Expliquant la cause des inondations, l'ingénieur estime qu'il y a beaucoup d'experts et de techniciens qui peuvent résoudre les inondations comme ce fut le cas en Hollande. À l'en croire, la principale cause de l'échec des solutions proposées jusqu'ici par le gouvernement face à la persistance des inondations, réside dans le fait qu' «il n'existe pas véritablement de ministère de l'Hydraulique au Sénégal». M. Diack fustige l'instabilité du ministère qui a connu trois ministres depuis 2005. «Il faut qu'il y ait un ministère complet de l'Hydraulique ayant en charge toutes les questions relatives à l'hydraulique et agissant comme concepteur et maître d'?uvre incontestable», indique Aliou Diack. L'ingénieur déplore également le fait qu'il n'existe pas actuellement un cadre institutionnel de réflexion, de conception, d'exécution, de gestion, de pilotage par rapport aux inondations. «Il n’existe pas également un cadre de concertation avec les populations», ajoute-t-il. Aliou Diack dénonce également le manque de leadership et de coordination des différents acteurs qui s'activent autour des inondations.
Comme solutions d’urgence provisoires, Aliou Diack propose d'abandonner le projet de déplacement systématique des populations et de chercher des solutions hydrauliques constructives pour éradiquer les inondations. Il estime qu'il faut opérer une réorganisation du ministère de l'Hydraulique en lui donnant les pleins pouvoirs pour en faire un leader de tous les acteurs qui tournent autour des inondations. À l'en croire, «il faut associer dans ces réformes les hydrauliciens, les hydrologues, les urbanistes à côté des démembrements de l'État pour trouver ensemble des solutions définitives aux inondations».
Dans la même lancée, le Pr Serigne Faye, hydrologue, propose des solutions ponctuelles. Il souligne que l'éradication des inondations passe nécessairement par une articulation des actions, une transversalité plutôt que par l’approche sectorielle. Et comme solutions durables, il estime que «les sociétés Sones, Sde soient associées de par leurs forages et leurs expertises à l'élan national. Il faut également un meilleur choix pour l’implantation des bassins de rétention». L'expert Babacar Mbaye, ingénieur des Eaux et Forêts, abordant le thème du panel, a annoncé quant à la ressource en eaux dans la presqu’île du Cap-Vert, que l’urbanisation et l’implantation d'activités dans les zones de captage et l'aménagement des voies naturelles d'eau sont sans études techniques.
Pour le Coordonnateur du Collectif inond’action, c’est une question cruciale. «Ce n’est pas en prenant 600 jeunes qu’on parviendra à résoudre le problème des inondations. Le problème ne peut être résolu qu’en discutant avec les experts autour d’une table», assène-t-il. Serigne Mansour Sy Djamil pense qu’il est bon de faire des actions humanitaires, mais la seule solution qui vaille, c’est d’éradiquer les inondations dans la banlieue. «Nous allons nous approprier les conclusions de ce panel, utiliser notre capital symbolique pour créer une synergie entre les acteurs afin d’éradiquer les inondations», indique le Coordonnateur d’inond’action.
Auteur: Moustapha BA
Le POPulaire
Comme solutions d’urgence provisoires, Aliou Diack propose d'abandonner le projet de déplacement systématique des populations et de chercher des solutions hydrauliques constructives pour éradiquer les inondations. Il estime qu'il faut opérer une réorganisation du ministère de l'Hydraulique en lui donnant les pleins pouvoirs pour en faire un leader de tous les acteurs qui tournent autour des inondations. À l'en croire, «il faut associer dans ces réformes les hydrauliciens, les hydrologues, les urbanistes à côté des démembrements de l'État pour trouver ensemble des solutions définitives aux inondations».
Dans la même lancée, le Pr Serigne Faye, hydrologue, propose des solutions ponctuelles. Il souligne que l'éradication des inondations passe nécessairement par une articulation des actions, une transversalité plutôt que par l’approche sectorielle. Et comme solutions durables, il estime que «les sociétés Sones, Sde soient associées de par leurs forages et leurs expertises à l'élan national. Il faut également un meilleur choix pour l’implantation des bassins de rétention». L'expert Babacar Mbaye, ingénieur des Eaux et Forêts, abordant le thème du panel, a annoncé quant à la ressource en eaux dans la presqu’île du Cap-Vert, que l’urbanisation et l’implantation d'activités dans les zones de captage et l'aménagement des voies naturelles d'eau sont sans études techniques.
Pour le Coordonnateur du Collectif inond’action, c’est une question cruciale. «Ce n’est pas en prenant 600 jeunes qu’on parviendra à résoudre le problème des inondations. Le problème ne peut être résolu qu’en discutant avec les experts autour d’une table», assène-t-il. Serigne Mansour Sy Djamil pense qu’il est bon de faire des actions humanitaires, mais la seule solution qui vaille, c’est d’éradiquer les inondations dans la banlieue. «Nous allons nous approprier les conclusions de ce panel, utiliser notre capital symbolique pour créer une synergie entre les acteurs afin d’éradiquer les inondations», indique le Coordonnateur d’inond’action.
Auteur: Moustapha BA
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