou Dia, rencontré à l'arrêt du bus Tata à Guédiawaye. Non loin de là, Mère Faty Diop, panier sur la tête, marchant rapidement, renchérit : « je vais au marché aux poissons de Pikine.
Comme il fait froid, je mets un pull que je garderais pour l'occasion. Et c'est pour ne pas attraper une pneumonie ». Le constat est là, ceux qui prennent les bus comme ceux qui marchent, chacun s'est bien drapé, marchant d'un pas hâtif.
Des vendeurs affichent le sourire. D'aucuns parcourent les points de vente et n'hésitent pas à parcourir les marchés hebdomadaires ou « louma » pour avoir des habits importés. Ainsi, blousons, blazers, pulls, débardeurs, chemises à manches longues, écharpes, jeans, etc. sont les vêtements les plus en vogue en cette période.
Au niveau du marché de lundi, les tee-shirts à manches longues sont les plus recherchés. Une clientèle hétérogène est constatée. Filles et garçons parcourent le long des allées pour dénicher le vêtement adéquat au niveau de ces étals où c'est moins cher.
Et il y en a pour toutes les bourses. « Souvent, c'est dans les marchés hebdomadaires que l'on déniche de bons habits. Et ce n'est pas cher », fait savoir Mor Fall. Rokhaya Diop et ses amies abondent dans le même sens. « Ce que l'on nous propose dans les vitrines est cher.
C'est pourquoi nous venons ici pour faire nos achats pour mieux nous protéger de la fraîcheur qui est rude ». Un pull, un vendeur l'échange entre 1500 ou 2000 Fcfa. Pour les blousons, le prix varie entre 8000 et 10.000 Fcfa, selon la qualité. Et les foulards aussi.
Certains préfèrent arpenter les rues de la banlieue pour pouvoir écouler leurs marchandises. « Je vends des blousons, des pulls et des foulards. Cela marche en cette période car les gens préfèrent s'habiller lourd », explique un vendeur.
En ce qui concerne les ballots de vêtements destinés à la vente, la plupart ne renferment que des habits de froid et non d'été. « Normal, la demande est là. Ces habits s'écoulent plus vite et les gens en font la demande », indique Thierno Fall, vendeur de son état au marché du jeudi qui se tient sur la corniche.
Talons fendillés, peau craquelée et encens
Le froid cause des désagréments à certaines personnes face à la baisse de température où le thermomètre peut parfois afficher les 18°. Dans ce cas, s'enduire de crème hydratante ne serait pas, non plus de trop. Surtout pour éviter le fameux « didim » (peau craquelée), les lèvres gercées et moins visibles certes, mais fort incommodant avec les pieds « fissurés ».
Et le froid, aussi méchant soit-il, attaque aussi d'autres parties du corps. Le froid s'incruste dans les moindres recoins et y établit ses quartiers. Mais, il y en a qui portent des chaussettes, quel que soit le type de chaussures enfilées. C'est soit pour cacher les talons craquelés ou s'en prémunir. Le pied, membre très sensible, est ainsi le plus exposé aux risques et, s'il n'est pas bien protégé, peut souffrir le plus du froid.
« J'avais l'habitude de marcher pieds nus chez moi, sur le carrelage, même en période de froid, j'ai eu les talons fendillés et craquelés. Et je peux vous assurer que cela fait extrêmement mal », se désole Touty Bâ, tenancière une gargotière. Djibril Diop, le visage anguleux et hâlé, désespérée de ne pouvoir mettre des babouches, de honte d'exposer ses talons fendillés, sollicite les services d'un dermatologue
qui lui a recommandé une bonne crème pour hydrater ses pieds et du beurre de karité à enduire sur les talons tous les matins après le bain et le soir au coucher. Les lèvres en galère de lipo ne sont pas non plus épargnées. Et pour ces bouts de chair qui recouvrent la bouche, les baumes pour les lèvres constituent le remède-miracle.
le matin